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1 /3 Briare le Canal (départ) - Châtillon sur Loire - La Poste (Cne d' Ousson sur Loire) - Bonny sur Loire - Neuvy sur Loire → |
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Au carrefour suivant voici le "Relais de Châtillon"
relais routier, "avenue de la gare" sur la commune de Châtillon
sur Loire.
La gare ferroviaire, que l'on peut toujours apercevoir
au fond de l'allée, est ouverte en 1861, mettant Châtillon-sur-Loire
à trois heures de Paris.
Après la gare de Chatillon sur Loire, sur la
droite, le voyageur d'aujourd'hui aura bien du mal à se replonger
dans un passé désormais oublié.
En route –Un peu après la discothèque Le Zizax, voici : "La Poste" sur la commune d'Ousson sur Loire.
La Poste, commune d'Ousson sur Loire Km 0154
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Et au hameau de "Maison Seule"....
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Voici sur la droite les "Jardins de la Loire",
une résidence pour personnes âgées.![]()
Si je m'attarde quelque peu sur cet établissement, ce n'est
pas pour vous inciter à visiter cet ehpad de nouvelle génération,
mais pour vous faire remonter le temps.
Le motel du Val de Loire, à Bonny sur Loire.
Pour ceux qui s'en souviennent encore, on trouvait anciennement
à ce même emplacement, le "Motel du Val de Loire",
un établissement reprenant tous les codes du Motel américain,
proposant 25 chambres de plain-pied à ses débuts en
1960 puis 30 appartements en 1970.
Un bar, un restaurant et à l'entrée une station service
venaient parfaire le rêve américain. Pour toute réservation
téléphonique demandez le 62 à Bonny.
Le concept importé du motel à la mode US était
encore rare à l'époque sur nos routes.
Les voyageurs de la N7 tentaient là une expérience inédite
où flottait comme un petit air de route 66, made in France.
Le Motel cessera son activité au début des années
1980.

Station service du Motel en bordure de RN7, même lieu aujourd'hui.
Image réactive.

Le principe du Motel : on gare sa voiture face à la porte
de sa chambre d'hôtel.

Bonny sur Loire est annoncée sur la gauche
Bonny sur Loire se profile, on aperçoit au loin le clocher de son église côtoyant les tours de la centrale EDF de Belleville sur Loire.

Clocher et centrale EDF
En route -
Bonny est détournée depuis les années 1980, nous emprunterons l'ancien tracé par la suite.
Le projet de déviation de Bonny-sur-Loire initié
en 1960, fut grandement revu en 1974 pour permettre le passage d’une
autoroute sur son tracé.
Lors de sa réalisation, le projet fut finalement phasé.
La première phase était constituée d’une
unique chaussée bidirectionnelle de 7 m. La seconde phase qui
correspondait à la phase définitive restait quant à
elle inchangée : une 2x2 voies à caractéristiques
autoroutières.
Les travaux de la première phase furent terminés en
juin 1983, la seconde phase ne fut en revanche jamais réalisée
et à ce jour n'est plus d'actualité.

2 juin 1983, inauguration de la déviation.
C'est donc sur les 2 voies bidirectionnelles de la première
phase du projet de déviation que nous poursuivons notre trajet.
Le contournement se fait par l'ouest de la ville.
Entre deux bosquets, le bourg apparaît sur la gauche, bucolique
à souhait.
La suite de la déviation n'est qu'une rapide traversée
de prairies.

Quelques kilomètres plus loin, un simple panneau annonce notre
sortie du département du Loiret. Un autre notre entrée
dans le département de la Nièvre en région Bourgogne
Franche-Comté.
Il fut un temps, certes lointain, où la borne limite de département
était fixée à l'extérieur du parapet du
pont, surplombant dangereusement la petite route de Beaulieu qui marque
la frontière entre les deux régions.
Celle-ci a complètement disparu aujourd'hui..
Au fond, la D907, tracé historique de la N7, et l'ancienne
borne de délimitation du département, toujours en place
aujourd'hui.
Au premier plan la N7, contournement de 1983, et l'emplacement de
la borne limite de département, accrochée à l'extérieur
du parapet.
(merci à Xavier pour la photo de la borne suspendue http://bornededepartement.free.fr)
La RN7 retrouve la D907, nous sommes à la sortie de Bonny
à la jonction avec l'ancien tracé.
Il est temps à présent de découvrir cet itinéraire
historique. Retour sur le parcours original à l'entrée
de Bonny sur Loire.
Prendre cette fois-ci à gauche en direction du bourg. L'ancien tracé de la RN7 est aujourd'hui désigné par la D907.
Bonny sur Loire, par l'ancien tracé
Km 0160
http://www.bonny-sur-loire.fr
A la Renaissance, du fait de l'ouverture d'un
relais de poste à chevaux sur l'itinéraire Paris
– Lyon, de nombreuses hostelleries verront le jour au cœur de
la ville. Le négoce du vin, l'un des principaux commerce,
va bon train. Touchée par la Peste, puis par la famine
à la fin du XVIIe siècle, Bonny, ville de garnison,
reste encore une ville d'étape (s'y arrêteront
Racine, des pèlerins pour Rome, des artisans saisonniers…).
Le XVIIIe siècle va porter un coup décisif
à Bonny. La crue de la Loire en 1707 anéantit
les infrastructures. Source et extraits : Pour en connaître plus sur l'histoire de Bonny.
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Franchissons la mini zone d'activité commerciale pour nous retrouver sur la "Grande Rue". Sur la droite un garage Renault, le garage Parot ouvert depuis 1935 sur la Nationale 7.

Le garage Parot à l'entrée du bourg. Photo n&b
extraite du site
http://www.garage-parot.com. Image réactive.
Un peu plus loin, un second garage, le "Garage du Centre", confirme qu'anciennement de nombreux automobilistes passaient par le centre de Bonny.

Une centaine d'année sépare ces deux vues, mais le quartier
reste encore reconnaissable, non ? Image réactive.

Après le garage Parot... le Garage Gateau, à l'emplacement
exact de l'actuel garage du Centre.

Le "Garage du Centre" sans les pompes à essence
![]()

La Nationale 7 à l'entrée nord de Bonny. On distingue
le Garage du Centre, à l'époque station BP.

Publicité murale pour Garden Center, et en dessous, l'
Auberge de Batilly.

La montée nord vers l'église. Image réactive.
Après la petite montée par le nord, nous voici au pied de l'église St Aignan : Classée Monument historique, l'église Saint Aignan témoigne du passé prestigieux de Bonny sur Loire, cité fortifiée dotée d'un prieuré, lieu de passage de plusieurs rois de France et de séjour des mariniers de Loire qui dégustaient le petit vin local déjà renommé. Peut-être sise à l'emplacement d'un sanctuaire voué à Saint Aignan, l'église est entourée d'un cimetière occupé depuis l'époque médiévale jusqu'au milieu du XIXème siècle.
Extrait du site : http://www.bonny-sur-loire.fr/index.html Pour en savoir plus : Inventaire du petit patrimoine de Bonny : http://cfpphr.free.fr/bonnysurloire.htm |
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Eglise de Saint Aignan.

Mosaïque sur le mur de l'église. Photo J.F Lobreau
Sur un mur, non loin du parvis de l'église, de beaux restes pour une belle publicité murale qu'il était temps d'immortaliser.

Jusqu'en 2011, on pouvait admirer cette publicité peinte
et sa plaque émaillée intégrée,
pour l'Huile Renault Spéciale Sport Supra. Image réactive

Pendant prés de 45 ans personne n'avait touché à
cette publicité ni à cette plaque émaillée.
C'est hélas chose faite depuis.

Vue aérienne orientée Nord (haut) / Sud (bas)
et la nationale 7 qui serpente au centre.
Parole de camionneur !
Bien avant la déviation du bourg, lorsque l'intégralité
du trafic routier passait par l'étroite rue centrale, des
centaines de camions se croisaient ici quotidiennement, arrachant
au passage le revêtement des façades noircies par les
gaz d’échappement.
Imaginez la vie des habitants arpentant dangereusement les minces
trottoirs de la Grande Rue, le long du flot incessant de circulation.
Imaginez les murs crasseux, les nuisances sonores et olfactives
qui vous agressaient aux abords des boutiques qui jalonnaient la
rue.
Imaginez les difficultés rencontrés par les chauffeurs
routiers, qui devaient ici redoubler de vigilance pour ne pas heurter
un passant étourdi, un véhicule mal garé ou
une enseigne de boutique empiétant sur la chaussée.
Et c'était sans parler des difficultés rencontrées lors des croisements de ces mastodontes, qui obligeaient souvent à plusieurs manœuvres délicates... sans direction assistée.
Aujourd'hui, l'ambiance est tout autre.
Les commerces ont pratiquement tous baissé
le rideau.
La ville semble s'être brutalement vidée de ses habitants
et de son âme.
Une curieuse impression règne ici, comme un vague sentiment
de désolation.
Descendez la Grande Rue un dimanche pluvieux en soirée, vous
devriez ressentir assez bien l'esprit mélancolique du lieu.

La Grande Rue n'aime pas le changement. La preuve ?
Notez l'emplacement de la boîte aux lettres resté inchangé
depuis des lustres. Image réactive.

Photo JF Lobreau
Remarquez les portes cochères arrondies et les œils de bœuf caractéristiques des habitations du coin.
Porte cochère et petit œils de bœuf, dans la "Grande
Rue" agréablement fleurie.

La patine du temps fait son office sur cette façade de
commerce désuet.

La traversée de Bonny avant la déviation /Même
lieu aujourd'hui. Image réactive.

La grande rue, vue en direction de l'église
La Grande Rue est légèrement vallonnée,
elle descend puis remonte doucement. Justement sur la hauteur, voici
la place du village, avec ses commerces actuels. ![]()
Une bouffée d'air dans le vague à l'âme ambiant
de la Grande Rue.
Avec son "Grand café", son office du tourisme, sa
pharmacie, sa banque et sa mairie, le coin vient contrecarrer ma première
impression. Non ! la ville n'est pas morte.
La halle sur la place a certes disparu depuis longtemps,
les époques ont changées, mais les voitures se garent
toujours sur cette place commerçante.
La place Beaupin.

Ambiance seventeen, Place Beaupin.
A gauche, une publicité peinte pour Evian, faite pour être
vue de loin. Image réactive. Photos Claude.K.
Plus loin, à l'angle du carrefour avec la rue Jean Jaurès,
voici l'hôtel des Voyageurs, une ancienne bâtisse du début
du siècle dernier ayant toujours été exploitée
en hôtel-restaurant gastronomique.
Attention, après vingt ans de bons et loyaux services à
la tête de l'établissement, Philippe et Laurence Lechauve
quittent "les Voyageurs" et leur resto gastronomique pour
ouvrir "le comptoir des voyageurs" dans la galerie marchande
du Super-U.

Depuis plus d'un siècle sur la nationale 7,
l'hôtel des Voyageurs propose le gîte et le couvert. Image
réactive.
Poursuivons de quelques mètres encore...
A gauche l'ancien bâtiment de la Poste.
En 1880, on disait P&T, pour Postes et Télégraphes,
puis à partir de 1925, PTT pour Postes, Télégraphes
et Téléphones, pour revenir en 1985 à P&T,
Postes et Télécommunications.
Sur le ton de la plaisanterie on utilisait parfois l'acronyme détourné
de PTT pour Petits Travaux Tranquilles.
La réforme de 1990 scindera l'administration en deux entreprises
publiques : La Poste et France Télécom.

Bonny sur Loire, La Poste et la RN7. Image réactive
Une envie de farniente ? Un trop plein de N7 ? Prenez
donc immédiatement à droite, vers le camping et partez
musarder le long de la Cheuille, la rivière qui serpente en
contrebas.
Le coin y est charmant. Deux ponts franchissent le petit cours d'eau.
Le premier pont a conservé ses boute-roues en pierre, qui permettaient
de protéger le parapet des moyeux de roues et éventuellement
de remettre dans l'axe les voitures à cheval.

Le pont sur la Cheuille, jalonné de boute-roues. Au fond
passe la N7.
Non loin de là, à proximité du sentier des remparts,
le Pont aux Sœurs, date de la Renaissance.
Le pont aux Sœurs.
Après cette petite pause verdoyante, reprenons
notre route.
Face au supermarché, l'emplacement de l'ancienne gendarmerie,
reconnaissable aux deux portes cochères conservées.
La gendarmerie flanquée de ses deux porches. Image réactive.
Vers les années 1950, jouxtant la porte cochère de la gendarmerie on trouvait le Café de la route Bleue.

Le café de la route bleue, immage réactive.
Ensuite, la ville change de physionomie au fur et à
mesure que l'on s'éloigne du centre. Fini les maisons de ville,
le quartier accueille maintenant de grosses villas bourgeoises.
Voici la fabrique de poterie des célèbres "Grès
de Bonny" ouverte en 1881.
Fabriqués de façon traditionnelle et manuelle, les Grès
de Bonny perpétuent la fabrication des grès dits "flammés",
aux émaux de grand feu, contrastés et uniques.
Quand je dis : "Perpétuent", je devrais plutôt
dire :"perpétuaient", car depuis 2014 s'en est bien
terminé des grès de Bonny.
En juin 2018 avait d'ailleurs lieu la vente aux enchères des
50 000 pièces restantes de la fabrique moribonde.

Passage devant la fabrique de poteries
Au carrefour suivant, la villa "Bon accueil", villa typique des faubourgs à la sortie de Bonny.

La villa "Bon Accueil" et son kiosque en 1908, image
réactive.
Apparemment, quelque soit l'époque, le carrefour était assez dangereux, si l'on en croit les clichés pris juste au même endroit.
Face à la villa Bon Accueil. Photo borne JF Lobreau. Image
réactive
Avec ses villas cossues d'un autre siècle qui
ne feraient pas tache sur la côte Normande, le faubourg dégage
un parfum d'art nouveau.
Difficile d'imaginer le flot de vacanciers venir perturber la quiétude
de ce quartier paisible et aujourd'hui un rien désuet.
Nous sommes maintenant rue du "Faubourg de la Villeneuve".

Rue du Faubourg de la Villeneuve, même point de vue, en
direction de Bonny. Image réactive.
Passons devant le garage Du Roy, et admirons plusieurs publicités peintes avant de quitter Bonny.

Un ancien garage à la sortie de Bonny sur Loire..

Quelques murs peints devenus indéchiffrables.
Entrée sud : La fréquentation de la route justifiait
la multitude de publicité.

Toujours visible dans le sens des retours.
Quittons Bonny sur Loire sur une note plutôt potache avec cette devinette : savez-vous comment se nomment les habitants de la commune de Bonny sur Loire... ?
Voici la réponse que n'aurait pas reniée Daniel Prévost
et Pierre Desproge dans l' émission TV culte du Petit Rapporteur,
pour ceux qui s'en souviennent encore..
http://www.annuaire-des-villes.com/comment-appelle-t-on-les-habitants_bonny-sur-loire_dep_45.html
...
Bon voila, c'était la minute potache de cette étape.
50 mètres après la sortie de Bonny, voici à gauche,
la borne délimitant le département. Nous quittons le
Loiret pour entrer dans la Nièvre en région Bourgogne
Franche-Comté. ![]()

La borne de délimitation du département et une borne
hectométrique..
L'ancien tracé D 907 passe ici en sens unique pour rejoindre le tracé actuel RN7, qui à l'entrée du département de la Nièvre perd son appellation de RN 7, pour conserver celle de D 907. Vous suivez ?
Bref.. poursuivons donc sur la D 907.
En route -
Les cheminées de la centrale électrique se rapprochent.
Nous voila en région Bourgogne. ![]()
Un peu plus loin, une stèle sur la droite et des panneaux
informatifs font la promotion du département de la Nièvre.

Bienvenue dans la Nièvre http://nievre.fr
Sans encombre, nous arrivons rapidement à Neuvy sur Loire.

Un double panneau annonce Neuvy sur Loire.

A l'entrée de Neuvy, une casse de tracteurs agricoles
Passons devant la casse de pièces détachées pour tracteurs anciens de toutes marques, dont l'enseigne est un ....tracteur. http://www.pieces-tracteurs-shop-agri.com/
Au carrefour de l'Europe, à hauteur du rond-point, trône la statue d'une Vierge qui marque l'entrée de l'ancien "quartier du Port" qui s'étendait sur notre droite jusqu'au quai de Loire.
"Neuvy sur Loire connut son apogée entre 1800 et 1944, notamment grâce à la navigation ligérienne.
Son port était si réputé pour le chargement et le transport des poteries de la Puisaye, que la cité était parfois surnommée Neuvy les Pots".
Extrait feuille périodique d'information Histoire Locale n°1198 19/09/2013.
Ici aussi, la RN 7 a été déviée
de son parcours initial, lui même plusieurs fois dévié
au cours des siècles, comme nous le verrons plus loin.
Mais avant de découvrir le tracé historique, restons
sur l'actuelle D 907, bretelle de route canalisée entre Loire
et voie ferrée, qui contourne Neuvy par l'ouest depuis 1981.

01 - L'entrée de Neuvy en 1961 lorsque la nationale 7 (au
premier plan) passait encore par le centre-ville.
02 - Même lieu aujourd'hui. A partir de 1980, le quartier sera
entièrement réaménagé pour faire place
à l'actuelle rocade de contournement D 907/N7.
Même la statue de la vierge, qui marquait l'entrée du
quartier du port, sera amenée à traverser la rue.
Image réactive.
Des études, des projets mais au final.... peu de
réalisations.
Le village de Neuvy-sur-Loire fut sinistré lors d’un
bombardement en 1944.
Suite à cela, un plan de reconstruction de la localité
fut établi après-guerre.
A ce plan fut joint en 1946 un projet de déviation de Neuvy
développé par le service des Ponts-et-Chaussées
de la Nièvre.
L’avant-projet de cette déviation fut présenté
le 2 mars 1946 et approuvé le 30 avril 1946.
Le projet prévoyait d’éviter la traversée
du bourg de Neuvy-sur-Loire en supprimant deux virages à angle
droit.
La déviation longue de 1,3 km devait comporter une plate-forme
de 17 m supportant une chaussée large de 7 m.
Le raccordement Nord de cette déviation à l’ancien
tracé, imposait la reconstruction de l’ouvrage d’art
de la voie SNCF.
Tout cela resta à l'état de projet jusqu'en 1963, année où débutèrent dans la Nièvre, de nouvelles études concenant l'aménagement de la RN7 à 2x2 voies.
Lors de cette étude publiée le 27 mars 1963, il fut constaté que l’aménagement sur place de la RN7 entre les localités de Neuvy-sur-Loire et La Celle-sur-Loire risquait de poser de lourds problèmes d’ordre technique du fait de la médiocre qualité des sols. Il fut donc décidé d’étudier un tracé entièrement nouveau obligeant de ce fait à abandonner totalement le projet de déviation de Neuvy-sur-Loire établi en 1946.

Photo 01 : En noir et blanc la route nationale de 1955, la déviation
n'existe pas. Image réactive.
Photo 02 : Du rond-point au pont sur la Loire, première phase
de la déviation ouverte en 1981, du pont à la jonction
sud seconde phase en 1982.
Un projet de "grande déviation" entre le Nord de
Neuvy-sur-Loire et le Sud de Myennes fut envisagé et complètement
révisé en 1974, lorsque les services du SETRA, en collaboration
avec la DDE de la Nièvre, eurent étudié ce tronçon
pour la mise à 2x2 voies de la RN7.
Le projet de 1974 proposait deux variantes de grande déviation
: une par l'Est et une par l'Ouest.
Le tracé par l'Ouest fut retenu parce qu'il était plus
court et qu'il n'imposait pas de travaux de terrassement importants.
Mais finalement, le projet de Grande déviation fut lui aussi
abandonné.
Seule la partie déviant Neuvy-sur-Loire fut retenue. Cette
dernière se décomposa en deux phases successives.
Le premier tronçon (500 m) allant du Nord de la déviation
(carrefour de l'Europe) à l’échangeur donnant
accès au pont sur la Loire, fut mis en service en 1981 pour
permettre l’accès à la centrale nucléaire
en construction à cette époque.
Le second tronçon de la déviation de Neuvy-sur-Loire,
allant de l’extrémité Sud du premier tronçon
jusqu'au hameau Les Pelus, fut ouvert en 1982. (500 m)
Source Wiki Sara http://routes.wikia.com/wiki/Accueil
En route -
Sur à peine 1 km, le contournement de Neuvy se fait rapidement.
Un panneau nous annonce déjà notre sortie de Neuvy.
La route passe presque aux pieds des tours de la centrale nucléaire
de Belleville.
Plus loin, derrière un bosquet d'arbres, on distingue sur la
gauche la petite gare de Neuvy.

La petite gare abandonnée de Neuvy, visible de la route
uniquement en période hivernale.
La route franchit la voie ferrée au hameau "Les
Pelus" pour retrouver la jonction avec l'ancien tracé
qui passait à l'époque par le centre de Neuvy. ![]()
Fin du contournement de Neuvy.

Les Pelus, passage sur la voie ferrée..
Découvrons maintenant le parcours original de
la nationale 7. Pour cela retour au rond-point de l'Europe à
l'entrée de Neuvy. ![]()
| Nous revoici devant la Vierge du Port. La statue, plus connue sous le nom de "Notre Dame de la Délivrance", fut élevée après la guerre de 1870 par les Neuvycois qui souhaitaient ainsi remercier la Vierge de les avoir préservés de l'occupation des Prussiens. En effet, en 1870, la ville n'avait subie que très peu l'occupation ennemie, malgré une résistance organisée contre les Allemands qui entraîna tout de même la prise de plusieurs otages le 27 décembre 1870. Nous le verrons par la suite, malgré cette pieuse offrande, Neuvy, n'en aura pas pour autant fini avec les guerres. A l'origine, la statue marquait l'entrée du quartier
du port qui était situé en contrebas sur le bord
de Loire. Source : |
![]() Notre Dame De La Délivrance |

01- En 1975 la route nationale 7 amorce un premier virage à
hauteur du carrefour à la vierge, puis passe sous le pont de
la voie ferrée avant de gagner le centre ville de Neuvy/Loire.
02 - Vue en 2000. Le carrefour est modifié en 1980, pour laisser
place à la nouvelle déviation, qui évite désormais
le centre-ville.
Le quartier du "rond-point de l'Europe" a fortement changé.
Jusqu'au début des années 1980, la nationale 7 passait
alors sous la voie de chemin de fer devant quelques villas récentes,
construites après guerre.

Derrière cette villa d'après guerre, se profile
le pont de chemin de fer sous lequel passait la route nationale 7
En route -
Passons donc sous le pont de chemin de fer, pour nous trouver "Avenue
du 17 juillet 1944", anciennement "Boulevard de la mairie".
Si cette date est devenue importante au point d'en rebaptiser une
rue, c'est que Neuvy conserve le souvenir tragique d'un événement
qui bouleversa à jamais la vie et la physionomie de la petite
localité.
Un peu d'histoire :Alors que la libération approche, le 17 juillet 1944 à 11h00 du matin, des forteresses volantes américaines survolent Neuvy et sans plus de mise en garde, bombardent la ville. Le pilonnage est rapide et offensif. Alors que les secours se mettent en place, on déplore
déjà 40 morts et une soixantaine de blessés.
La grande majorité des habitants est restée à Neuvy, persuadée que le bombardement n'était qu'une erreur de l'aviation américaine. Le 2 août 1944 vers 17h00, les forteresses volantes firent
leur retour. |
A la suite de cette nouvelle attaque on retira des décombres
80 morts et 120 blessés.
Le 5 août l'évacuation de la ville fut ordonnée.
Le lundi 7 Août, à 14 heures, Neuvy subissait son troisième
bombardement.
Le bourg étant évacué, on ne déplora la
mort que de 4 personnes qui étaient venues déblayer
les décombres.
L'exode des Neuvycois se prolongea jusqu'en octobre 1944, bien après
la libération.

Photo Le Journal du Centre.
Les bombardements du 17 juillet puis du 2 août 1944 ont réduit
à néant presque l’ensemble de ses habitations
et de ses commerces. © Famille Fougerat
Les 3 bombardements successifs avaient provoqué la mort de
130 personnes, la destruction totale de 70 immeubles, et touché
la plupart des habitations.
Bizarrement, certains diront miraculeusement, les édifices
religieux restaient debout, peu ou pas touchés.
La Vierge du Port, au milieu d'un paysage d'enfer, continuait à
sourire et à tendre ses mains bénissantes.
Pendant bien longtemps, les raisons d'un tel bombardement restèrent
inconnues de la population.
La rumeur disait que l'entreprise de caoutchouc de Neuvy, propriété
d'une grande famille, travaillait pour les Allemands, d'où
la nécessité de détruire la ville.
D'autres parlaient d'erreurs de tirs, de malentendus... la vérité
est plus prosaïque.
Vous l'avez remarqué en arrivant à Neuvy, la nationale
7 passe sous la voie de chemin de fer.
En supprimant ce nœud de voies routière et
ferroviaire, on supprimait définitivement toute possibilité
de communication vers le Nord, aussi bien par la route que par le
rail.
En pleine débâcle, la retraite était ainsi coupée
aux Allemands, les privant de toute possibilité de renfort.
Sources et extraits : http://www.neuvysurloire.com/Main.aspx?numStructure=39862&numRubrique=30975
Pour en savoir plus : https://sites.google.com/site/lequaideneuvysurloire/le-quai-a-ses-differente-epoque
Pour garder la mémoire :
http://www.memorialgenweb.org/
On comprend dès lors mieux, pourquoi les maisons semblent
plus récentes ici, qu'à Bonny sur Loire par exemple.
Malgré une totale destruction pendant la guerre, Neuvy s'est
reconstruite sur les traces de l'ancienne ville, conservant la même
morphologie de ses rues et de ses carrefours.

Il est peut-être temps d'immortaliser en photo ce bon vieux
garage Renault, ancienne station Esso. Image réactive.

La poste, initialement située proche du pont sur la Vrille,
fut reconstruite après guerre dans ce nouveau quartier .
Image réactive.

L'avenue du "17 juillet 1944" vers 1960, anciennement
Boulevard de la Mairie, avant guerre.
Vue en direction du pont de chemin de fer. Image réactive.
Au bout de l'avenue, nous voici Rond-Point de la République,
au milieu duquel trône un monument élevé en souvenir
des victimes du soulèvement contre le coup d'état de
1851. ![]()
Le coup d'état de 1851 ??? Kezako ???
Je ne cesse de le répéter, sur la route
nationale, nous roulons studieusement, l'esprit empreint de curiosité...
Il est donc naturel que nous nous intéressions de plus près
à cet épisode de l'histoire, qui a fait qu'un monument
soit érigé au beau milieu de notre mythique route.
Alors... un peu d'histoire pour tout comprendre.
Le neveu de Napoléon 1er choisit le 2 décembre
1851, anniversaire du sacre de son oncle et de la bataille d'Austerlitz,
pour conduire le coup d'État qui lui permettra de passer du
statut de prince-président à celui d'Empereur des Français.
Il prend acte de l'échec flagrant de la IIe République,
qui a trahi ses idéaux en massacrant le peuple.
La IIe république était de toute façon vouée
à disparaître et beaucoup de ses représentants
songeaient à une restauration monarchique.
Ils ont été pris de vitesse par le président
de la République, Louis Napoléon Bonaparte, futur Napoléon
III.
Alban Dignat (Hérodote.net)

Sur le monument figure 4 noms
Si le peuple de Paris réagit relativement peu pour
défendre une assemblée conservatrice qui l’a dépouillé
d’une partie de ses droits politiques, ce n’est pas le
cas dans les zones rurales de près d’une trentaine de
départements.
Dans certains endroits les républicains prennent les armes
et marchent sur les chefs-lieux, pour s'opposer au coup d'état.
Wikipédia.
Le dimanche 7 décembre 1851, à Neuvy sur Loire, on
sonne le tocsin et de nombreux habitants convergent vers la Mairie.
Le Maire, l’adjoint, le percepteur et le médecin sont
arrêtés.
La gendarmerie ne résiste pas : armes et munitions sont distribuées.
Au cours d’une arrestation mouvementée, le Curé
Villain est blessé d’un coup de pistolet tiré
par Guillaume Thème.
Dans la soirée, Alexandre Dugué est
envoyé à Cosne pour s’informer de la situation.
Au retour, il indique que la Révolution a échoué
à Paris, que le calme règne à Cosne et qu'une
troupe armée fait mouvement sur Neuvy depuis Nevers pour mater
la révolte.
Son appel au calme n’est pas entendu : une barricade est édifiée
à l’entrée sud du bourg.
Vers 8 heures du soir, trois parlementaires sont envoyés
au devant de la troupe.
En cours de route, ils sont tous trois arrêtés par un
détachement militaire.
Alexandre Dugué part avec le
jeune Chollet, au-devant de la troupe pour protester
contre l’arrestation de leurs parlementaires.
A leur rencontre, à 300 mètres du bourg, Dugué
prend la parole. Il lui est répondu par une fusillade et des
coups de baïonnettes.
Il tombe mort, Chollet mortellement blessé,
meurt une heure après (il avait 18 ans).
La troupe armée pénètre dans la
ville.
En passant devant la gendarmerie, un soldat aperçoit un homme
descendant la pente du « Champs des Cris ». Il lui
crie : « Qui vive ».
Sourd, l’homme n’entend pas et continue sa route. Un coup
de feu l’étend mort. C’est le Père Louis
Paris.
Les barricades sont abandonnées, la révolte est maîtrisée.
Guillaume Thème, qui l'avant
veille avait blessé le curé d'un coup de pistolet, s’était
entre temps caché à Bonny,
Le 9 décembre, il se présente volontairement à
la Mairie où il est aussitôt mis en état d’arrestation,
puis fusillé dans l’après-midi, à quelques
mètres de son habitation.
Le monument est inauguré le 7 décembre 1902 par le citoyen Alexandre Paris, maire de Neuvy, assisté des autorités civiles du département de la Nièvre. Il porte les noms des quatre victimes du soulèvement du 7 décembre 1851 : Chollet – Dugué – Paris – Thème. Ces mêmes noms sont inscrits sur la stèle érigée à Cosne sur Loire à la mémoire d’Alphonse Baudin, député de la Nièvre tué à Paris sur une barricade élevée Faubourg Saint Antoine le 3 décembre 1851.
Remarquez les publicités pour les pneus Le Gaulois et Continental, dont la manufacture de caoutchouc, Etablissement FOUGERAT, était installée ici à Neuvy sur Loire. |
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En 1953, un camion faisant une marche arrière
intempestive, renversa la stèle.
Pour la sauvegarder elle fut réinstallée 50 mètres
plus loin, sur le trottoir de la rue Jean Jaurès, derrière
les platanes, face à l'hôtel de la Paix.
En décembre 2001, lors de la commémoration du cent cinquantenaire
des événements de 1851, on suggéra de remettre
la stèle à son emplacement initial.
En 2005, le projet d'un rond-point est adopté.
Le monument y retrouvera sa place d'origine.
A l’unanimité le Conseil Municipal choisit la dénomination
: ROND-POINT de la RÉPUBLIQUE.
Sources et extraits : https://sites.google.com/site/lequaideneuvysurloire/home

Hier et aujourd'hui, la place du monument. A gauche, l'entrée
de l'usine Fougerat. Remarquez sur le mur la plaque Citröen.
Image réactive.
Jusqu'au début du XXe Siècle, le carrefour
du monument aux morts situait l'entrée de la ville.
C'est en effet ici que débouchait l'ancienne route de Paris,
véritable route des crêtes escaladant la "grande
Montagne".
La côte était rude et dangereuse pour les attelages hippomobiles.
En 1841, la route est déviée et contourne désormais
"montagnes et collines" et passe alors à l'emplacement
de l'actuelle ligne de chemin de fer.
Vers 1860, à la construction du chemin de fer, la route est une nouvelle fois déplacée, pour adopter grosso-modo, le tracé que nous suivons actuellement.


L'ancienne route de Paris. Hier et aujourd'hui. Image réactive.
Le tracé de la route sera modifié à l'aube de l'ère de l'automobile et l'on verra apparaître les premiers murs Michelin en guise de panneaux indicateurs.

Vers 1940, en direction de Paris, un mur Michelin et des panneaux
directionnels.
La particularité de ces panneaux directionnels était
leur rétro-réflexion obtenue grâce à des
billes de verre
disposées sur les lettrages, réfléchissant ainsi
la lumière des phares la nuit.

Sur le pignon de la maison au carrefour, une pub Esso annonce une
station à 300 mètres . Publicité disparue
en 2018.

L'entrée de la manufacture de caoutchouc Fougerat

Mur Michelin, en direction du centre ville. Image réactive.
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Poursuivons par la rue Jean Jaurès, anciennement Rue Nationale, où pendant plus d'un siècle l'hôtel de la Paix accueillit les voyageurs.
Plusieurs établissements se partageaient une clientèle de touristes qui profitaient ainsi d'une halte bienfaisante qui de plus, permettait la dégustation des vins du pays. L'ex-Hôtel de la Paix, devenu plus récemment La Porte de Bourgogne, est aujourd'hui un hôtel fantôme.
L'hôtel de la Paix, on aperçoit l'ancienne route de Paris qui grimpe la colline et le monument aux morts. Image réactive
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Traversons le pont sur la "Vrille" et passons devant "la
Poste d'avant guerre", la grande bâtisse à droite
dressée sur un îlot.
En 2016, une plaque Route Bleue y est apposée.

Plaque "moderne" route bleue.
Le "Café de la Terrasse", aujourd'hui "Brasserie
La Vrille", aligne toujours ses tables au bord du cours d'eau.
![]()

Aux abords de l'agréable café de la Terrasse, aujourd'hui
brasserie " La Vrille". Image réactive.
Derrière le Café, la place de la mairie, le cœur de la ville avec ses commerces.

Rue Jean Jaurès et Place de la Mairie.
La petite Opel est garée sur la place de la mairie. C'est
bien connu, en vacances il n'y a plus d'horaires, mais ce n'est pas
une raison pour manquer la pause de midi, même après
13h00.
Le "Café de la Terrasse" est le genre d'établissement
sans prétention, le rendez-vous des habitués du village
et qui fièrement affiche sur sa vitrine "Casse-croûte
à toute heure".
Bien que le soleil ne soit pas au rendez-vous, nous choisissons la
terrasse.
Je profite de l'attente de la commande pour me rendre sur le pont
regarder les pêcheurs à la ligne qui taquinent le poisson
du petit cours d'eau.
Les casse-croûtes sont copieux, et le petit vin blanc, dégusté
sans modération à l'époque, semble convenir à
mon père.
La conversation s'engage facilement avec nos voisins de table, touristes
eux aussi.
Ils sont à Neuvy pour quelques jours et se pressent de nous
faire part de leur récente découverte :
- "Savez-vous que dans la petite rue des Vignerons, juste en
face du café, se trouve la maison de La famille Hézard
?"
- "Et justement, savez vous qui est inhumé anonymement
depuis 3 ans dans le cimetière du bout de la rue ?"
Voila bien une sombre affaire, dont Neuvy, une nouvelle fois se serait bien passée...
Hézard, ce nom ne vous dit rien aujourd'hui et pourtant une
affaire retentissante va défrayer la chronique judiciaire et
criminelle dans les années 1930.
Une affaire qui sera très vite récupérée
à des fins politiciennes et qui se terminera 30 ans plus tard.
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L'affaire Violette Nozière.Pour faire court...... parce-qu'on a encore de la route à faire ! ;-) Le 17 août 1914, à Paris, Germaine Hézard,
de Neuvy sur Loire, épouse en secondes noces, Baptiste
Nozière, de Prades. Le 21 août 1933, à Paris, Violette Nozière,
18 ans, alors dépeinte comme voleuse, menteuse, mythomane,
libertine, manipulatrice et prostituée, Cette fois-ci, seule sa mère en réchappe. Pour
expliquer le parricide, on parle de la vie dissolue de Violette
qui se prostituait dans le quartier latin, de viol, d'inceste
même... Violette Nozière est donc graciée le 24 décembre
par le président Albert Lebrun et sa peine est commuée
en travaux forcés à perpétuité.
A sa libération, Violette redécouvre un Neuvy-sur-Loire
complètement différent de celui qu'elle a connu
dans son enfance. Le couple part ensuite habiter Rouen où il ouvrira un commerce. Ils ont 5 enfants. En 1963 Violette Nozière est définitivement réhabilitée par la cour de Rouen. Violette meurt, le 26 novembre 1966 à son domicile près de Rouen. Elle repose anonymement dans le caveau familial à Neuvy-sur-Loire, à côté de son mari, de sa mère, et de son père. |
Une bonne synthèse détaillée :
http://www.collection-privee.org/public/galerie-virtuelle-plus.php?theme=3
Le cimetière de Neuvy : http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article221
Photo JF_Lobreau
Après la place de la mairie, la rue Jean Jaurès se
fait plus étroite.
Le "Soleil D'Agadir", ancien "Hôtel de la Gaieté"
(où Violette aimait aller danser lorsqu'elle était en
vacances au pays), nous promet un voyage culinaire plus exotique que
notre périple vers Antibes. ![]()

L'hôtel de la gaieté et sa terrasse en bordure de
route.

La rue Jaurès hier et aujourd'hui, même point de vue.
Image réactive.

enseigne de salon de coiffure

Visibles dans le sens des retours de vacances, ces deux publicités
peintes, ne demandent qu'a être restaurées.

Le paysage à la sortie de Neuvy, avec quelques
décennies d'écart. Image réactive.
Au fond l'ex- "hôtel du Nivernais".
A la sortie de la ville, un dernier Hôtel, où
plutôt ce qu'il en reste aujourd'hui, L'hôtel du Nivernais,
anciennement "Hôtel Moderne de la Gare". ![]()
De par sa proximité avec la petite gare, il fut réquisitionné
en 1944 afin d'y loger les troupes allemandes.
En face, on trouvait jadis le Garage Beaufils, station service. Allez
un petit effort d'imagination quoi !

Ambiance Nationale 7 : l'hôtel du Nivernais et en face,
la station service, vers les années 1950 et aujourd'hui. Image
réactive.
Ici, nous sommes plutôt vers les années 35-40, au
temps de l'hôtel Moderne de la Gare, gare que l'on aperçoit
derrière les arbres.
Une dernière plaque de cocher, et nous quittons la ville de
Neuvy. (plaque de cocher disparue)

Jouef - "Gare de Neuvy" André Porte n°
122 .
Pour voir un exemple de réalisation et d'utilisation
de la maquette : http://www.train-miniature.net/modelisme/train05.ht
La gare est le dernier bâtiment de Neuvy, après
le panneau marquant la sortie de la ville, plus aucune maison, retour
à la campagne.

Le voyage continue.
Juillet 2013 / 2014 / 2018