ETAPE 13 : du Logis Neuf (600 km) à Mondragon (650 km)
En route - Nous retrouvons donc notre nationale 7, ici sur 3 voies, toujours jalonnée de casses autos, de stations-service fermées et de relais routiers plus ou moins moribonds, le Fanénie, le Mistral... La route entre Lapalud et Mondragon forme ici une belle
ligne droite. La gare est tristement célèbre suite à
la Catastrophe de Bollène, autrement appelée le déraillement
du Vintimille-Paris, survenue au milieu des vacances de juillet 1957.
https://rail-en-vaucluse.blog4ever.com/la-catastrophe-de-bollene
En Route - Quelques kilomètres plus loin, nous croisons une nouvelle fois le Canal de Donzere - Mondragon.
Après un petit bonjour à nos amis pressés qui circulent sur l'Autoroute du Soleil, nous voici à Mondragon. En tous cas l'histoire connue de Mondragon commence au Xème siècle avec l'apparition d'un premier bâtiment fortifié au sommet de la colline. L'histoire de la Principauté de Mondragon fut successivement
marquée par les Seigneurs (XII ème et XIII ème
siècles), l'Archevêque d'Arles (XIV ème siècle),
la Principautée d'Orange (XV ème siècle), jusqu'à
son rattachement au Royaume de France en 1536, par François
Ier. En route - Après avoir franchi le pont sur le Lez, la route oblique
sur la droite, mais on ne peut manquer la perspective de l'ancien
tracé rectiligne qui se poursuit tout droit.
La dernière déviation du village de
Mondragon date de 1945. Depuis 1945, les arbres du bord de route ont eu le
temps de pousser, et les publicités peintes d'agrémenter
les pignon de maisons.
En bleu le tracé original jusqu'en 1786. Reprenons maintenant virtuellement l'itinéraire
d'avant 1945.
De l'autre côté de la voie ferrée,
l'avenue du Pont Neuf, dans sa seconde partie, est aujourd'hui devenue
l'avenue Marcel Pagnol.
Vu l'étroitesse du passage, ce tracé a dû rapidement faire les frais d'un premier contournement.
En tous les cas entre 1786 et 1945, le peu de vacanciers en route vers la côte d'Azur suivait alors l'itinéraire des boulevards Séraphin Perrot, Léopold Fauritte et l'avenue de la Libération, qui ceinturent la ville par l'ouest.
Typique mais sans tape à l’œil, on aura tôt fait de retrouver le débouché de la Grande Rue / rue Jaurès, pour gagner les faubourgs de sortie de ville toujours agréablement bordés de platanes, en direction de Mornas. Passé la ligne de chemin de fer, nous retrouvons la route nationale 7 officielle.
C'est là que se termine notre 13e périple. Nous sommes maintenant à 650 km de Paris. Rendez-Vous Nationale 7 @2018 |