ETAPE 10 : de Montcourant à Chonas l'Amballan de 0454 à 0500 km de Paris.

01 /06
Montcourant [ départ de l'étape] - Charbonnières Les Bains - Tassin la Demi Lune - Lyon



Départ de l'étape

Cette 10e étape débute à environ 454 km de la capitale, à la sortie de La Tour de Salvagny, après le hameau de Montcourant.
Nous sommes dans le département du Rhône (69) en Région Rhône-Alpes.

Rappel : Suite au déclassement de la route nationale 7 par la réforme 2005 : dans tout le département du Rhône, l'ancienne RN 7 prend officiellement la numérotation de N 7 ou D 307. http://routes.wikia.com/wiki/Réforme_de_2005

Notre bretelle retrouve bientôt l'actuelle N7 sur 2x2 voies qui termine là son contournement de La Tour de Salvagny et devient D307. Sur notre droite, l'ancienne route nationale, se termine en cul de sac.


Les trois routes n'en forment maintenant plus qu'une : la D307

Les prochaines directions sont annoncées : Charbonnière à 3 km, Tassin à 6 km et Lyon à 10 km.


Le chêne rond, ancien restaurant routier. Image réactive.

Une chose m'étonne ici, à moins de 10 km de Lyon, il n'y a pas l'ombre d'une zone commerciale gigantesque, pas de grands ensembles urbains ou d'échangeurs périphériques de banlieue, juste quelques hameaux au milieu de la campagne.. agréable surprise.

Charbonnières les Bains. Km 0456

Lieu de villégiature apprécié des Lyonnais, Charbonnières-les-Bains est un véritable écrin de verdure niché au fond d'un vallon boisé et arrosé par de nombreux ruisseaux qui lui confèrent un caractère agreste et bucolique.

Extrait du site : http://www.charbonnieres.com


La commune fait partie de la banlieue ouest de Lyon. Elle appartient même à la Métropole de Lyon depuis le 1er janvier 2015.
A ce titre elle ne fait plus partie du département du Rhône, bien que la poste lui attribue le code 69 qu'elle partage toujours avec le département.
L'Insee lui attribue le code 69M.

Pour en savoir plus sur la métropole de Lyon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Métropole_de_Lyon

Si au nom de Charbonnière s'ajoute la mention "les Bains", c'est qu'avec l'arrivée du chemin de fer vers 1876, la ville s'est principalement développée autour du thermalisme.
Mais la découverte de la source remontait déjà à plus d'un siècle.
Sous le règne de Louis XVI, Charbonnières, paisible hameau de Tassin en Lyonnais, connaît une existence sans histoire.
Pourtant, depuis bientôt cinq ans, les provinces du royaumes alentours sont ravagées par des épidémies de peste bovines qui déciment bêtes et troupeaux entiers.

Un jour de septembre 1778, guidé par les pas de sa monture, l'abbé Marsonnat découvre derrière un éboulis de rochers, un mince filet d'eau à l'odeur désagréable, tachant d'ocre les pierres sur son passage. L'abbé constate que les chevaux qui s'abreuvent à cette source et broutent dans les terres du Comte de Lacroix Laval, au lieu dit de Charbonnières, sont seuls exempts du fléau.

Fort de cette réputation le directeur des diligences de la ligne Lyon - Paris envoie à la source tous les matins ses chevaux attaqués de farcin ... et ses chevaux guérissent.
Intrigué, l'abbé érudit, envoie quelques échantillons de cette eau à la meilleure pharmacie de Lyon afin de procéder à des analyses et des expériences sur le liquide.


Décembre 1800 - Voyages en France depuis 1775 jusqu'à 1817

Les résultats des analyses révèlent la richesse de l'eau en fer.
Repris par le corps médical, ces travaux confirment les bienfaits des "Eaux Minerales De Charbonnieres Dites De Laval" pour certaines affections.
Les eaux de Charbonnières dites "de Laval" sont reconnues comme salutaires à la santé.
La paisible bourgade se transforme alors rapidement en une station thermale réputée, accueillant durant des années des milliers de malades venus chercher remède à leurs maux.


C'est au milieu du XIXème siècle que Charbonnières devenue "Les Bains" va atteindre son apogée. Hormis les établissements de bains, un casino implanté sur la commune de La Tour de Salvagny et un hippodrome spécialisé dans les courses d'ânes, la station compte aussi une douzaine d'hôtels, de nombreux logements meublés, des restaurants et des cafés.
A une population sédentaire de 500 habitants, viennent s'ajouter quelques 20 000 curistes pendant la saison des Eaux, de mai à octobre.

Après la seconde guerre mondiale, l'engouement pour la station périclitera peu à peu.
Le casino changera plusieurs fois de propriétaire, il connaîtra même une interdiction de jeu en 1991 avant d'être repris par le groupe Partouche.
L'hippodrome fermera définitivement ses portes en 1965. Le dernier établissement thermal, faute de rentabilité fermera en 1983.

Extraits et sources.. c'est le cas de le dire ;-) :

http://www.historique-charbonnieres.com/download/histoire-de-charbonnieres.pdf

http://www.historique-charbonnieres.com/


Une banlieue cossue

En route -

La partie traversée par la D307 – Route de Paris, affiche encore aujourd'hui son petit côté ostentatoire sans doute hérité des beaux jours de la station thermale.
Parc arborés, hauts murs de clôture masquant des propriétés que l'on devine fortunées, domaines et arbres centenaires.. Ici, la banlieue se veut cossue.


Banlieue cossue.. mais Agip pour tout le monde.


Cette borne coule maintenant des jours heureux, dans un quartier paisible de Charbonnière.

Rien n'indique le lieu-dit : "Le Méridien", pas même un indice concernant la longitude dudit méridien qui passe ici et qui a donné son nom au quartier.
Quartier du Méridien justement, immanquable sur la gauche : le "garage du Méridien", un incontournable pour les amateurs de selfie.


Le garage du Méridien, à la grande époque.

Ne vous fiez pas à la Bugatti Royale qui orne le magnifique vitrail de ce bâtiment art déco, car il s'agit en fait d'un garage ... Citroën.


Une façade art déco, un antique garage sur la RN7.. de quoi faire un beau Selfie.

Le Garage Claude Guérin, du nom de son propriétaire, est auréolé d'une légende qui voudrait que sa construction soit inspirée par André Citroën en personne.
En 1919, André Citroën, sortant du casino de Charbonnières les Bains tomba en panne à cet endroit et fut dépanné par un ferronnier du coin, à qui il proposa d'implanter un garage.

Le mythe s'arrête là, car si l'on en croit les dires du petit-fils Guérin, le grand père ne fut jamais maréchal ferrant ou ferrailleur dans sa jeunesse, il était apprenti chez ...Bugatti, d'où le vitrail.
Construit vers les années 1930 se serait pourtant le troisième garage Citroën de France dans l'ordre des constructions des succursales Citroën.

Pour en savoir beaucoup plus : http://www.nuancierds.fr/les%20garages%20Citroen%20CHARBONNIERES.htm

La photo est prise ? Alors en route -

Quelques mètres encore et nous voici à :


Le site de la ville : http://www.tassinlademilune.fr/

Tassin La Demi-Lune Km 0458

Située en banlieue ouest de Lyon, comme sa consœur Charbonnières les bains, Tassin la D-L fait également partie du Grand Lyon depuis le 1er janvier 2015.

La ville possède un passé historique qui remonte au premier siècle de notre ère, au temps des romains, dont la présence est attestée par divers vestiges retrouvés sur le territoire.
Au 1 er siècle avant JC, n'oublions pas que c'était de Lyon, ou plutôt de Lugdunum que partaient les 4 axes de voies romaines du réseau Agrippa, en direction de l'Aquitaine, du Rhin, de la Manche et de la Narbonnaise.
La voie d'Aquitaine traversait alors la commune de Tassin.
Au XVIIIe siècle, l'itinéraire des nouvelles Routes Royales reprendra à peu près celui du réseau antique dessiné par le général romain.
La Route Royale de Lyon à Paris, passait toujours par Tassin, pour prendre ensuite la direction de Bordeaux ou de Paris.

Petit rappel historique : http://demi-lune.over-blog.com/article-6196344.html
Sur la via Agrippa : https://fr.wikipedia.org/wiki/Via_Agrippa


Un égaré de la nationale.

En route -

Suivons la direction de Lyon et de Tassin centre.

Pour le moment, à moins de 3 km de la 3eme ville de France, on ne perçoit rien de la grande métropole à venir.
La route de Paris/D307 reste jalonnée par des résidences basses au jardins arborés, des quartiers résidentiels qui n'ont rien à envier aux petites villes de province.
Le choc de "la grande ville" ne se fait pas encore ressentir, et l'on comprend mal pourquoi la traversée de Lyon était tant redoutée par les automobilistes en route vers la grande bleue.

Mais ne parlons pas trop vite....
Bon ! plusieurs panneaux nous invitent à tourner à gauche en direction de Lyon, mais ne nous laissons pas distraire : la RN7 c'est toujours tout droit, comme d'ailleurs sa consœur la voie romaine.

Poursuivons donc en droite ligne, même si à un endroit, la route de Paris semble contourner un quartier, nous évitant du coup la voie de chemin de fer que l'on aperçoit plus loin en contrebas.


Avant 1970, l' ancienne route de Paris se poursuivait tout droit. Aujourd'hui, elle contourne le quartier par la droite.

Nous sommes dans le populaire quartier des Trois Renards qui offre aujourd'hui un beau délaissé de la nationale 7 au doux nom "d' Impasse de la Route de Paris".


Photo 1966 : La N 7 rectiligne traverse le chemin de fer à un passage à niveau, puis arrive quartier des 3 Renards. Image réactive.
Photo 1971 : La déviation du quartier est construite, la route passe par dessus les voies ferrées. L'ancienne route est désormais barrée.

Impasse de la route de Paris, le temps s'est arrêté en 1970. Par endroits la ruelle a même conservé ses pavés.


L'ancienne route de Paris, barrée à l'emplacement du passage à niveau

Le quartier s'est assagi au début des années 1970, lorsque la double voie que nous empruntons actuellement, détournera le trafic routier qui sclérosait ce secteur, surtout à hauteur du passage à niveau.


Photo 01 - L'autre côté de l'impasse de la route de Paris, vu en direction du chemin de fer. Image réactive.
Photo 02 - Même lieu, même direction : La route de Paris au quartier des 3 Renards.

Avenue de la République, nous retrouvons notre tracé rectiligne.


Avenue de la République, l'hôtel - Restaurant des 3 Renards. Avant / après. Image réactive

En 1787, à l'achèvement de la reconstruction des routes du royaume, au croisement de la Route royale de Paris à Lyon et de la route de deuxième classe de Lyon à Bordeaux, est aménagée une place ronde dont, au début, seul le côté nord est garni de maisons.
Cette forme en demi-lune est imposée pour des raisons militaires, la forme incurvée des bâtiments évitant les risques d'embuscade.
Ce demi-cercle est à l'origine du nom de ce quartier surnommé la Demi Lune.
De nombreux commerces liés au trafic routier s'y installent : Relais de poste, hôtels, restaurant et ateliers d'artisans.

En 1790, le récent hameau de La Demi-Lune est administrativement coupé en deux, la partie nord se situant sur la commune d' Écully et la partie sud sur la commune de Tassin.
En 1881 le hameau est unifié à la commune de Tassin qui deviendra officiellement le 27 novembre 1882, Tassin la Demi Lune.

Sources et extraits :

http://www.maldec.com/cites/tassin.html

http://demi-lune.over-blog.com/article-6196344.html

Nous voici place Pierre-Vauboin, plus connue sous le nom de place de l'horloge ou rond-point de l'horloge.
Nous sommes à la fameuse intersection des routes de Bordeaux (RN89) aujourd'hui avenue Charles de Gaulle et de Paris (RN7) avenue de la République.


Place Pierre-Vauboin plus connue sous le nom de place de l'horloge.

L'horloge, inaugurée le 5 avril 1908 en présence d' Édouard Herriot alors maire de Lyon, a été financée par des fonds communaux et par souscription publique.
De style Louis XVI modernisé, elle a été restaurée en 2003. Pour son centenaire en 2007 elle à été inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Symbole de laïcité, elle permettait, et permet toujours, aux Tassilunois et aux vacanciers en transit, de lire l'heure sans se tourner vers le clocher de l'église.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Horloge_monumentale_de_Tassin-la-Demi-Lune


Place de L'horloge.

Rendez-vous nationale 7 : Lundi 4 août 1969. Tassin la Demi-Lune, Place de l'Horloge 7h30. Episode 12.

Ca y est, nous y sommes ! L'atmosphère dans l'habitacle de la petite Opel est chargé d'électricité. Pas besoin d'être fin psychologue pour comprendre que là...
il va falloir la "fermer", rester tranquille et apprécier le spectacle que les parents ne vont plus tarder à nous jouer.

Les rôles sont d'ailleurs inversés depuis quelques minutes. C'est Maman qui est au volant, mon père lui ayant cédé sa place à contre cœur, ne pouvant jouer à la fois le rôle de conducteur, et celui de copilote. A droite du chauffeur donc, mon père, carte routière sur les genoux, guide routier sur le tableau de bord, et crayon gris à la main.
L'autoradio est coupé, l'ambiance est solennelle, nous nous apprêtons à traverser Lyon.
Un grand moment de mauvaise foi en perspective, illustré par des propos féministes sur la conduite des femmes en milieux urbains, des invectives contre ces automobilistes du cru, qui ne laissent même pas une chance aux touristes pourtant venus dépenser leurs sous dans leur foutu patelin, des regrets d'être passé par ici, des menaces de ne jamais y revenir, des piques contre les pouvoirs publics, la municipalité et ceux de l'équipement qui ne font rien pour faciliter la vie des estivants en transit.

Bref... On l'aura bien mérité notre belle bleue.

Nous voila arrivé au point crucial de notre futur parcours, ce moment tant redouté des vacanciers inexpérimentés, l'angoisse de l'automobiliste imprévoyant, l'appréhension de ces dames chargées maintenant de lire la carte routière à leurs conducteurs de maris, attentifs mais inquiets par la perspective de rater un panneau, de prendre une mauvaise direction ou de s'égarer infiniment dans le dédale des rues de l'antique métropole Gauloise.

Que n'a t'on pas entendu sur les difficultés de circulation liées à cette ville réputée infranchissable ?
Les journaux n'ont-ils pas faits leurs choux gras de ces estivants, restés trois jours à tourner dans les rues de Lyon sans jamais retrouver leur chemin ?
Car oui ! le nom est lâché, il s'agit bien ici de nous préparer à la traversée de Lyon.

En préparant ce dossier, je me suis heurté au manque de clarté des plans, guides et cartes routières de l'époque, à la confusion générale et à l'incohérence des témoignages concernant le tracé de la nationale 7 à travers Lyon. Par où pouvait donc passer cette fichue route ?
j'ai envie de répondre : mais un peu partout ! d'où la difficulté à reconnaître un parcours officiel.

En tous les cas, les municipalités successives, n'ayant jamais trouvé d'itinéraires pleinement satisfaisants, se sont lancées dans une course "à la traversée parfaite" à coup de surenchères d'infrastructures routières, d'élargissement de rues, de voies rapides, de bretelles de contournement, de superposition de routes, de ponts, de berges et même de tunnels.

Pas si simple de s'y retrouver dans cet embrouillamini et je commence à comprendre la perplexité qui tenaillait nos estivants en mal de camping au bord de la grande bleue.

La traversée de Lyon... quelle épreuve !


Guide POL 1955.

Après étude donc, il en ressort tout de même quelques pistes.
Pour clarifier le tout, hormis le franchissement du Lyon actuel qui consiste la plupart du temps à emprunter des tunnels et des voies d'autoroute, ce dont il ne serait question ici, je me suis arrêté à la description des trois tracés principaux, et j'ai pour cela adopté la méthodologie suivante :

  • Les tracés sont présentés ici chronologiquement, ce qui permet de rendre compte de l'évolution des infrastructures en fonction d'un trafic routier toujours plus important au fil des décennies.
  • Certains itinéraires (voir carte ci-dessous) empruntent des voies communes et partagent un temps le même tracé. Ces troncs-communs ne sont décrits qu'une seule fois et font alors l'objet d'un report vers leur description antérieure.
  • Les tracés sont tous décrits et parcourus dans le sens Paris - Menton , sans tenir compte du sens de circulation actuelle qui peut comprendre des sens interdits ou des sens uniques.
  • Bien que de longueurs inégales, les tracés ont tous un point de départ en commun, il en est de même de leur point d'arrivée.

Mais trêve de plaisanterie, la carte sur les genoux (comme à la bonne vieille époque, pas de GPS ! on ne triche pas hein !), l'œil aux aguets, vous voila maintenant lancés dans votre prorpe traversée de Lyon. Bonne route... on se retrouve Route de Vienne dans environs 9 km.


Lyon Ouest, petit aperçu des traversées de la métropole Lyonnaise à travers les âges :
En bleu - le tracé historique jusqu'en 1957.
En rouge - la traversée de 1957 à 1973.
En Vert - le tracé de 1973 à 1984.
En blanc - les tracés alternatifs.


Lyon Est, petit aperçu des traversées de la métropole Lyonnaise à travers les âges.
En bleu - le tracé historique jusqu'en 1957.
En rouge - la traversée de 1957 à 1973.
En Vert - le tracé de 1973 à 1984.
En blanc - les tracés alternatifs.

Traversée de Lyon Tracé initial

de 1790 à 1957
Distance à parcourir : 8.5 km

Traversée de Lyon Second Tracé

de 1957 à 1973
Distance à parcourir : 7.5 km

Traversée de Lyon Troisième Tracé

De 1973 à 1984
Distance à parcourir 08 km

+ Tracé alternatif
+ Tracé alternatif

Cliquez sur l' itinéraire souhaité

Et après ?

En 1984, la RN7 disparaît officiellement du centre-ville de Lyon.
La traversée de la ville s'effectue grâce à des raccordements directs avec l'autoroute A6 au nord, le tunnel sous Fourvière, le boulevard périphérique de Lyon, et l'autoroute A7 au sud.
Mais quelque soit l'époque et le parcours emprunté, nous nous retrouvions imanquablement à l'entrée de la route de Vienne.

En route -

Si tout s'est bien déroulé, vous devriez être maintenant à la sortie de Lyon sur la route de Vienne.

Route de vienne 0468 km

La route de Vienne débute Avenue Berthelot.
En sens interdit sur 300 mètres en direction de Vienne, elle retrouve ses deux sens de circulation passé le pont sur les voies ferrées.
Nous sommes quartier du Grand Trou, un quartier relativement isolé du reste de la ville par le chemin de fer, et dont l'origine du nom se perd dans la nuit des temps....


Quartier Grand Trou, tout droit la route de Vienne, à gauche vers Venissieux. Image réactive.

Situé de part et d'autre de la route de Vienne, entre zone urbaine, friches industrielles et zone mixte, le Grand Trou est aujourd'hui un quartier populaire délaissé qui aurait bien besoin d'une petite réhabilitation à échelle humaine.


Route de Vienne en direction de Lyon. Même point de vue. Image réactive.

Suit le quartier du "Moulin à Vent" qui lui, contrairement au Grand Trou, a subit un réaménagement urbain hélas pas toujours très réussis.

Le long de l'hôpital St Jean de Dieu, on pourra observer et même admirer une longue fresque en trompe l'œil sur le mur d'enceinte du parc de l'établissement.
Il s'agit de la fresque du Demi Millénaire qui commémore les 500 ans de la naissance de Jean de Dieu, fondateur de l'ordre des Frères hospitaliers de Saint-Jean de Dieu.
http://www.lelyondesgones.com/photos_murs_peints_a_Lyon/demi_millenaire/index.html


Une vue partielle de la fresque de l'hôpital St Jean de Dieu.

Après l'hôpital, on poursuit tout droit en passant sous le boulevard périphérique Laurent Bonnevay et sur le pont de la voie ferrée.

Nous voici à St Fons, Avenue Jean Jaurès / D307


La suite de l'étape


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Rendez-Vous Nationale 7 @2016