ETAPE 5 : de Pouilly sur Loire à Magny-Cours, de 0200 à 0250 km de Paris.

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Plagny - La Vieille Poste - Magny Cours [fin d'étape]


Au rond point de la Première Armée Française la D 907 rejoint l'autoroute A77 que nous avions laissé à Varennes-Vauzelles et qui termine ici son large contournement de Nevers.
Continuons sur la D907 tout droit.

Nous voici à Plagny, petit port de plaisance en pleine campagne Nivernaise, étape de tourisme fluvial.

 


A Plagny, choisis ton camp : selon le bord de la chaussée où vous vous situez, la frontière c'est la route.

Plagny se situe au confluent de deux voies d’eau : le canal latéral à la Loire, et le canal du Nivernais.

C'est en 1837 que la canal latéral à la Loire a été ouvert à la navigation entre Digoin et Le Guétin (à environ 10 km au sud de Sermoise) et jusqu'à Briare en 1838.
La construction du canal, compte-tenu de l'ampleur des travaux et des techniques et matériels de l'époque dura 16 années.
La mise en service du canal attira une partie importante du trafic de la Loire (400.000 tonnes), favorisant ainsi le développement de Plagny, autour de la sucrerie, puis de la tuilerie.

En 1866, plus de 900.000 tonnes transitaient par le canal.
Il fut alors décidé de l'aménager pour en augmenter le gabarit en 1890.

Ces travaux furent terminés en 1898, offrant la possibilité aux bateaux fréquentant les grands canaux du Nord et de l'Est de naviguer jusqu'à Briare en empruntant le fameux pont-canal, ouvert à la circulation des bateaux dès 1896.
La majorité du trafic se faisait grâce au halage humain et animal. Puis, grâce aux évolutions technologiques, apparut la traction mécanique.
Le halage animal perdura jusqu'en 1972...
Aujourd'hui, les bateaux commerciaux ont faits place aux bateaux de plaisance.

Sources : http://lasermoisienne.fr/index.html

En route -

La route actuelle a été rehaussée et surplombe aujourd'hui la rue principale du bourg.
Une déviation aérienne en quelque sorte.
Le tracé original de la route nationale 7 passait évidemment aux pieds des maisons en contrebas.
La rue existe toujours et il est encore possible de l'emprunter sur 150 mètres.


L'entrée du Pays.. comme on disait avant. Même point de vue aujourd'hui. Image réactive.


Le café du canal en bordure le l'ancienne route, ici le temps s'est arrêté.


L'auberge "A l'ami Ernest", bon accueil, bonne table, bon gîte disait la pub.
Aujourd'hui c'est un peu moins vrai. Image réactive.


Plus tard, l'Ami Ernest deviendra l'hôtel du Nivernais. Image réactive.


Il reste des traces de l'ancienne activité de cette bâtisse.


Café -Tabac pour le conducteur, station service Antar pour l'automobile. Remarquez dans le fond, une station Azur. Image réactive.


Vue vers Nevers, la poste. Image réactive.


Entrée sud de Plagny, vue en direction de Nevers, station Azur. Image réactive


A la sortie de Plagny, une passerelle piétonnière surplombe et franchit la route :

- 4 avril 2003. Un pont entre deux lycées :

L´inauguration de la passerelle commune aux lycées de Challuy et Plagny marque la collaboration entre deux établissements à vocations agricole et rurale.
Le Conseil régional de Bourgogne a financé la réalisation d´une passerelle au-dessus de la route nationale 7, afin de permettre aux élèves des lycées agricoles de Plagny et de Challuy, de traverser sans danger, ces deux lycées ayant des structures communes d´hébergement, de restauration et de sport. Extrait du site : REUSSIR MACHINISME

Poursuivons.

Le carrefour suivant réserve quelque surprise à l'automobiliste distrait.
Voila-t-y pas que notre route vire subitement à gauche, sans crier gare.. ou presque..
C'est que l'autoroute A77, tout proche, ou plutôt ici son prolongement après Nevers (voie express RN 7), cherche une nouvelle fois à brouiller les pistes.


Bon alors on résume !!

Il y a donc cette nouvelle N7, en fait une voie express dans le prolongement de l'A77 qui contourne Nevers, mais aussi toutes les bourgades suivantes ..Challuy, Sermoise, Plagny, Magny Cours.
Il y a l'ancienne N7, rebaptisée D907 et que nous suivons depuis le début de cette étape.
Il y a enfin, la N7 originelle, le tracé d'avant les années 1950, qui se confond la plupart du temps avec la D907, mais qui parfois peut prendre le nom de Route de Paris.

Comment donc retrouver l'itinéraire original de la route bleue dans tout ce fatras ?


La D 907/N7 jouerait-elle avec les nerfs du conducteur ?

Comme souvent avec notre route, il ne faut pas chercher bien loin. Son parcours est en général rectiligne et traverse les agglomérations.
Si la route se met à dévier brusquement, c'est qu'il y a eu modification de son tracé originel.

Une vue aérienne confirmera ce précepte.


La route rectiligne est en fait balafrée par la voie express. Photo ci-contre réactive. (photo Noir et blanc 1957)
Aujourd'hui, le parcours est respecté sur 250 mètres rectilignes et s'interrompt avant le virage, barré par la voie express N7.


Un peu avant d'amorcer un virage, l'ancienne route rectiligne est arrêtée par le talus de la voie express. (photo Claude.K)

Revenons sur nos pas, franchissons les voies de la nouvelle N7 et prenons la direction de la peu engageante Chaume des Pendus.

Nous récupérons rapidement l'ancien tracé de la route au niveau d'un portail fermé qui semble protéger l'ancienne parcelle de la voie mythique.


L'ancienne route rectiligne réapparaît de l'autre côté de la voie express A77/RN7. Photo Claude.K

En route -

Un peu plus loin, quelques maison forment le lieu-dit "La Chaume des Pendus".
Voila bien un nom qui pourrait servir de titre pour un film d'horreur de série B ou un roman policier. En tous les cas, pas question d'y tomber en panne en pleine nuit. ;-)

En fait, les Chanoines de Challuy avaient droit de Haute Justice et l'on trouvait ici les "Fourches Patibulaires".
Gibets et Potences ornaient donc ce paysage champêtre, et les pendus restaient exposés à la vue des passants en guise de bienvenue au pays.


Une belle réclame peinte pour les sous vêtements Rasurel.
(Photo Claude.K juin 2016)


Peinture Valentine. Photo Claude.K


Hmm !! Courte paille à 18 km en direction de Nevers.
Il s'agit du Courte Paille de Pougues les Eaux. Photo JF Lobreau

La route de Lyon continue rectiligne, bordée sur la gauche par le parc et le bois de Faye, et sur la droite par la nouvelle N7.
Certains clichés Google, montrent la construction de la future voie express, mise en service en 2013.


Sur notre droite, la voie express RN7. Et en 2009 lors de sa construction. Image réactive.

Au niveau du virage, bien que rien ne soit indiqué, nous sommes à la Croix des Bois.
Impossible de trouver une carte récente répertoriant ce lieu, mais la carte d'état major de 1840 fera l'affaire.


Attaque d'une diligence par d'ancien soldats.
Gravure 18e siècle, Paris, Bibliothèque Nationale de France

Au XVIIIe siècle, ce secteur, appelé "La croix des Bois", est réputé très dangereux .
Non pas que le voyageur risque de s'y rompre les os sur un chemin pourtant mal dégrossi, miné par les pluies, ravagé par les profondes ornières que tracent les roues des nombreux chariots, diligences, et autres malles poste.

Non, en ce temps là, ce qu'il faut craindre ce sont les bandits de grand chemin, les brigands, mendiants et vagabonds en tous genre qui ont trouvé refuge dans les bois alentours.

Déjà au XVIIe siècles il est pour habitude que les soldats en garnisons dépouillent et assassinent les voyageurs.
Les déserteurs sont les plus à craindre, ils n'hésitent pas à s'allier aux mendiants ou même à la population riveraine qui vit dans le dénuement le plus complet en ces temps de famine, pour délester de quelques pièces les malheureux voyageurs ayant eu l'audace de s'aventurer sur les routes du royaume.

En 1664, malgré une ordonnance du tribunal de justice qui autorise "quiconque qui viendrait à surprendre sur la route de St Pierre le Moutier à Nevers, un voleur de grand chemin, à le capturer et à l'amener sur le champ en prison", le secteur de la Croix des Bois reste le théâtre de nombreux crimes de sang.

Afin d'améliorer l'image de la prévôté, et aussi d'assurer la sécurité des voyageurs, ordre est donné à la maréchaussée d'arpenter quotidiennement la route à cheval de St Pierre le Moutier à Nevers et d'y inspecter les tavernes des villages.
Six archers sont affectés à cette tâche.
Les bois qui longent la route sont coupés d'une quinzaine de toise (30 mètres environs) aux endroits jugés le plus dangereux, afin de dégager la vue des usagers de la route.

Un siècle plus tard, des procès verbaux attestaient toujours d'agressions de voyageurs à la Croix des Bois.
Aujourd'hui... évitez tout de même le pique-nique en bordure du bois on ne sait jamais...
Certaines légendes ont la vie dure.. ;-))

En route -

Depuis la construction de l'A77 et de son prolongement, le secteur est profondément chamboulé.
La D907 franchit une nouvelle fois la 4 voies.
Mais on peut encore aisément deviner le tracé de l'ancienne route.


Venant du Nord, la D907 longe la voie express avant de la franchir à nouveau,
en direction du sud. Image réactive avec un cliché de 1957.


Au croisement des 2 routes nationales 7. L'ancienne et la nouvelle.

Après le pont, c'est le hameau de la Vieille Poste avec son ancienne poste située dans la côte en bordure de route.


On s'en grille une ??

En route -

Le bourg de Magny Cours est dévié depuis 1957. Auparavant, la route nationale 7 traversait le centre du village.
A la bifurcation nous continuerons tout droit par la bien nommée Rue de Paris, afin de traverser l'agglomération, sur les pas du tracé originel.


Cliché aérien de la traversée de Magny Cours. Les flèches indiquent le sens Nevers vers Lyon.
Deux tracés au choix : par le centre du bourg (blanc) ou par la déviation de 1957 (jaune).


La bifurcation à l'entrée de Magny Cours. (Photo Claude.K)

Magny-Cours Km 0245


L'entrée du bourg par la rue de Paris. (Photo Claude.K)

Le village n'offre pas vraiment d'intérêt pour le voyageur de passage, hormis celui de parcourir le tracé originel de la RN 7.
Il conserve pourtant son authenticité et possède une belle collection de publicités peintes et de plaques émaillées.


"Perrier l'eau qui fait Pschitt", ce slogan donnera naissance à la marque Pschitt Orange ou Citron. Photo Claude.K
Au dessus (fond bleu) une publicité pour un coiffeur puisqu'il est question de cheveux...mais rien de bien identifiable aujourd'hui.

Sur un autre pignon de mur à droite, une réclame pour Dubonnet, une des publicités murales les plus récurrentes du bord de route.
Après ce matraquage publicitaire, le voyageur arrivé à bon port n'avait d'autre choix que de commander inconsciemment "du Bo, du Bon, Dubonnet" pour l'apéro du soir.


Le lierre commence à recouvrir partiellement la publicité. Photo Claude.K

En face, le mur d'un corps de ferme collectionne quelques réclames d'époque dont une pour Frigéco ou pour l' Hôtel de France à Nevers, cela bien avant sa fermeture définitive.


Quelques réclames d'époque sur ce corps de ferme. Image réactive.


Cadastre Napoléonien 1809 - 1857 : Cours-sous-Magny est rattachée à Magny-en-Rosiers en 1830.
La nouvelle commune prend le nom de Magny-Cours.

Le village ressemble à un de ces petits bourgs de l'intérieur de la côte Normande où se succèdent fermes, murets de pierres, prés et vergers.
La toponymie des rues nous renseigne sur la géographie : rue de Paris, rue du vieux Magny, ou sur la nature des activités qui s'y déroulaient autrefois : rue du relais de poste, rue des parsonniers (une communauté agricole au Moyen Âge), rue du fournil, rue du lavoir ou encore rue du puits.


Place de la Forge, l'hôtel restaurant La Renaissance. Image réactive.

Place de la Forge, L' Hôtel Restaurant "la Renaissance" toujours en activité, occupe depuis près d'un siècle les locaux d'un ancien relais de poste du XIXe siècle.


La Renaissance, vue en direction de Nevers. Image réactive.

Au carrefour, pas moins de 3 plaques Michelin nous rappellent qu'avant 1960, la N7 traversait le village de Magny.


Les plaques Michelin aux coins de la place de la Forge. Image réactive. Photos plaques Claude.K

Au stop devant l'actuelle pharmacie, poursuivons à gauche comme nous l'indique l'une des plaques.
La rue du vieux Magny est la rue commerçante où certaines enseignes, mêmes si elles ont changées de nom, exercent toujours leur métier depuis plus de 100 ans.
Par contre ne cherchez pas à manger au restaurant du Lion d'Or.


On y mange plus, mais l'enseigne perdure. Photo Claude.K


Vue de la Grande Rue, en direction de Nevers.
On remarque au fond l'enseigne du Café du Lion d'or, ainsi qu'une belle réclame pour Perrier, et toujours notre coiffeur.
Image réactive.

La ville laisse vite place à la campagne, toujours avec cette vague sensation d'être au milieu du bocage Normand.
Au prochain Stop, au niveau de l'ancienne station essence, la rue retrouve l'actuelle D907.


Vue en direction de Nevers. Jonction sud de l'ancienne route (à gauche) avec le D907 (à droite). Photo Claude.K

Voila bientôt 60 ans que le tracé s'est détourné du centre de Magny Cours.
L'occasion pour nous de partir maintenant à la découverte de cette déviation. Retour à la "bifur", avant Magny-Cours.

Cette fois-ci, continuons sur la D907 et laissons sur la droite, la Rue de Paris.


La signalisation n'a pas encore suivi, mais nous sommes bien sur la D907, ancienne N7 depuis 1957.
Depuis 2013-2014 une nouvelle nationale 7 a vu le jour. (visible au fond du cliché)
Les panneaux suivront sans doute la mise à jour...

Un large panneau publicitaire nous rappelle au bon souvenir du Circuit Automobile de Magny-Cours.
Si dans le bourg aucune référence n'y fait allusion, c'est pourtant ici que se situe le célèbre circuit de "Nevers Magny-Cours" qui accueillit de 1991 à 2008, le Grand Prix de France de Formule 1 .

Un peu d'histoire :

Le premier circuit, une piste de karting de 510 mètres de long, est créé par Jean Bernigaud, maire de Magny-Cours et propriétaire du terrain.
Une seconde piste de 2000 mètres de long est inaugurée en 1961, c'est le circuit Jean Behra (du nom du pilote français décédé en 1959)

En 1986, le conseil général de la Nièvre rachète à la famille Bernigaud le circuit qui fait alors 3850 mètres.
Un nouveau parcours de F1 est tracé et la piste est homologuée en 1989. Le circuit va alors accueillir les épreuves Françaises de F1.
La compétition du Bol d'or s'y déroule également à partir de 2000.

En 2005, le circuit est en faillite. En 2009 le Grand Prix de France est suspendu faute de promoteur.

A sa charge, le circuit est isolé en pleine campagne Nivernaise.
Les rares infrastructures hôtelières ne suffisent pas à héberger les nombreux spectateurs qui doivent emprunter des routes embouteillées les jours de grands événements sportifs et se loger loin du circuit.
Depuis 2010 l'autoroute A77 permet de désenclaver le circuit sur lequel se déroulent toujours pas moins de 17 épreuves annuelles.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Circuit_de_Nevers_Magny-Cours

Mais si vous avez le temps passez donc y faire un tour.

http://www.circuitmagnycours.com/


Embouteillage sur la Nationale 7 dans le sens nord /sud.
Jour de manifestation sportive au circuit, départ en vacances ou accident de la route ?


Mur peint pour un établissement hôtelier.


A la jonction sud des deux tracés.

La D907 rejoint rapidement l'ancien tracé.
A la jonction, on y trouve encore l'aire de l'ancienne station Avia et quelques belles publicités peintes qui prouvent que le secteur a connu des jours plus heureux.


L'ex station service à gauche, et son kiosque satellite à droite.


Les plaques de cuves prouvent même que c'était une ancienne station BP.

Des jours plus heureux, le secteur va peut-être en connaître à nouveau.

"Le maire de Magny-Cours a présenté le projet général d’aménagement des entrées ainsi que celui de la réhabilitation de la station-service qui deviendra une salle de spectacles-conférences-réceptions pour près de soixante personnes.
Il a bien précisé que c’était encore un projet.
Pour l’heure, ils aimeraient conserver la station pour son aspect extérieur et donner un air vintage à l’ensemble, fixé sans être figé dans l’époque héroïque de la RN7 d'autrefois. "

Extrait article du Journal du Centre 12 mai 2018.


Réhabilitation de la station service par l'agence Rocher Rouge paysagiste.

Des designers spécialisés dans le paysage Urbain se sont penchés sur la question, et après moult concertations, réflexions, diagnostics historico-écologiques, il en est ressorti un projet d'aménagement.
Dommage que Magny-cours n'ait pas opté pour la signalisation de la "Route Nationale 7 Historique" déjà adoptée par d'autres municipalités ayant à coeur la promotion de l'ancienne route.

De nouveaux totems "La Route Bleue Historique" font leur apparition en bordure de chaussée. Ils font partie intégrante de la rénovation du paysage urbain.


Magny se la joue perso avec cette nouvelle signalisation

On retrouve maintenant la jonction des deux tracés, et quelques murs peints "collectors" qu'il est temps d'immortaliser, car hélas la rénovation du secteur n'intègre nullement la restauration de ces publicités d'un autre temps.


Pas besoin de carbone 14 pour dater ces trois réclames.. elles sont antérieures à 1991, date de la tempérance Evin.
Heureusement que cette loi n'est pas à effet rétroactif, sinon je ne donnais pas chère de ces belles publicités encore assez bien conservées.


La première pub est la moins bien conservée, mais on distingue encore le goulot de la bouteille de St Raphaël. Photo Claude.K


Le second mur est en bien meilleur état, et la pub bien colorée. Le Vermouth viendrait de l'Allemand wermut qui signifie absinthe.
Par définition un apéritif à base de vin aromatisé. Photo Claude.K


Un dernier pour la route...
Le St Raphaël nous rappelle notre destination vers le sud.
Hélas la publicté a disparu lors d'un récent ravalement de façade
.
La municipalité préfère jouer la carte du vintage Américain, plutôt que de réhabiliter son réel patrimoine routier.
Photo Claude.K

Nous voila arrivé au quart de notre voyage.
Nous sommes à 250 km de la capitale, et en tous les cas à la fin de cette 5ème étape qui, je l'espère, vous aura donner l'envie de venir découvrir ce secteur assez méconnu de la RN7.

 


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décembre 2013 - mise à jour 2019