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Le tronçon de l'A77 entre Cosne-sur-Loire et Nevers est mis en service en 2004.
En route par la D 907 - En suivant l'axe de l'ancien tracé RN7Quelques hangars, une manche à air, voici l'aérodrome de Cosne.
La route se rapproche de plus en plus de l'autoroute.
Vont-elles fusionner ?
Plus loin - Une aire de stationnement pour poids lourds, un Bar-Restaurant
Routier, le décor de "La Tassée" à
comme un air de western urbain.
Nouveau départ ??Un bar-restaurant détruit par le feu. (2014)Le bar-restaurant routier La Tassée, route nationale 7, le long de l'A77, à Cosne-sur-Loire, a été entièrement détruit par un violent incendie, samedi 1er novembre, vers 5 h. Origine accidentelle ? Acte criminel ? Un problème
électrique est sérieusement envisagé mais les
gendarmes de la communauté de brigades de la cité
ligérienne et leur technicien en identification criminelle
(Tic) de Nevers n'avaient pas encore de certitude, hier, en fin
de journée, après leurs investigations. Des prélèvements
ont été effectués dans les décombres
pour déceler la présence éventuelle d'un produit
accélérant comme un carburant. Et orienter définitivement
l'enquête.
Aux dernières nouvelles, le bâtiment est aujourd'hui reconstruit, dans un style un peu différent, et le restaurant à repris du service depuis décembre 2015. Une bonne adresse. Après le rond-point, nous voici à Maltaverne sur la D 247A. Maltaverne : km 0185 Maltaverne est un nom très répandu dans le département
de la Nièvre. Mais on l'aura compris ici, baptiser un village
de ce toponyme c'était à l'évidence lui faire
mauvaise publicité.
Aujourd'hui, la question ne se pose même pas, les bars,
restaurants, et autres auberges ont tous disparu. Du coup le hameau
rectiligne n'a plus grand chose à offrir. Attention, un panneau de signalisation nous rappelle la limitation de vitesse, car un léger virage à gauche se profile en sortie de hameau.
Ce virage, pas vraiment dangereux, est pourtant particulièrement
connu des gens du coin et des habitués de cette route, comme
nous allons le voir dans 150 mètres..
Au passage , vous remarquerez sur la gauche, la maison
avec les jardinières de ciment délimitant (anciennement)
la terrasse du café de la "Route Bleue".
Encore quelques mètres et nous voici à hauteur d'une aire de parking pour poids lourds.
A la sortie du hameau, une ancienne pub Antar côtoie une publicité plus difficilement identifiable sans doute pour les accus Tudor.
Au sortir de Maltaverne, l'amorce d'une côte
nous mène jusqu'à la disparition de l'ancienne route
au profit de l'A77.
A partir de ce point deux solutions s'offrent à nous : - S'éloigner du tracé original en poursuivant la
route en direction de Tracy sur Loire pour ensuite prendre vers
Pouilly sur Loire afin de récupérer au plus tôt
notre itinéraire. Pour ma part, afin de rester au plus près du tracé original, se sera demi-tour et retour au rond-point à l'entrée de Maltaverne, puis direction Nevers par L'A77. Cette section de route aujourd'hui intégrée
à l'A77 est en fait la déviation de Pouilly, qui sera
inaugurée en 1973.
La sortie N° 25 vers Pouilly sur Loire et St Andelain est annoncée.
C'est là que nous quittons l'autoroute. Direction Pouilly
par la D 28A.
Sur la droite on aperçoit un chemin rectiligne
qui traverse la vigne.
Pouilly Sur Loire Km 0200Après avoir longé le cimetière et être passé sous la voie ferrée, nous arrivons dans ce qu'il est convenu d'appeler "Le Faubourg de Paris" et sa rue du même nom. A quelques 200 km de Paris, qu'il soit sur son trajet
départ ou sur celui du retour, le vacancier allait trouver
à Pouilly une agréable étape qui saurait prendre
soin de sa personne ainsi que de sa famille, sans oublier le "bichonnage"
de son véhicule. Dès l'entrée du Faubourg, l'automobile était courtisée si l'on en croit cette ancienne publicité colorée sur un pignon de maison, indiquant un garage Citroën quelques mètres plus loin.
Sur la droite, l'automobiliste et sa machine étaient tous
deux convoités par l'hôtel Bar - Restaurant - Station
Essence du "Bon Accueil".
A peine quelques mètres plus loin, sur deux
étages, une belle bâtisse colorée à colombage
attirait l'attention du vacancier migrateur. La légende de la bouteille d'or... à croire avec modération : https://cnabum.blogspot.com/2018/05/a-croire-avec-moderation.html
Dans les années 1960 l'hôtel s'agrandit
et déménage juste en face. La bâtisse à
colombage devient alors l'annexe de l'hôtel.
Toujours pas décidé ?
Sur la droite, face à ce que l'on devine être l'ancien
garage Citroën, dont on a aperçu la publicité
murale à l'entrée du bourg, des tables alignées
sur le trottoir appartenaient à l'Hôtel Restaurant
du Cygne, plus tard l'hôtel "Menuet".
Attenant au garage, l'hôtel du "Cygne" après
son déménagement, à laissé sa place
à l'hôtel Menuet.
Tous Artistes ! C'est ce que proposait, il y a quelques années
à Pouilly, l'artiste "Greemfeld", au travers d'une
expérience artistique baptisée "Eternity pour
toi". ...Allez ! je le vois à votre air, vous vous demandez si je n'ai pas un peu abusé du Pouilly fumé ? ;-) Jusqu'en 2010, on trouvait encore quelques plaques rouges disséminées
ça et là dans les rues de la ville, preuves tangibles
de l'émission universelle.
Pouilly sur Loire, et l’œuvre universelle : https://mapio.net/a/39340937/?lang=sk Continuons par l'artère principale dénommée
rue Waldeck-Rousseau. En face, le "Grand Café de France" et sa grande devanture de bois donnant sur la rue, occupé plus tard par le "Crédit Lyonnais" pour devenir aujourd'hui un commerce d'antiquité.
Dans le prolongement de l' Ecu de France, à
l'emplacement de l'actuel Centre des Finances on trouvait le "Café
Picault". Le quartier de l'hôtel de Ville a peu changé. Les cafés du "Centre" et du "Commerce" exercent toujours leur activité.
Dix mètres plus loin, on trouvait à
l'époque, le cœur même de Pouilly : "L'hôtel
Neuf", reconnaissable à son immense enseigne qui surplombait
la moitié de la rue.
Le parking au niveau de la Poste a été percé
plus récemment, on y trouvait jadis la station essence du
centre ville et l'entrée du parc pour les voitures des clients
de l'Hôtel Neuf. Heureusement, les transformations du centre ville n'ont pas trop
affecté l'ensemble architectural de la rue principale qui
conserve tout de même de belles maisons de ville, avec pierres
apparentes et balconnets en fer forgé.
Poursuivons. Un peu plus bas, à droite, un portail en pierre,
assez monumental, accueillait les voitures des touristes se rendant
à l'hôtel du "Grand Cerf", un autre établissement
réputé.
A peine quelques mètres encore. La maison au balcon et aux
jardinières, abritait jadis l'hôtel restaurant de "l'Espérance".
Avant de quitter le faubourg, une dernière station Ozo au
coin de la rue permettait de refaire le plein avec en prime, sans
suppléments de prix, le nettoyage du pare-brise et le contrôle
des niveaux.. Triste non ? Un petit détour vers la Loire ? Alors prenez immédiatement à droite sur 200 mètres, pour arriver au pont situé à égale distance de la source et de l'embouchure du fleuve.
En route - On quitte Pouilly sur Loire par l'avenue "de la Tuilerie" jalonnée de domaines viticoles et de belles maisons cossues le long d'une nationale 7 verte et ombragée.
Une belle route ombragée et une vieille institution sur le bord de la route, l'hôtel restaurant du Coq Hardi ancienne auberge du Relais Fleuri. https://lecoqhardi.fr/fr/
Coq Hardi ou Relais Fleuri ? Au commencement c'est l'auberge du Relais Fleuri qui accueille
les gourmets gourmands sur sa terrasse en bord de Loire à
Pouilly.
En 1950, Jean Boulicaut, patron du restaurant étoilé
"Le Coq Hardi" situé à Varennes sur Allier,
décide de déménager son établissement
à Pouilly sur Loire, afin de profiter d'une clientèle
plus bourgeoise.
En route -A la sortie de Pouilly, la D28A devient la D907 et continue tout droit en direction de Mesve / Loire.
De loin, on aperçoit un logo Shell, mais en vérité
c'est une station Avia. C'est le Relais des 200 bornes. Un Hôtel
– Restaurant années sixteens.
Voici ce qu'en dit le petit futé : Dernier relais hôtel situé sur l'ancienne Nationale
7, cet établissement, au charme désuet, vous offre
un accueil convivial pour un séjour "comme à
la maison",
Il faut dire que l'établissement a pas mal évolué au fil des décennies. A l'origine, au début du 20e siècle, la station
fait partie du réseau des "Relais Shell". En cela, le relais doit être rapidement identifiable de loin
par le conducteur. Hélas trop peu de photos attestent de cette époque.
Entièrement détruit, puis reconstruit (sans les bidons) après la seconde guerre mondiale, l'endroit devint le relais des 200 bornes... puisque nous sommes à 200 km de Paris. Comme la plupart des commerces hôteliers de Pouilly, l'établissement
ne résistera pas à la conjoncture économique
des années 1980. Shell n'en était pas à son coup d'essai en France,
et la station de Pouilly n'était pas une exception.
En 1998 Norev éditait une maquette en résine au 1/43e du Relais Shell de Pouilly sur Loire :
200 Km ! Nous voici donc arrivés au terme de
cette 4eme étape. Juillet 2013 / mise à jour août 2014 / septembre 2018/2021 |