ETAPE 9 : de St Symphorien de Lay à Montcourant, de 0400 à 0454 km

1 /3
Départ : St Symphorien De Lay - [Fourneaux] - [La Fontaine] - [Pin Bouchain] - Col du Pin Bouchain →

Notre étape débute à 400 km de la capitale, à la sortie de St Symphorien De Lay, au niveau de la borne du Km 50. (50 km depuis l'entrée dans le département).
Nous sommes dans le département de la Loire (42) en Région Rhône-Alpes.
Rappel :
Suite au déclassement de la route nationale 7 par la réforme 2005 : dans le département de la Loire, l'ancienne RN 7 conserve en partie son numéro de N7, ou prend parfois l'appellation de N2007, D207 ou D307 dans les traversées de certaines agglomérations.

Point Google Earth

Fin de la 8e étape - début de la 9e étape

La route, sur trois voies, discrètement vallonnée sur ce secteur, est pratiquement déserte.
Peut-être est-ce dû au fait que la plupart des automobilistes ont préféré emprunter la Route Bleue, leur évitant ainsi la traversée de Lyon.

Au hameau "Le Picard", un abri bus en béton estampillé CA, patrimoine de nos campagnes, nous rappelle qu'il fut un temps où le Crédit Agricole finançait la construction de ces arrêts de cars.
Sur le fronton on pouvait parfois lire le slogan, Le Crédit Agricole vous abrite...


Pas facile à vandaliser ce genre de mobilier urbain.

C'est ici, au carrefour, que l'ancienne route N7, aujourd'hui D80.1, rejoint l'actuelle N7 depuis 1970.
D'ailleurs, jusqu'en 2005, on trouvait encore sur quelques maisons du hameau des réclames peintes, preuve que le la circulation dans le secteur y était importante.


Réclames pour les marques National (?) et Noilly Prat. Avant / après.

Je n'apprendrai pas aux amoureux de la RN7 que ce secteur est l'un des plus authentique de notre périple.
De longs délaissés ayant conservé l'âme de la vieille route subsistent dans les parages.
Pas toujours facile de s'y retrouver d'ailleurs, tellement cet ancien axe peut parfois ressembler à une banale route communale.

Contrairement aux passionnés qui redécouvrent aujourd'hui avec enthousiasme ces chemins nostalgiques, les vacanciers des étés des trente glorieuses redoutaient un peu ce secteur.
Une route pentue (nous approchons du point culminant de notre voyage) et tortueuse, faite de longs lacets étroits, ondulant sur les flancs des collines, malmenant les camions et autres véhicules à attelages.

Avant de partir à la découverte de cet ancien tracé, poursuivons tout d'abord sur la route nationale 7 actuelle, qui est en fait une déviation post 1970 des villages de Fourneaux et Machézal, (Cassini écrit le Mas Chézal).

Cette déviation a été construite en 2 tronçons successifs. Le premier tronçon de route qui va du hameau " Le Picard" jusqu'aux abords du village de Fourneaux, date des années 1970 - 1972 et vient donc remplacer une partie de l'ancienne route devenue trop étroite au fil des ans.

La ville de Fourneaux que l'on ne tarde pas à apercevoir sur la droite.

Le second tronçon date de 1974 –1976. Il débute aux abords de Fourneaux et rejoint le col du Pin Bouchain.
La route y est agréable, large et peu alambiquée, tout le contraire de l'ancien tracé.

Par endroit, en contrebas, la vieille route nationale vient à tangenter avec la notre.


Les deux routes nationales côte à côte. Si celle d'avant 1970 vous semble étroite, elle était pourtant à double sens.
Imaginez la avec les poids lourds et les caravanes.

Nous voici rapidement à "La Mule", hameau de la commune de Machézal. Ici, rien d'autre qu'une aire de parking pour poids lourds et le restaurant routier "La Mule".
Au fond du parking on aperçoit une ancienne publicité peinte pour l'apéritif "St Raphaël".

Pourquoi avoir peint cette réclame si loin de la route ?


Aire de parking et restaurant routier de La Mule.

Ce mur peint se situe bien en bordure de nationale 7, mais pas la nouvelle N7.
Cette publicité est surtout visible de l'ancienne RN7 qui passe en contrebas de l'autre côté du restaurant.

En route -

Ici le paysage est vraiment sympa, la sérénité de la pleine campagne avec ce petit goût de contrée reculée, de paysage sauvage.
Le peu de fréquentation de la route ajoute à la sensation d'isolement. Un bon souvenir que ce secteur.

Nous voici bientôt rendu au carrefour du Pin Bouchain ouest, là où se croisent les deux routes N7.

C'est ici que prend fin la déviation post 1970-76 des bourgs de Fourneau et Machézal.

Le croisement des deux tracés de la RN7.

Arrêtons là notre progression vers Tarare pour partir maintenant à la découverte de l'ancienne route nationale 7.
Retour quelques 7.7 km en arrière, un peu après le Hameau du Picard.

Vers l'ancienne rn7

L'ancienne route est par endroit si secrète que même les voitures Google-Street ne l'ont pas explorée entièrement.
Partons sans précipitation sur la route buissonnière à la recherche des indices du passé.

Petit détour par l'ancien tracé de la nationale 7.

Paré pour une claque nostalgique ? Alors suivez le guide... et tout d'abord la carte dévoilée...


En vert clair l'ancienne route N7, en violet les délaissés inexploités.

A la sortie "du Picard", prenons la petite route qui descend légèrement sur la droite. Point A sur la carte.
Rien ne localise véritablement la route, si ce n'est un poteau RN7 sur la gauche, implanté par l'association des chemins du passé.


Sachez retrouver les traces de l'ancienne route. Ici à droite toute.

L'étroite route ombragée débute immédiatement par une petite série de virages en zigzag ...


Cliché de 1970 représentant les virages de la N7. Point B sur la carte.
Au nord l'implantation de la nouvelle voie de déviation, pas encore N7, en cours de construction.

...pour apparaître ensuite en terrain découvert, jusqu'à se rapprocher par endroit de l'actuelle route nationale.


Le village de Fourneaux est en vu.

Nous voici à Fourneaux

Fourneaux Km 0405

Cette ancienne paroisse du Roannais (1020), a été édifié à proximité de la voie romaine Lyon – Roanne.
La petite ville vit principalement de son industrie textile, avec l'implantation d'une soierie. On y tisse également la mousseline et le tergal.


Au carrefour de la croix des rameaux, le souvenir du premier tour de France et un mur peint bientôt effacé..
Seul le slogan"c'est toujours le meilleur" reste lisible, il s'agissait d'une publicité colorée pour "Schneider".

Au carrefour de la croix des rameaux une petite statue rappelle le passage du tout premier tour de France cycliste à Fourneaux le 2 juillet 1903 lors de l'étape Paris – Lyon. Point C sur la carte.
Ce petit monument édifié lors du centenaire du tour (2003) fut inauguré par Bernard Thévenet, ancien champion cycliste, vainqueur du tour de France 1975 et 1977.

http://www.letour.fr/HISTO/fr/TDF/index.html

On continu tout droit.
Dans un sens comme dans l'autre, les vacanciers partant ou revenant de la côte formaient la cible potentielle des publicitaires de l'époque, en témoignent les nombreux murs peints alentours.


Aïe ! méchant contre jour. Réclame pour le savon Le Chat

Qui dit nationale 7, dit route des postes. Sur le mur de l'auberge de la Crenille, l'ancien relais de poste de Fourneaux, une impressionnante superposition de publicités peintes.
Amusez vous à les reconnaître.


Dans un sens ... L'ancien relais de la Crenille et son mur multi-pub. Image réactive.

Puis dans l'autre :

A la sortie du village, une publicité nous suggère de passer la nuit à l'hôtel de l'Europe à Tarare.
La publicité est bien sûr ancienne et l'hôtel est évidemment fermé.
Il se situait sur la nationale 7, nous passerons donc devant lorsque nous traverserons Tarare.


Dans un sens ...

Puis dans l'autre..

Sur l'autre pignon, la végétation nous empêche maintenant d'y admirer une publicité pour Simca.

Nous voici abandonné en pleine campagne avec l'appréhension que la route ne va plus tarder à finir en cul de sac.
La carte indique Chez le Comté. Google Street View s'arrête d'ailleurs ici, comme si la route ne menait plus nulle part.


La route sinueuse est restée authentique. Cliché n&b 1973. Image réactive.

Mais poursuivons notre chemin.
Un mur arbore une publicité difficilement déchiffrable aujourd'hui.
Il s'agit d'une réclame qui ratissait large car elle invitait le voyageur à venir séjourner à l'Hôtel Napoléon Bonaparte et son golf 18 Holes (en anglais dans le texte). Point D sur la carte.


On lit : Hôtel Napoléon Bonaparte, Golf 18 Holes..

Pour info l' Hôtel Napoléon Bonaparte situé à l'île Rousse en Corse a ouvert en 1930 et appartient toujours à une chaîne hôtelière aujourd'hui.

Après le Comté on emprunte la route de la Mule.
Passage devant le café de la Mule, exactement situé entre les deux tracés. Point E sur la carte.
Aujourd'hui le café devenu restaurant routier dessert la nouvelle N7 en léger surplomb.


L'ancien café de la Mule sur la vieille route nationale7.

L'ancienne route traverse la RN7 et continu de l'autre côté par un délaissé qui n'aboutit plus à rien. Ici nouvelle et ancienne route ont fusionné sur près de 2 Km.
On aperçoit ça et là quelques délaissés, en fait des anciens virages rectifiés. Suivre la RN 7 actuelle.


Quelques délaissés, aujourd'hui sans issue.

On quitte à nouveau la N7 pour rejoindre la D5 et la direction de Machézal. Point G sur la carte.

Nous revoici sur l'ancien tracé.
Pour preuve ce mur publicitaire pour les Huiles Berliet, (normal puisque le constructeur de poids lourds était basé à Lyon) et pour la marque radio-tv Schneider. Point H sur la carte.
Nous sommes au hameau de la Fontaine, qualifié de "méchant hameau" par Jean-Jacques Bouchard dans son récit relatant son voyage de Paris à Rome, en 1630.


Mur peint au hameau de La Fontaine.

Le hameau est situé sur l'ancienne route Royale qui reliait Paris à Lyon et traversait la montagne de Tarare par le col du Pin Bouchain.
Vers la fin du XVIème siècle le hameau de la Fontaine devient le Relais Royal officiel sur le Grand Chemin de Paris à Lyon
Les progrès rapides des moyens de transport font de cette voie « la route la plus fréquentée du royaume ».
Les services réguliers de Chaises de Poste s'y arrêtent pour la relève des chevaux.
Une grande activité artisanale et commerciale s'y déploie. On compte jusqu'à trois auberges dont celle des « Trois Rois » qui s'y sont arrêtés (Henri IV, Louis XIII, et Louis XIV).
En 1802 le relais est transféré au Pin Bouchain.

La route royale devient route nationale vers 1835.

Source : wikipédia et Chevaucheur Royal.

Ici le temps s'est arrêté.
Si vous avez quelques minutes, n'hésitez pas à y faire halte afin de parcourir la ruelle du hameau.
Vous y découvrirez l'ancien relais de poste, auberge à l'enseigne des Trois Rois qui y séjournèrent en 1595 pour Henry IV, en 1630 et 1632 pour Louis XIII, et en 1659 pour Louis XIV.
Pour peu, une malle-poste en sortirait qu'on en serait pas étonné.


Hameau de La Fontaine, vu d'une hauteur de l'ancienne RN7.
Mise à part l'affiche Antar, rien n'a vraiment changé. Image réactive.

En route -

On abandonne la direction de Machézal et la D5 pour suivre celle de Tarare et Pin Bouchain par la D5.5. Point I sur la carte.
Un panorama agrémenté d'un panneau explicatif, vous permettra d'avoir un point de vue sur l'alignement des 3 clochers des villages de Machézal, Chirassimont et Saint-Just-la-Pendue.
Point J sur la carte.


Alignement des 3 clochers.

Nous récupérons la D5 au niveau d'un pont qui traverse la N7 actuelle, et se poursuit sur l'autre versant.
Après quelques méandres voici le hameau du Pin Bouchain. Point K sur la carte.

Le hameau est aujourd'hui propriété privée, il en est de même de l'ancienne route royale qui traversait le centre du hameau, avant que la N7 ne s'en dévie de quelques mètres.


L'ancienne route royale traverse le hameau aujourd'hui propriété privée. Image réactive.

A partir de 1802, le hameau du Pin Bouchain devient relais de poste et remplace celui de La Fontaine. Deux auberges s'y installent : le Missire, et l'hôtel de la Poste.
Lors de ses voyages, Napoléon Bonaparte aime à s'arrêter au Relais de poste du Pin Bouchain.

Il y passe avec ses généraux alors en route pour la campagne d'Egypte.
Au cours d'un voyage au retour de Lyon, on le retrouve en compagnie de Joséphine autour d'un rafraîchissement.

Un jour qu'il déjeune d'une omelette au relais et s'étonne du montant exagéré de l'addition, il questionne Sophie Vallier la fille du maître de poste:
« les œufs sont donc si rares ici » et de se voir répondre avec aplomb « non pas les œufs sire, mais les empereurs ! ».

Sources et extraits : http://saintsymphoriendelay.kazeo.com

Par une nuit glaciale, voici l'empereur bloqué au col, par la neige et le brouillard, contraint d'interrompre là son voyage vers Tarare.
Et revoici la fameuse Sophie Vallier, qui décidément n'avait pas froid aux yeux, insistant pour conduire l'empereur à travers le brouillard et la campagne enneigée afin de lui faire gagner Tarare au plus vite.

Napoléon, qui plusieurs fois avait craint pour sa vie lors de ce voyage plus que périlleux, fit parvenir en remerciement un service de 6 tasses gravées au nom de Sophie Vallier.

Dans le parc d'une grosse maison bourgeoise, en bordure de route, le buste de l'empereur commémore l'évènement :

Souvenir des passages et séjours de Napoléon au Pin Bouchain

Encore une centaine de mètre après Le Pin Bouchain et nous retrouvons la jonction avec la N7.
Nous terminons là notre escapade sur l'ancienne route qui retrouve ici son itinéraire normal. Point L sur la carte.

Retour à la jonction N7.

En route -

La route passe sur 2x2 voies sans possibilité de doubler, la côte se fait de plus en plus pentue, 6 % de ce côté-ci.
Nous attaquons pour de bon le col du Pin Bouchain, point culminant de la nationale 7 mais également l'un des 50 principaux « points noirs » du réseau national routier recensés en 2007 par le gouvernement.

Le coin a toujours été dangereux, il l'est encore aujourd'hui. Prudence donc.


La montée du col du Pin Bouchain.

Passage devant l'ancienne auberge du Perroquet.

Au temps de la route Royale, cette auberge n'a jamais été un relais de poste.
L'anecdote de l'omelette de Napoléon, contrairement à ce que prétendait la publicité de l'établissement ne s'est donc jamais déroulée en ce lieu, mais bien au relais du Pin Bouchain, un peu plus bas.
(voir Pin Bouchain)

Et voila un mythe de brisé.

Question de madame Belpère, de Loches : pourquoi ce nom de Perroquet pour une auberge ?


Dans la montée du col, l'ancien Hôtel du Perroquet. Image réactive.

Ici dans l'antiquité était implantée une Parocia.
Si, contrairement à ce que propose la nouvelle réforme du collège, vous avez eu la chance de faire latin ou grec, vous en aurez déduit que Parocia est un mot latin provenant du grec Paroïkia (et non ce n'est pas du Russe !), composé du préfixe "Paro" signifiant "à côté de", et du suffixe "Kia" signifiant "maison" ( et non pas une marque d'automobile Coréenne comme pourraient bientôt être amenés à le croire les futurs collégiens !).
Bref... il y avait ici au temps Gallo-Romain quelques "maisons côte à côte" formant une paroisse .. aujourd'hui un hameau !

Au fil des siècles Parocia a été déformé en Paroquet ( les Français, ces cancres des langues étrangères...).
Au XIXe siècle un aubergiste bien inspiré déforma une fois de plus le patronyme du village et baptisa simplement son hôtel en "Perroquet"...

Rien de bien exotique vous en conviendrez.

Sources : Chevaucheur Royal

Plus loin -

Un totem du conseil général nous souhaite la "Bienvenue au Pays de Tarare".
Nous venons de passer discrètement la frontière entre le département de la Loire (42), et celui du Rhône (69).
Le seul signe visible se situe au niveau du revêtement de route.


A droite, le totem du conseil général du Pays de Tarare. A gauche la borne située au km 60 pour le département de la Loire,
et du km 00 pour le département du Rhône. En cartouche l'ancienne borne N7. Remarquez le revêtement de la route.

Suite au déclassement de la route nationale 7 par la réforme 2005 : http://routes.wikia.com/wiki/Réforme_de_2005, dans tout le département du Rhône, l'ancienne RN 7 prend officiellement la numérotation de N 7 ou D 307.

En route -

La route poursuit sa grimpette ...ça et là quelques virages rectifiés offrent des délaissés transformés en aire de repos.

Nous voici arrivé au Col du Pin Bouchain, au Km 0412


Au col du Pin Bouchain, un mur peint pour l'hôtel - restaurant "La Mère Paul" à Tarare. Image réactive.

Nous sommes au point culminant de la RN7 à 759 mètres d'altitude (données IGN). La voirie indique 760 m.
C'est le tout premier col escaladé en 1903 par le tout premier Tour de France, mais cette étape n'était pas considérée comme une étape de montagne.
Nous basculons maintenant vers la méditerranée et ça se ressent au niveau de la température ambiante.
Le Col s'appelait autrefois le col de la Chapelle. On y trouvait une Chapelle dédiée à Ste Catherine de Sienne ainsi qu'une maison forte.


Col de la Chapelle vu en direction de Roanne. Image réactive.

A la révolution, la chapelle sera détruite, et le col débaptisé en "Col du Pin Bouchain", du nom de la famille propriétaire des terres alentours sur lesquelles trônait un Pin dont la cime servit de point géodésique pour marquer le sommet du col à 885 mètres.


Stèle de la Chapelle de Sienne érigée en 1969.

Sur la gauche, une petite colonne édifiée par la Société d'Archéologie et d'Histoire de Monts de Tarare, en 1969.
La stèle composée des figures de François Ier, de Jacques V roi d'Ecosse, de Rabelais, et de l'Aigle Impérial, commémore un fait historique qui se déroula en ce lieu.

"Il y avait autrefois ici une auberge dans cette petite bourgade avec une maison forte, bien connue de François Ier, et une chapelle dédiée à Notre Dame de Sienne. (Chapelle ruinée sous la Terreur)".

L'inscription est tirée des "Mémoires de guerre" de Martin du Bellay :

"En 1536, en haut de la montagne de Tarare où il y avait une chapelle appelée Sienne, le roi François Ier étant à dîner reçut le roi Jacques V d'Ecosse qui après force civilité lui demande la main de sa fille Madeleine"

Le 1er janvier 1537, le mariage fut célébré en la cathédrale de Notre Dame de Paris. Mais Madeleine de France, de santé fragile, mourut le 7 juillet 1537, en Écosse.

Amorçons maintenant la descente du col.


Continuer le voyage


retour Accueil