ETAPE 3 : de FONTENAY SUR LOING à BRIARE Le Canal - de 0100 à 0150 km de Paris.

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← Les Bézards (Cne de Boismorand) - La Bifur (Cne de Boismorand)


C'est reparti en direction de La Bussière à 10 km d'ici. Certaines images Google Street-View nous donnent un aperçu de la Sologne en période hivernale.
Avec les bas côtés enneigés, nous sommes loin des vacances d'été.

 


Ces panneaux version N7, sont depuis longtemps passés en version D2007.
Remarquez au passage la disparition des directions La Bussière /Briare/Gien
et la correction du kilométrage en direction de Nogent sur Vernisson,
pour le même emplacement.
Image réactive


Charmante toponymie pour ce Lieu-dit à la sortie de Nogent/Vernisson.

En route -

Sur la droite, on longe les étangs de loisir et de pêche de Nogent sur Vernisson.

Une petite station-service était implantée là depuis les années 60.
Transformée en casse automobile vers les années 90, son parc attirait toujours l'attention avec ses carcasses exposées à tous les vents.
Dans son enclot, à l'emplacement des pompes, dormaient sous les intempéries quelques respectables automobiles, toutes contemporaines des grandes heures de la Route Nationale 7 :
Deuch, Diane, 4 L, R 12, Opel Kadett, Simca Aronde, Jaguar XJ40... de quoi rejouer un bel embouteillage.
La casse est aujourd'hui fermée, et les vieilles dames ont définitivement évacué les lieux.


Carcasses de la route, dans un cimetière, quoi de plus normal !

Après plusieurs kilomètres en rase campagne, quelques habitations se profilent, nous voici au Hameau "Les Bézards" sur la commune de Boismorand.

Les Bézards Km 0134

En fait de hameau, il ne s'agit ici que de quelques maisons rassemblées principalement autour d'un simple carrefour. A peine entrevu, et déjà dépassé.
Pourtant le lieu mérite que l'on s'y intéresse quelque peu.
Déjà parce qu'à la grande époque de l'Âge d'Or de la route on y trouvait des hostelleries de renom, ensuite parce que ce carrefour fut le lieu d'un grave accident,
aujourd'hui ignoré de la plupart des automobilistes, mais qui longtemps marqua les esprits.

En route -

Sur la gauche, cachée par la végétation, une grande bâtisse au fond d'un parc, dont un container rouillé nous interdit désormais l'entrée.
Il s'agit du Château des Bézards, une ancienne Hostellerie de classe, qui n'est plus aujourd'hui qu'un fantôme du passé.
Un fantôme endormi, qu'un court instant nous allons réveiller.


L' entrée de l' Hostellerie du Château des Bézards, dont on aperçoit les cheminées au dessus de la cime des arbres.


Tout débute en 1840 où Mr Dominique Grenet, vigneron et marchand de vin, mais également maire de Ste Geneviève des Bois et conseiller général du Loiret fait construire, à l'emplacement de la ferme de l'ancien relais de poste, une imposante maison sur un terrain situé à proximité de la Route Nationale 7. (Depuis l’avènement du roi Louis-Philippe en 1830, les routes royales sont devenues des routes nationales.)

Cette demeure impressionnante par la taille, véritable petit Château contemporain, est revendu vers 1870 au Capitaine Louis d'Eichthal, qui s'y installe avec sa femme Amy Freeman d'origine Suisse et leurs trois enfants.
Louis est le fils du baron Adolphe d'Eichthal, célèbre homme d'affaires, homme politique, directeur de la Caisse d'Epargne de Paris et régent de la banque de France.
En 1876, Louis d'Eichthal devient maire de Ste Geneviève des Bois et conseiller général du Loiret.


La façade du Château des Bézards. On remarque sur la gauche une tente de camping, sans doute une des premières colonies de vacances.

Dès 1882, Amy Freeman organise avec Elise de Pressendé, qui œuvre pour la protection de l'enfance, les toutes premières colonies de vacances de France aux Bézards.
Ces colonies privées, placées sous l'égide d'un réseau d’obédience protestante : l'Oeuvre de la Chaussée du Maine, puis à partir de 1899 Israélite : l’Oeuvre Israélite des séjours à la campagne,
occupent la ferme et les terres du château.


Les enfants de la colonie occupés à nourrir les poules de la ferme du château des Bézards.

Amy Freeman décède en 1901, mais la famille d'Eichthal poursuit son oeuvre de bienfaisance aux vertus hygiénistes, religieuses et pédagogiques en continuant d'accueillir les enfants aux Bézards.
Louis d’Eichthal décède au château en 1912, la demeure est mise en vente et les dernières colonies de vacances se déroulent à l’été 1913.

Successivement centre d'apprentissage pour garçons, puis école hôtelière au cours des décennies suivantes, le château est finalement racheté en 1964 pour se métamorphoser à nouveau et accueillir en 1966,
les premiers clients de "L'Hostellerie du Château des Bézards". Une Hôtellerie de luxe.


L'Hostellerie du Château des Bézards à la grande époque.

Souvenirs :
Christian D. se souviens : je passais tous mes étés, disons de 1965 à 1975 à Ferrières en Gâtinais.
J'ai dû aller au château des Bézards avec mes parents, passer un après-midi pour profiter de la piscine.
Je pense que l'Hostellerie venait d'ouvrir, ou peut-être était-ce après une rénovation. C'était tout neuf et magnifique.
Par contre, ça n'avait pas la même réputation que l'auberge des templiers, en face.

Après un sinistre survenu sur la toiture en 2001, suivi d'un redressement puis d'une liquidation judiciaire de l'exploitant, l'Hostellerie ferme définitivement ses portes et semble depuis à l'abandon.
Ouvert à tous les vents, le château va devenir un lieu d'exploration urbaine, paradis des graffeurs et autres squatteurs.


50 années séparent ces deux photos prisent dans la salle du restaurant de l'Hostellerie.
On reconnaît tout de même le placage bois, le plafond de poutres, le motif de la tapisserie au dessus de la cheminée
et le carrelage au sol.


Tennis, Piscine, Bonne table, Parc et Jardins en bordure de RN7:
Les Grandes Heures de l' Hostellerie du Château Des Bézards. Image réactive.

Aujourd'hui, on pourrait appeler ça les "Heures Perdues du Château des Bézards",
comme une impression de gâchis.


L'incendie s'est déclaré peu après 1 heure du matin, ce vendredi 6 septembre,
mobilisant une soixantaine de sapeurs-pompiers. © adrien maridet
Photo La République du Centre

Septembre 2019 : hélas un incendie ravage ce qu'il restait des bâtiments, anéantissant ainsi tout espoir de voir un jour renaître l'Hostellerie du Château Des Bézards.

Source et inspiration : https://medium.com/carnet-dutopies/hostellerie-des-quatre-singes-ff4bf8fdb600

Tout sur Louis D'd'Eichthal : https://www.larep.fr/sainte-genevieve-des-bois-45230/actualites/la-vie-trepidante-de-louis-deichthal_13846551/

En route -

Vous n'avez rien remarqué ? Il se passe tout de même de drôles de choses à proximité du container....ou peut-être même à l'intérieur... ne traînons pas !


Une chouette idée de visite... https://www.museeducirqueetdelillusion.com

Quelques mètres plus loin, nous voici au cœur du hameau des Bézards, à la croisée des chemins, en l’occurrence ici au carrefour de la D2007 avec la D56.
Le hameau semble aujourd'hui fantomatique.
C'est que depuis des lustres, il a désormais franchi l’indicible frontière du temps à jamais perdu.


Les Bézards, Route Nationale 7. Image réactive.

Comme pour parfaire l'étrange mélancolie du lieu, une petite stèle nous rappelle un triste événement qui se déroula ici même, le 20 janvier 1949.

A ce carrefour, le 20 janvier 1949, Jean-Luc Michelin au volant d'une Bugatti et circulant sur la Nationale 7 vient s'encastrer sous un camion qui débouchait de la D56.
L'accident est terrible. Jean-Luc Michelin, ses deux enfants et la bonne qui les accompagnait sont tués sur le coup.
Mme Michelin n'est que légèrement blessée.

Bien cachée par la végétation, selon la saison, une stèle commémore l'accident.
Le petit monument élevé sur le lieu de la tragédie représente quatre croix symbolisées, une pour chaque décès de cette sombre journée.


Voici la stèle originale. Sans indication aucune sur l'accident.

Non loin de là, à moins de 6 km, se trouve le manoir du célèbre, en son temps, animateur de télévision Guy Lux.
Laissé à l'abandon depuis son décès, le château, qui dit-on serait hanté, est aujourd'hui le repère de nombreux chasseurs de fantômes et autres visiteurs nocturnes.

A droite, si le cœur vous en dit, mais surtout si votre portefeuille vous le permet, voici l'Auberge des Templiers, depuis toujours pensionnaire sur la Nationale 7.

Relais de poste jusqu'au milieu du XIXe siècle, le bâtiment originel, bâti en 1690 et reconstruit en 1799 après un violent incendie, est aménagé en Hostellerie par la famille Dépée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en 1946.
À cette époque Jacques Dépée est le maître des lieux.

En 1954, l'Auberge des Templiers figure parmi les huit maisons fondatrices de l'association hôtelière des « Relais de Campagne », tous situés en bordure de la Route Nationale 7,
association professionnelle qui, en 1975, devient les Relais & Châteaux, accompagnant l'expansion de celle-ci.

S'ajoutant au bâtiment initial caractéristique de la région naturelle de Sologne, avec sa façade à colombages et ses briques roses, six autres demeures sont construites (cottages, gentilhommières et chaumières) dans un parc aux chênes centenaires.

Dans les années 1970, Philippe Dépée prend la succession de son père épaulé maintenant par son fils Guillaume.

Le restaurant est étoilé au Guide Michelin dès les années 1950.

Source Wikipédia

Site Internet : http://www.lestempliers.com/fr/index.php


Scène de la vie quotidienne aux Bézards au début des années 1930. Une Peugeot 201 au ravitaillement.
Face au Relais des Templiers, la maison Tagot était autrefois un commerce important pour les voyageurs de la route.
Buvette, terrasse, restaurant, épicerie. Avec l'apparition des premières automobiles, le commerce se spécialise dans la distribution d'huile et de carburant.
Hormis le Logo Texaco, on distingue celui de la Compagnie Industrielle des Pétroles (CIP), ainsi que des caisses d'huile Mobiloil.
Difficile de retrouver l'endroit aujourd'hui, mais il existe toujours.

Image réactive.

En route -

A la sortie du hameau, on trouve encore traces d'anciennes stations service, souvent reconverties en garage ou en centre d'occasions automobiles.


Sur la gauche, en quittant les Bézards, la famille Ruby ouvre une Station Service Esso en 1953. Image réactive.

Dès la sortie des Bézards, on retrouve rapidement les grands bois de Sologne sur près de 2 km de route rectiligne.
Le Val de Loire ne manque d'ailleurs pas de nous rappeler, au travers d'un panneau signalétique, les valeurs de son patrimoine régional.


Notre route ne passera pas par Gien, mais de notre côté nous pourront également visiter un château,
un musée de la pêche, et à défaut de faïencerie un musée des émaux...à suivre prochainement...

Nous ne passerons pas par Gien, car notre route ne vas pas tarder à bifurquer.
Nous arrivons à la "bifurcation", plus communément appelée "La Bifur" par les professionnels de la route des années 1950.

 

La Bifur Km 0137

C'est ici que la Nationale 7 bifurque vers Nevers, abandonnant la direction de Bourges qui se poursuit par la Nationale 140.
Depuis 2005 un rond-point remplace le carrefour en Vé, qui était pour le moins dangereux, malgré la présence d'un échangeur routier dès le début des années 1960.
Difficile d'imaginer à quoi pouvait bien ressembler le secteur avant ces années 1960, les photos sont plutôt rares.

Nous sommes au lieu-dit "Le Poteau" à Boismorand.
Le toponyme pourrait désigner un poteau indicateur planté là, à la croisée des chemins, mais cela n'est que pure hypothèse.
Quoi qu'il en soit, 150 mètres avant la bifurcation, l'automobiliste trouvait en bordure de route le "Relais du Poteau".
Implanté vers les années 30, son emplacement se devine toujours aisément aujourd'hui, mais ce n'est plus un relais routier.


Les débuts du Relais du Poteau. Bar Restaurant et Station Essence.
100 ans plus tard, le lieu existe toujours, mais le pavillon détruit a été reconstruit en 2006. Image réactive.

En avril 1952, la famille Suard, originaire de Nogent sur Vernisson, achète la petite station service du Poteau à Boismorand, pour y créer un véritable Relais Routier et Station Service 24h/24.
Pour l'occasion, deux serveuses, Odette et Janine viendront prêter main forte à cette nouvelle entreprise.


Les propriétaires du Routier et leurs deux serveuses en terrasse vers 1958. Carte de la license du Relais Routier à partir de 1952. Station Essence Cremine.
Documents et souvenirs Christian Suard.

Durant ces années fastes, lors de leur passage au relais, de nombreuses vedettes de l'époque auront la gentillesse de dédicacer une photo au couple de propriétaires.
Ainsi des cartes photos dédicacées d'André Verchuren, de Severiano Alvarez, de Gus Viseur, de Robert Graham ou des célèbres frères Monneret, viendront orner les murs de la salle de restaurant.

Autant d'anecdotes qui nous replongent dans les souvenirs désuets d'une époque révolue.
Comme ce jour où le célèbre coureur cycliste Louison Bobet, tombé en panne d’essence avec sa Versaille Marly, viendra demander de l'aide au Relais.


Les cartes et photos dédicacées. Documents Christian Suard.


Ravitaillement au Relais du Poteau pour Le SOMUA de "Dudu" Pion, qui se prépare pour une longue route de nuit vers la capitale.
Le relais restait ouvert 24h/24.
Document photographique Christian Suard.


Les accidents au croisement des deux routes nationales ne sont pas rares à cette époque. Documents Christian Suard

Un carrefour particulièrement accidentogène, directement lié à la configuration du lieu.
De longues lignes droites en plein bois, et soudain, ce carrefour, mal signalé, pas éclairé, où vont se rencontrer deux routes nationales.
Au début des années 60, un échangeur routier composé de lignes blanches, de bornes et d' îlots en béton, viendra sécuriser le croisement.


Au début des années 1960 il y a du nouveau à la Bifur.
Le Relais du Poteau (ici au premier plan) passe sous l'enseigne Azur, et un nouvel établissement - Snack Bar - station Shell - s'est installé au centre du Vé à la fin des années 50.
Le carrefour quant à lui est aménagé pour plus de sécurité. Document Christian Suard.


Panorama du carrefour en 1950. A droite la RN140 vers Bourges, à gauche la RN7.
Au milieu, les murs Michelin indiquant les deux directions, derrière un panneau du Syndicat d'initiative de Montluçon vantant les mérites de la route médiane.
A gauche et de dos, un panneau Michelin pour le sens des retours. (Il y en avait également un à l'extrême droite non visible sur ce cliché)


Murs Michelin originaux à la Bifur en 1950.


Carte routière et panneau implanté à la Bifur vers les années 50.

A l'instar du comité touristique basé à St Etienne et chargé de la promotion de la Route Bleue sur l'itinéraire Paris - Côte d'Azur par St Etienne,
le syndicat d'initiative de Montluçon faisait la promotion de la route Médiane, sur l'itinéraire Paris - Côte d'Azur par Le Berry, Le Bourbonnais et L'Auvergne pittoresque.
Des cartes furent éditées, et un large panneau promotionnel implanté à la Bifur au départ de la N140 informait les automobilistes.


Des affiches en papier en guise de panneau directionnel.
Il s'agit là du
Prototype de panneau Michelin à l'essai dans les environs de Clermont-Ferrand.

A la fin des années 1950, un tout nouveau restaurant routier / Station Shell est construit au milieu du Vé que forment les deux routes nationales.
L'établissement se nomme "Bifur".

..

 

 


Ford Vedette à la Bifur. Diorama route bleue collection Altaya,
Panneau selon le prototype Michelin.

Le carrefour de la Bifur, vers 1959.

 

 

Ci-contre :

En 1960 le carrefour est aménagé, mais reste dangereux. On retrouve le Relais du Poteau, station Azur au premier plan, et le Snack Bar Bifur, station Shell à l'intersection des routes nationales 7 et 140. Document Christian Suard.


Aujourd'hui La Bifur ne fait plus station service, mais on y mange toujours..


En route -

Le coin de La Bifur est lui aussi marqué par la prostitution en bord de route.
La façon dont sont garées les camionnettes sur le bas côté ne trompe personne.
Assurément les fées des bois sont au travail.

29/09/2010 De la Bifur à la Commodité : le ballet des prostituées prend de l'ampleur :

Déposées au matin, les jeunes prostituées venues manifestement encore des pays de l'Est passent la journée sur les bords de l'ex RN 7,
entraînant des mouvements de circulation inappropriés de la part des clients et automobilistes sollicités : arrêt brutal sur le bas-côté, retour sur la chaussée sans précaution, demi-tour sur la N7, etc.
Maires des communes et riverains de ce manège n'ont pas manqué de dénoncer encore une fois auprès des forces de l'ordre et des autorités judiciaires cette nouvelle recrudescence de prostitution
qui entraîne un problème de salubrité à chaque entrée de bois ou chemins communaux que les municipalités ont tenté de barrer en vain.

http://www.lejournaldegien.fr

Et c'est reparti pour la traversée des grands bois. Ceux de Villedragon sur notre gauche et les bois du Moulin sur la droite.


Relais routier fermé... et ce petit air de Serge Gainsbourg qui s'invite soudainement, l'ami Chaouette me fait la tête.... ;-))

Un peu plus loin, une ancienne station service solitaire à l'enseigne défraîchie. L'établissement ressemble maintenant à ces nombreux "Drive-in" abandonnés qui jalonnent la route 66.
Une certaine mélancolie se dégage du lieu que l'on dirait tout droit sorti d'un épisode de la série "Des Envahisseurs". Ambiance télévisuelle au rendez vous.

La Bussière et son château sont annoncés sur la gauche.
Comme pour Nogent sur Vernisson ou encore Montargis, la ville de La Bussière est aujourd'hui contournée.

Le projet de déviation de La Bussière date du 22 août 1958 et fut validé par décision ministérielle le 10 avril 1959.
Le projet initial ne comportait alors qu’une simple chaussée à 2 voies, d’une largeur de 7 m.
Le projet subit par la suite quelques modifications pour permettre un passage à 10,50 m de la chaussée dans une phase ultérieure.
La déclaration d’utilité publique est intervenue quelque temps plus tard le 6 novembre 1962.
L’ouverture de la déviation se fit finalement directement à 3 voies avec un profil de 10,50 m et eut lieu en deux temps.
Elle ouvrit dans un premier temps dans le sens Paris – Province le 12 décembre 1968 puis dans les deux sens de circulation le 19 décembre 1968. (Renseignements wiki Sara / Frantz58)


A droite on poursuit le contournement de La Bussière par la D2007, à gauche le tracé original vers La Bussière.

Avant de découvrir le tracé original, poursuivons sur le tracé actuel D2007 qui depuis 1968, contourne la ville par l'ouest, en direction de Briare, Bonny et Cosne sur Loire.
Nous sommes en plaine.
Sur la gauche on aperçoit le (très) long muret qui clôture le parc du château de La Bussière également appelé le " Château des Pêcheurs".
A l'époque on ne lésinait pas sur les moyens.


A la sortie de La Bussière, par la D2007, en direction de Briare.

La nationale/ D2007, est traversée par la D 43 puis un peu plus loin par la D 622 qui rejoignent toutes deux la ville de Gien.
Quelques habitations apparaissent sur la gauche, puis la D 2007 fusionne avec la D 707 et retrouve ainsi son tracé historique.
Le contournement de La Bussière prend fin ici, nous sommes à la jonction de sortie des 2 tracés.

 


La Suite de l'étape 3


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