ETAPE 13 : du Logis Neuf (600 km) à Mondragon (650 km)
En Route - Au loin, de l'autre côté du Rhône, en Ardèche donc, se profilent les tours aéroréfrigérantes de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse. Quatre tours pour quatre réacteurs produisant au total 3600 MW.
Nous voici rapidement arrivés sur les terres de La Coucourde. http://www.lacoucourde-mairie.com/accueil.html A l'évocation du nom de cette commune, je remarque que
vous ne pouvez vous empêcher d'esquisser un petit sourire. La Coucourde était une paisible halte sur la route Royale,
une station où quelques auberges proposaient le gîte
et le couvert aux bateliers et aux rouliers (on ne parlait pas encore
de routiers ). Le hameau de la Coucourde ne se développera vraiment qu'avec l'arrivée du chemin de fer en 1854, à un point tel qu'en 1898 il deviendra chef lieu, rassemblant sous son administration la commune de Lachamp et les hameaux de Leyne, Cheynas ou encore Les Roches, puis finalement, en 1948, les hameaux de Derbières et de Lapra. Comme le fait remarquer l'agglomération du tourisme de la
Drôme Provençale, La Coucourde est le premier village
rencontré sur la route nationale ayant une résonance
méridionale. Un paisible hameau disais-je.. mais ce ne fut pas
toujours le cas. A l'auberge de la Coucourde, disait-on, on était
assuré d'y trouver les gendarmes à cheval. Source : Petite Histoire des noms de lieux, villages et villes de France. Pierre Miquel Bon, aujourd'hui nous ne devrions plus être importuné par les manants de tous bords et autres traîne-savates, alors... En route -
Le centre de la Coucourde est dévié depuis
1967. Auparavant la route nationale 7 passait au cœur du hameau.
La déviation est vite parcourue, et nous amène rapidement au cœur du hameau où se concentrent l'essentiel des commerces à savoir ... un tabac-presse-souvenirs et de l'autre côté de la chaussée, un bar.
Pour emprunter l'ancienne route nationale c'est à
gauche. Une étroite rue bordée de maisons de village,
aujourd'hui endormie.
La bataille de Montélimar : Après le sabotage du pont de Livron sur la Drôme par
la résistance en août 1944, (voir Livron à l'étape
précédente) les Américains essayent de ralentir
la retraite des troupes allemandes. Après les combats, les reporters de la 7th US Army photographient le champ de bataille principalement le long de la RN 7.
Notre escapade aura été de courte durée.
Nous voici arrivés au bout de la rue. Remarquez l'ancienne route nationale qui débouche
sur notre gauche.
Poursuivons sur la route nationale. Le 23 août 1793, Bonaparte arrivant d'Avignon, changera d'équipage
à ce relais de poste.
Près de 75 ans après le ministre Colbert
(1619-1683) et sa réforme qui instaurait l'amélioration
des routes du royaume, ce qui donna lieu par la suite à la
création de l'administration des Ponts et Chaussées,
A partir des années 1730, une nouvelle série
de mesures fixait pour objectif majeur de remédier à
cette situation catastrophique.
C'est en application des instructions reçues
que, de 1754 à 1757, on s'employa dans la région Montilienne,
à l'élargissement, à la rectification sur divers
points et à l'aménagement de la chaussée de la
Grand' Route, comportant l'exécution de nombreux ponts,ponceaux
et autres ouvrages d'art. C'est ce passage dangereux, que la marquise de Sévigné décrit à sa fille dans ses lettres de voyage. Rendez-vous Route Royale, Derbière 5 octobre 1673.
Extrait : Lettres choisies De Madame de Sévigné Sources : A l'heure où l'on parle de réchauffement
climatique, les arbres contribuent à absorber le CO2 de nos
véhicules et de plus permettent d'abaisser la température
du bitume. Mais allez faire comprendre ça à nos politiques qui
ne jurent qu'en matière de sécurité routière
et donc d'arrachage de platanes.
Derbières comme beaucoup de bourgades situées
sur la Grand' Route, possédait son auberge pour rouliers et
son relais de poste, comme en atteste le livre de poste de 1835.
Pour la petite histoire, sachez que le relais de Derbière
était dirigé par la famille Chabaud, également
propriétaire de l'important relais de Montélimar.
Derbières, comme toutes les agglomérations situées entre Montélimar et Livron sur la route nationale 7, a subi les affres de la bataille de Montélimar en août 1944.
Encore quelques kilomètres pour atteindre les
aires de parking du relais des Roches, un relais dans la grande tradition
des Restaurants Routiers d'antan.
On poursuit la route... A quelques encablures de là, sur notre droite
cette fois-ci, nouvelle aire de parking, nouveau restaurant routier.
C'est le second relais de la Tête Noire que nous
rencontrons sur la N7.
Ici, il se peut qu'il s'agisse également de l'évocation
de la couleur de peau d'un quidam, mais la référence
est aujourd'hui oubliée de tous.
L'Homme d'Armes (commune de Savasse) km 0606
Au XIVème siècle, le village de Savasse perché
sur sa colline, était un bourg important puisqu'il possédait
une cour de justice qui officiait sur 39 communes, dont Montélimar. |
![]() |
Nous n'allons plus tarder à
aborder Montélimar, étape incontournable de
la nationale 7, synonyme de mémorables bouchons lors
des grandes migrations estivales des années 1950-1970.
|
Le bonheur des uns, le malheur des autres...
En 1967, une première rocade, qui sera par la suite intégrée
à la nationale 7 (voir carte ci-dessus), oblige les camions
à ne plus traverser la ville, déviant ainsi une partie
du trafic routier par l'ouest, atténuant partiellement les
bouchons du centre ville.
Un an plus tard, l'autoroute A7 viendra parfaire le contournement
de la ville ... au détriment des commerçants et des
confiseurs qui misaient justement sur ce filon touristique très
lucratif, allant jusqu'à proposer directement à la portière
des automobiles bloquées dans les embouteillages, leurs paniers
garnis de friandises pour toute la famille.
Montélimar n'est pas la Capitale du Nougat pour Rien, et son best-seller, la boîte en forme de borne nationale 7 remplie de nougat, contribuera à la légende de la route mythique.

La borne boîte de nougat.
Pour ceux qui arrivaient directement de Paris, sans
arrêt, Montélimar était une halte obligatoire.
Presque à mi-chemin entre la capitale et la côte azuréenne.
Idéalement située après 10 à 12 heures
de route, la ville déployait un large choix d’hôtelleries,
de cafés, de restaurants, de garages, de boutiques de souvenirs
et de nougat à profusion.
Comment résister alors aux tentations de la cité provençale
?
Mais aujourd'hui qu'en reste-t-il ?
L'entrée de l'agglomération semble particulièrement
soignée avec son ambiance provençale, mais l'effet n'est
que de courte durée et le petit décor du début
ne réussit pas à escamoter la laideur de la zone péri-urbaine
sur laquelle nous circulons.
L'effet nostalgique opérera plus loin, je l'espère.
A propos de nostalgie et de bonbons justement voici
sur la gauche le bien nommé Palais des Bonbons.
Vous pourrez y visiter, entre autres, l'ère nationale 7 qui
propose de vous faire revivre dans un décor reconstitué
grandeur nature, l'époque des fameux embouteillages typiques
de l'âge d'or de la route.
Une belle mise en bouche et en ambiance.
Ambiance provençale et vintage Nationale 7 au Palais des
Bonbons.
Poursuivons sur la bien nommée route de Valence
/ D540A.
On repérera au passage une publicité peinte sur une
maison menaçant ruine et une station service fermée
depuis bien longtemps.

Vue en direction de Valence.

A l'entrée de Montélimar, le Relais Total de la
Colombière, fermera définitivement en 1981. Image réactive
Juste après l'ex- Relais Total, cachée
la plupart du temps par la végétation, on peut encore
apercevoir une partie de l'ancienne bâtisse qui a donné
son nom au quartier : La Colombière.
Une ancienne maison forte ayant longtemps eu droit de colombage.
Plus tard, une vaste remise fut construite en bordure de route et
l'exploitation rurale fut transformée en auberge, dont l'enseigne
se lisait encore au début du siècle dernier.. L'auberge
de la Colombière.
Ce qui reste de l'auberge de la Colombière. La remise en
bord de route a disparu au milieu des années 1960, laissant
place à un terre plein.
En route -
Sur notre gauche, l'immeuble de 4 étages, type
copropriété, passe aujourd'hui inaperçu dans
le décor environnant.
Il s'agit pourtant du classieux Hôtel International construit
au milieu des années 1960, Bar Snack, 145 chambres, service
rapide, taxes et service compris.

Aujourd'hui une banale copropriété, hier le très
classe Hôtel International. Image réactive

Un peu plus loin, un vestige aujourd'hui en ruine, qui
lui n'a pas trouvé sa reconversion : l'Hôtel Restaurant
Expo Route. ![]()

Imaginez la surprise des vacanciers partis de Paris et arrivant
à Montélimar à la tombée de la nuit, après
une journée de voyage.
L'Expo Route illuminé de mille feux, une des premières
tentations nocturne de la ville.
L'Hôtel proposait un accueil familial, deux salles de restaurants pouvant aller jusqu'à 150 couverts, et des produits régionaux ... lavande, miel, et... nougats.

Aujourd'hui le bâtiment existe toujours, mais ne brille plus
de ses mille feux.

Si l'on en croit l'encart encore accroché au mur, l'établissement
n'aura pas connu le passage à l' Euro.
Jusqu'à la construction de la déviation
en 1967, ce secteur d'entrée de ville était une plate-forme
prisée des automobilistes et des routiers.
En plus de l'hôtellerie, en face, sur ce qui n'est plus aujourd'hui
qu'un terre-plein, se dressait une des plus importantes station Shell
de la région.
Se croisaient ici, dans une joyeuse ambiance, automobiles pimpantes
tout droit sorties du dernier salon de l'auto, camions bruyants et
crasseux, faisant le plein ou une pause au relais routier Chez Lucien
en face.
Le choc de deux mondes unis par la seule Route Nationale 7.

Le terre plein aujourd'hui et l'ancienne Station Service Shell
hier. Image réactive
Heure d'affluence sur les pistes de la station qui servent ici de
parking au relais routier situé en face.

En 1870 Monsieur Guillaume Lang débute son activité
de photographie d'art. Son atelier de photo se situe route de Rochemaure
à Montélimar.
Guillaume Lang va dès lors photographier la vie des Montiliens
et des Montiliennes.
Portrait de famille, de mariages, de naissances, les communions, les
fêtes de patronages, les militaires ...
En 1900, c'est Louis Lang, le fils cadet qui reprend la boutique.
Il poursuit l’œuvre de son père et immortalise les
rues de Montélimar.
Immeubles, Villas, Epiceries, Bistrots, Hôtels, Manufactures,
Garages...
Ici le Relais Shell N° 10 , début des années
40 (au vu du logo Shell). La station perdurera sous cette forme de
bidons jusqu'en 1949.

Vue en direction de Valence.
La station n'a pas encore endossé sa livrée définitive,
rouge et or et il manque encore quelques éléments architecturaux,
les poignées, les bouchons....
Même emplacement actuel. Image réactive

Vue en direction de Valence.
Au début des années 50, la station abandonne son look
rétro pour adopter un aspect plus classique,

Le relais "Chez Lucien", en face de la station Shell.
Image réactive. Photo A.Demetz
Un monde très viril auquel se mêlait une population de
touristes décomplexée et plutôt nonchalante.
Quelques mètres plus loin, on ne pourra rater
le totem d'une ancienne station Azur, passée successivement
sous la bannière d'un établissement ambulancier puis
de celle d'un garage, pour devenir aujourd'hui un local commercial.
Bien conservé, le totem est aujourd'hui bizarrement orné
d'une Citroën traction.

Retour aux sources....Le Totem comme ont dû l'apercevoir
des milliers de vacanciers.

Petit laissé aller entre deux fermetures...
En 2013, cure de Jouvence pour la Traction Citroën . Photo
extraite du journal ????
Ne quittons pas le quartier sans un dernier coup d’œil
au lotissement situé en face.
Jusqu'en 2008 se dressait ici les bâtiments de l'ancienne auberge
de Prady.
Une grosse auberge avec remise pour chevaux, implantée sur
le bord de la route nationale depuis le milieu du XVIIIe siècle.
Le mur de clôture du lotissement nous rappelle vaguement l'entrée
originelle de l'auberge.

Vue en direction de Valence, à droite l'ancienne station
Azur, à gauche, l'ancienne auberge Prady.
Photo relais Dany Wilde37. Image réactive.
Le quartier du Petit Froment est un quartier qui au
milieu du XVIIIe siècle a subi une transformation suite à
la rectification du tracé de la Grand' Route.
La chapelle St Lazare, dernier vestige de la léproserie du
XIIIe siècle est détruite. Plus rien ne subsiste de
cet ancien hôpital.. si ce n'est un muret qui longe encore la
route.

Avenue St Lazare, l'ex hôtel de famille Le Petit Froment. Image
réactive.

Avenue St Lazare, les restes du mur de la léproserie du XIIe
siècle - XVe siècle.
![]() |
Le nougat de Montélimar : |
En voici la légende :
Tante Manon, habitante de Montélimar à la fin du XVIIème siècle, avait pour spécialité une friandise dont elle gardait jalousement le secret.
Excellente pâtissière tata Manon ne manquait pas de préparer ses confiseries lorsqu'elle recevait ses nièces qui devant tant d'attention s'écriaient : «Tante Manon, tu nous gâtes».
A la mort de Tante Manon, les nièces héritèrent d'un livre pieux dans lequel était glissé la fameuse recette surnommée « tu nous gâtes » qui au fil du temps est devenue la recette du "nous gat".

Son nom en latin Nux Gatum, gâteau de noix, se
dit nougo en provençal et devient nougat en français.
Le nougat est fabriqué depuis l’Antiquité en Orient.
Au Moyen-âge on en élabore de grandes quantités
à Marseille depuis que sa recette est connue en Provence, introduite
par les Phéniciens.
Au XVIIe siècle, Olivier de Serres, agronome ardéchois,
plante des amandiers près de Montélimar pour pouvoir
confectionner du nougat avec des amandes.
Comme leur conservation est plus longue que celle des noix ou des
pignons c’est cette recette qui va perdurer.
Au début du XIXe siècle le nougat blanc et le nougat
noir font partie des treize desserts de Noël aussi sont-ils vendus
principalement au moment des fêtes de fin d’année.
Remis en cadeau à chaque visite princière, le nougat vit sa renommée traverser le pays et la ville se spécialisa dans sa fabrication.
Emile Loubet, maire de Montélimar puis président de la République de 1899 à 1906, devient l’ambassadeur du nougat de Montélimar en l’offrant à ses invités de marque à l’Elysée.
Avec la création de la Nationale 7 et l'arrivée
des congés payés en 1936, Montélimar devint ainsi
une halte gourmande pour les petits et les grands.
Mais qui donc, de tous ces nougatiers, a eu le premier l'idée
de la boîte en forme de borne N 7 ?
Et bien ce n'est pas un nougatier, mais l'entreprise
de cartonnage Bes.
Créée en 1927 par Fernand BES, la société
est spécialisée dans les petites séries d’emballages
pharmaceutiques, les boîtes pour les confiseurs de la région,
les pâtes de fruit de Nyons…
En 1935 Fernand BES trouve l'idée d'un nouveau packaging, il
invente pour les nougatiers de Montélimar la fameuse boîte
en forme de borne N7.
L'entreprise Bes existe toujours aujourd'hui.
Indéfectiblement associé à la ville,
le nougat dépasse aujourd'hui les 3 000 tonnes de production
annuelle et s'exporte partout en Europe.
Plusieurs fabriques datant du XIXe siècle bordent toujours
les Allées provençales.
Parmi les plus célèbres, le Rucher de Provence est le
domaine du nougat Stoupany, la plus ancienne fabrique artisanale,
qui débuta ses activités en 1787.
À deux pas, le Chaudron d'or est une autre nougaterie de tradition
qui organise des visites de son atelier artisanal aux chaudrons de
cuivre.
Diane de Poytiers, le Gavial ou Doulce France sont d'autres nougateries
à visiter.
Le nougat a également fait son entrée dans les musées,
au Monde du Nougat, au musée du nougat Arnaud Soubeyran, dont
la famille fabrique du nougat depuis 1837, ou encore au Musée
international des sucreries du Palais des bonbons et du nougat.
Sources et extraits :
http://www.letour.fr/fr/
http://www.memoire-drome.com
http://www.dromeprovencale.fr/decouvrir/les-saveurs/nougat-montelimar/
http://www.nougat-fouque.com/histoire-et-traditions/histoire-du-nougat/
http://www.cartonnages-bes.com
Ancienne station service réhabilitée en boutique
de Nougat avenue St Lazare.
En route pour les douceurs sucrées de la ville -
Après la route de Valence voici les longues et
moroses avenues St Lazare et St Martin.
Nous parcourons l'un des deux plus anciens faubourg de la ville, le
faubourg St Lazare, le second étant le faubourg St James situé
à la sortie de la ville, comme nous le verrons plus loin.
Un rien tristounet quand même ce quartier désert où
les commerces et la vie qui va avec ont pratiquement disparu.
Le cimetière St Lazare participe sans doute à cet état
de fait.
Vous pourrez toujours vous recueillir sur la Tombe d' Emile Loubet,
maire de Montélimar en 1870, député de la Drôme
en 1876, sénateur de la Drôme en 1885, et Président
de la République en 1899.

Ici, à mon avis, le vin doit être aigre et le nougat
un peu dur !
L'avenue St Martin se termine par les bâtiments
de l'ancienne Caserne St Martin, dont la construction, à l'extérieur
des remparts de la ville, s'échelonne de 1731 à 1880.
![]()
S'y installeront le régiment des Gâtinais (1743), et
plus proche de nous le centre mobilisateur n° 82, puis un centre
d'instruction n° 88 qui sera remplacé en 1966 par le 45e
Régiment de Transmission jusqu'en 1996.

La caserne St Martin.
La RN7 passe derrière le long bâtiment et devant la porte
St Martin, l'entrée de la vieille ville. (en haut, à
droite)
Depuis, la caserne désaffectée a été
réhabilitée en un centre d'affaire et d'art de vivre
où se côtoient aujourd'hui, jardins et cafés,
fontaines et restaurants, musées, administrations et office
du tourisme, mêlant sans discrimination aucune, hommes d'affaires
en cols et cravates et touristes en shorts et tongs.
Bon c'est un cliché hein !
Oui mais j'entends déjà la critique féministe
qui me hurle "et la parité dans tout ça ! n'y a
t-il que des hommes dans les quartiers d'affaires ?"
Bon ok, je reformule la fin de phrase : "mêlant sans discrimination
aucune, femmes d'affaires en tailleurs stricts et touristes en shorts
et tongs (le short et les tongs c'est multi-genre hein ?)
Euhh... par contre le féminin de touriste, c'est pas tourista ???
Sources :
http://www.museemilitairelyon.com/spip.php?article208
http://www.bien-etre-drome.com/balade-detente-a-montelimar/
Rendez-Vous Nationale 7 @2018 - 2019