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En route -
Comme pour les agglomérations précédentes,
la nationale 7 ne passe plus par le centre ville de Pierrelatte
depuis 1956.
La nationale 7 contourne la ville sur 3 voies et 2 km, pas
plus.
Rien de particulier sur cette portion de route qui a pour
but de vous faire gagner du temps tout en réduisant
le trafic dans les rues étroites du centre-ville.
Pas grand chose à voir sur la déviation,
mais une belle pub Noilly Prat, tout de même. Image
réactive.
Ci-contre, en bleu le tracé original,
en rouge la déviation de 1956, actuelle nationale 7.
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Pierrelatte Km 0631
La légende et l'histoire.
Loin dans le temps, on raconte que Gargantua, fatigué
de ses pérégrinations à travers la France et
boitillant, s'était assis un instant sur le Mont Ventoux pour
souffler un peu et se libérer d'un méchant caillou dans
sa botte le faisant horriblement souffrir.
C'est ainsi que serait né Pierrelatte, ou du moins son rocher,
petite pierre tombée d'une botte géante au milieu d'une
large plaine : insolite Rocher, première pierre d'immenses
réalisations futures.
Extrait de "Pierrelatte, Pages d'Histoires"
Un caillou dans la botte de Gargantua.
Entourée de palissades montagneuses recouvertes
d'immenses forêts verdoyantes et giboyeuses, la plaine tricastine
débouche au sud du "Robinet" (défilé
du Rhône).
A l'ouest, c'est une vaste étendue marécageuse, arrosée
largement par le Rhône impétueux.
Sur la rive gauche du fleuve dominant la région, se dresse
un immense rocher qui va permettre aux premiers hommes de se terrer
dans ses entrailles.
Là est né PetraLatta, Pierrelatte.
Pierrelatte, vue générale.
Ligures et Celtes, apportent avec l'Empire Romain, la
civilisation.
Il faut attendre le Moyen -Age pour qu'enfin s'installe un régime
féodal, avec seigneurs, co-seigneurs et plus tard les consuls.
Une forteresse est construite sur le Rocher.
Au début du XIVe siècle, les Templiers développent
et rénovent l'agriculture.
Au-delà des remparts, une deuxième muraille de protection
permet de lutter contre les brigands et les pillards.
Dès le début du XVe siècle, le
Dauphin, futur Louis XI, réunit la seigneurie de Pierrelatte
au Dauphiné puis au Domaine Royal. Les guerres de religion
vont alors ensanglanter toute la plaine.
Le XIXe siècle verra se succéder royauté, empire
et république. En 1814, la Seigneurie sera redonnée
au futur Louis XVIII et en 1852 la voie ferrée marquera le
début de la prospérité.
Incontestablement, Pierrelatte se développe,
grâce notamment à l’amélioration des communications.
Déjà en 1758, la route royale toute nouvelle, ancêtre
de la nationale 7, passe par Pierrelatte. En 1854, le chemin de fer
de Lyon à Avignon atteint la ville où une gare est construite.
Ces infrastructures favorisent l’émergence
d’une industrie locale qui reste d’abord très liée
à l’utilisation de l’eau. En 1883, sont recensées
trois tanneries et trois filatures.
Le Rocher :
A partir de 1913, la ville débute une procédure
de rachat du Rocher, se souciant de préserver son patrimoine
le plus symbolique, mis à mal jusque-là, par son exploitation
en tant que carrière.
Définitivement acquis en 1919, le site est classé en
1921 en tant que « site naturel de caractère artistique
». La même année, l'arène de pierre, accueille
ses premiers spectacles avec des sociétaires de la Comédie
Française.
De 1947 à 1952, est aménagé le
canal de dérivation des eaux du Rhône dit de Donzère-Mondragon.
La Commune dans les années qui suivent se dote de véritables
réseaux d’assainissement et d’eau potable.
Le Rocher est affublé d’un château d’eau
en forme de mur à la fois réservoir et protection contre
le Mistral. Pierrelatte entre doucement dans la « modernité
».
Extraits : http://www.ville-pierrelatte.fr/decouvrir-pierrelatte/histoire
Les nouveaux ensembles, le rocher et le château d'eau
Situé à l'entrée de Pierrelatte, l'Hôtel
Azur est aujourd'hui définitivement fermé. Image réactive.
En route :
Bon point d'emblée, l'avenue du Maréchal
De Lattre de Tassigny, est bordée de platanes.
Limitée à 30 km/h, elle nous balade dans un quartier
pavillonnaires semi-moderne et plutôt anodin.
Ça se corse Grande Rue, car celle-ci est en sens interdit dans
notre sens de circulation.
La ruelle est si étroite qu'on se demande bien comment elle
a pu absorber l'intégralité du trafic routier avant
1956.
Celui-ci devait déjà être divisé en deux
flux, comme aujourd'hui : un flux aller par le faubourg St Joseph
à droite, et le flux retour par la Grande Rue.
Tout droit la Grande rue en sens interdit. A droite le faubourg
St Joseph.
Un atelier à l'ancienne, rue Madier de Monjau
En enfilade, les boulevards St Joseph, Madier de Montjau
et Chandeysson, pas très typiques, vous mèneront Faubourg
de Marseille, au débouché sud de la Grande rue.
La Grande-Rue, à l'époque glorieuse où la
nationale 7 traverse encore le centre ville de Pierrelatte. Image
réactive.
La Grande rue (aujourd'hui en sens unique Sud-Nord ), ne présente
pas non plus d'intérêts particulier.
Elle serpente dans le vieux centre, semi-piétonnières
aux abords des commerces qui la jalonnent jusqu'à son débouché
au Faubourg de Marseille.
Le débouché sud de la Grande Rue, Faubourg de Marseille.
Image réactive.
On remarquera que le sens unique se fait du Sud vers le Nord
Le Faubourg de Marseille. Image réactive.
Le faubourg de Marseille, aujourd'hui avenue Charles
de Gaulle, partiellement en sens unique sur une section, consiste
en une rue un peu plus large que les précédentes, et
bordée de platanes.
C'était jadis le royaume des garages, des cafés et des
hôtels de tourisme, annonciateurs de la proche sortie d'agglomération.
Faubourg de Marseille 1959, la borne d'angle Michelin est remplacée
par le panneau N7.
Aujourd'hui le quartier est moins fun, le garage Citroën
a disparu, les commerces font grise mine et les terrasses de cafés
se font de plus en plus rares sur les trottoirs.
Même la séculaire Hostellerie "Tom" a définitivement
baissé le rideau.
C'est là, au n° 5 de la rue que se dressait
l'auberge réputée.
A l'origine, un véritable relais de poste créé
en 1796 par Jean Antoine Thibert, cuisinier à la cour du roi
Louis XVI.
Durant la seconde guerre mondiale, l'ancien relais de poste devenu
entre temps "l'hôtel des Voyageurs", est réquisitionné
par les Allemands.
Le soir, tandis que le propriétaire des lieux Mr Boirel, s'efforce
de retenir le plus longtemps possible les officiers allemands dans
la salle de son restaurant au rez de chaussée, leur proposant
apéritifs et digestifs,
Mme Boirel, accompagnée d'une interprète, entre dans
les chambres, fouille les documents et transmet ses renseignements
au réseau de resistant AGIR (axe Paris Lyon Marseille) de Michel
Hollard.
Après la seconde guerre mondiale, Gabriel Bodinier
dit "Tom" reprend le flambeau de cet établissement
qui deviendra une adresse incontournable pour les voyageurs de la
route mythique durant les trente glorieuses..
L'auberge des voyageurs avant guerre. Le porche indique "Entrée
écurie"...
La physionomie de l'établissement devait être assez proche
de celle du Relais de Poste initial.
Hostellerie de Pierrelatte "Chez Tom", multi recommandée
si l'on en croit les panonceaux accrochés à l'entrée.
"Chez Tom, on y vient client, on y revient Ami" .. précisait
la carte de visite. Image réactive
Chez Tom vous y trouverez
"Bon gîte, bonne table, sa grotte cave musée et
ses portes médiévales".
En route -
Nous ne tardons pas à retrouver la déviation
N7, qui termine là son contournement de Pierrelatte.
Pierrelatte entrée/sortie sud. Tout droit et arboré
l'ancien tracé, à gauche, en courbe la déviation
N7 post-1956.
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En route -
Reprenons notre traversée de la plaine
du Tricastin, en direction de Lapalud.
Aux abords de cette section de route, entre Pierrelatte et
Lapalud, on découvrira nombre de bâtisses en
ruine et de pistes bitumées laissées à
l'abandon.
Ce sont les derniers vestiges de stations-service moribondes
et d'anciens relais routiers aujourd'hui oubliés.
Les bas-côtés de la route recèlent
les vestiges d'anciennes stations-service.
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Quelques murs peints également. Image réactive.
Ici, décor de western...
Le relais des Côtes du Rhône n'existe plus aujourd'hui,
seule subsiste une enseigne "Hôtel"
Les ruines du Motel de Pierrelatte, invisible de la route.
Le motel de Pierrelatte, aujourd'hui abandonné..
Au hameau des Blaches, le coin est devenu franchement
glauque.
Les motels ont baissé le rideau. Les bâtiments délabrés,
squattés, pillés, se laissent désormais envahir
par la végétation, au point de n'être bientôt
plus visibles de la route.
Enseigne du Relais des Blaches
Un Relais fait pourtant de la résistance. Le
relais des Blaches, un resto routier tout droit issu de la grande
époque des années 1950.
Le Relais des Blaches, à l'époque de la station-service.
Aujourd'hui, l'ambiance n'est plus vraiment la même,
la station service en face est fermée, mais le relais propose
toujours la possibilité d'y manger à petits prix et
d'y dormir sans chichi dans un cadre qui ne triche pas avec son temps.
Carte Postale d'époque. Mais allez vous rendre compte par
vous même : aujourd'hui presque rien n'a changé.
"Les Blaches" n'est pas de ces établissements
design et climatisés aux mobiliers vintage signés et
chinés dans des brocantes haut de gamme.
Non, ici tout est resté brut d'époque, sans aucun artifice,
sans tricherie, une remontée dans le temps exceptionnelle,
avec carrelage au sol dans la salle à manger, lits superposés,
meubles en pin, salles de bain carrelées,Wc sur le palier pour
certaines chambres, rideaux de douche en pastique, radiateurs en fonte
et plantes caoutchouc tout droit sortis des années 70, et tout
ça, avec en fond sonore le trafic incessant de la nationale
7.
Un univers certes désuet, mais authentique, et puis il y a
une piscine alors... Génial... non ?
Quelques centaines de mètres plus loin, nous
quittons le département de la Drôme, pour entrer dans
celui du Vaucluse (84).
Nous voici en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
La délimitation entre les départements se remarque
à la différence de couleur de bitume. Photo Borne Thierry
Dubois.
http://bornededepartement.free.fr/
Photos Claude.K
Déclassement de la route nationale 7, par
la réforme
2005 : dans le département du Vaucluse, la RN 7 conserve
sa numérotation jusqu'à Orange puis prend le numéro
de D907 jusqu'à Avignon.
De plus, la numérotation des anciens tracés ne conserve
pas toujours le chiffre 7, repère pourtant essentiel pour retrouver
l'ancienne route.
Ci-dessous un exemple de disparition d'une station-service
photographiée par Google Street, un peu avant Lapalud.
Un petit peu avant le rond-point de Lapalud, regardez
sur la gauche, le chemin de terre et son alignement de platanes...
Sur la gauche, un alignement de platanes... pas le long de la
route, mais le long d'un chemin.
Il s'agit de l'ancien tracé de la route qui à
l'époque traverse encore le village.
L'apparition de la déviation actuelle en 1956 coïncide
avec la construction des complexes nucléaires du Tricastin.
Elle ouvrira à la circulation en 1957.
Efficace, elle contourne la ville par l'ouest, évitant
ainsi la traversée typique du centre-bourg. Mais, si vous avez
le temps, il serait dommage de s'en priver...
Alors, au rond-point, quittons la route nationale pour emprunter sur
la gauche la D63 en direction de Lapalud centre.
A gauche une vue actuelle de l'entrée Nord de Lapalud.
La flèche blanche représente l'ancienne route nationale
7 bordée de platanes.
A droite une vue de 1955 avant la construction de la déviation
du bourg.
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Photo Claude.K
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LAPALUD km 0639
On situe généralement la naissance de
LAPALUD aux alentours de l’an 1000.
Situé à la croisée des chemins Nord-Sud, sur
une légère élévation du relief, le site
présente de nombreux éléments favorables : présence
de sources, proximité des marais et des cours d’eau propices
à la chasse et à la pêche.
Édifiés sur les rives d’un bras
du Rhône, les premiers bâtiments furent une commanderie
et une église construits par des templiers ou par des Hospitaliers
de St-Jean de Jérusalem qui dépendaient de la commanderie
d’Artignan.
Leur bâtiment fortifié occupa exactement l’emplacement
du bâtiment du Portalet.
Ces Hospitaliers étaient seigneurs de terres à Lapalud.
Ils possédaient des droits de péage sur route et sur
Rhône.
Les premiers habitants furent d’abord de pauvres
gens qui vinrent se grouper autour d’un manoir:
Doucement le Bourg se constitua.
Vers la fin du XIIème siècle il se composait d’une
centaine de maisons assez bien bâties.
Au XIVème siècle on construisit alors une ceinture de
murailles. Peu à peu les murailles s’élevèrent
et se transformèrent en puissants et larges remparts.
Lapalud doit son nom aux marais qui autrefois avoisinaient
ses remparts.
La plaine de Lapalud était un immense Marais.
Le Rhône sortait très souvent de son lit et inondait
régulièrement les alentours.
Le nom latin de marais est « palus », au pluriel : «
paludis » .
L’usage et le temps en ont fait "La Palud", d’abord
en 2 mots puis en un seul. Sur certaines plaques à la sortie
du village il y a 20 ans, le nom était écrit en 2 mots.
Extraits : http://www.mairie-lapalud.fr
Rapide coup d’œil nostalgique sur le délaissé
de route... Photo Claude.K
En Route -
Lapalud possède assez de vestiges urbains pour
nous donner une idée précise de ce à quoi pouvait
ressembler la route nationale 7 au milieu des années 1950.
Alors partons à la découverte de cette grande époque
aujourd'hui oubliée.
Photo Claude.K
On débute par la classique et ancestrale allée
de platanes qui apporte ombre et fraîcheur en été.
Là, une rare réclame murale pour Stelline, le carburant
de la société "Lille Bonnières et Colombes".
On trouvait encore quelques stations Stelline à la fin des
années 1950.
Image réactive
Ici il s'agit d'une station Standard Oil, future Esso. La route
nationale vue en direction de Pierrelatte. Image réactive.
Détails & panorama (image réactive)
Au carrefour, deux réclames peintes. L'une est illisible
aujourd'hui, la seconde concerne la manufacture de Balais Daudel.
Image réactive.
Photo Claude.K
Si la spécialité de Montélimar
est incontestablement le nougat, Lapalud joue sur un autre registre
plutôt inattendu... la ville fut longtemps considérée
comme la capitale du ... Balai.
Comment en est-on arrivé là ?
Autrefois, Lapalud était couvert de forêts
de mûriers.
On y cultivait entre autres la garance pour teindre les vêtements
en rouge.
A l'époque de l'ère industrielle et du modernisme, la
garance fut remplacée par un colorant chimique, la soie par
une fibre textile artificielle et la vigne, quant à elle, fut
décimée par le phylloxéra.
C'est à la fin du XIXe siècle que débute
la grande aventure du balai.
Un habitant rapporta de Caderousse, quelques centaines de graines
de sorgho qu’il planta dans sa propriété.
L'idée s’avérera payante.
Étalage du savoir faire des artisans de Lapalud, Cours
des platanes, le long de la nationale 7.
Les marais de Lapalud se prêtent bien à
la culture du sorgho, plante qui a besoin de beaucoup d'humidité.
On en extrait une paille spéciale particulièrement souple
pour fabriquer des balais.
Grâce aux balais, Lapalud petit à petit se fait un nom
et une renommée.
En 1920 on dénombre 4 fabriques de balais, on en compte une
dizaine à la Libération.
Sur le cours des Platanes s’installent alors des étalages
multicolores.
Brosses, plumeaux, paniers,chapeaux, les fabricants multiplient
les offres.
Comme à Montélimar où l'on vend
aux vacanciers coincés dans les embouteillages la célèbre
confiserie, les boutiquiers de Lapalud alpague le touriste de la nationale
7, pour faire l'article et l'étalage de leurs marchandises
plutôt originales.
Le succès et les bouchons :
On quitte le cours des platanes et l'on poursuit par l'avenue d'Orange,
faubourg de sortie de ville. qui dans sa dernière partie retrouve
ses bordures de platanes.
A Lapalud tout commence par une station-service et se termine
par une station-service. Nous sommes Avenue d'Orange. Image réactive
Détails - Un paradis pour le collectionneur d'aujourd'hui.
Le plein à la dernière station sur la gauche, et en
route pour la Grande Bleue !
Echangeur sortie Sud de Lapalud. En jaune l'ancien tracé et
le sens unique. En rouge la N7 actuelle.
La jonction avec la déviation post-1956 /N7 s'effectue
par un échangeur qui nous interdit une ancienne section N7,
aujourd'hui en sens unique.
Si vous avez toutefois l'occasion de parcourir cette section de route,
dans le sens Sud-Nord donc, vous pourrez vous arrêter à
côté d'une petite stèle située en retrait.
Elle rend hommage à l'un des pionniers de l'automobile : Emile
Levassor.
Sur l'échangeur, on aperçoit brièvement l'ancien
tracé N7 ainsi que la Stèle hommage à Levassor.
Paris-Marseille-Paris est la première course
automobile organisée officiellement par l'Automobile Club
de France (fondé dix mois plus tôt), le départ
est donné le 24 septembre 1896.
Elle est aussi considérée rétrospectivement comme
étant le IIe Grand Prix automobile de l'A.C.F. par
cette institution.
Sur cinquante-deux inscriptions, on compte trente partants et onze
véhicules seront officiellement chronométrés
à leur retour sur Paris.
La course, d'environ 1 700 km et à hauteur
d'une étape par jour, est divisée en dix étapes
(cinq étapes pour aller à Marseille et cinq
au retour pour Paris).
Les départs sont donnés le matin, les distance d'étapes
varient de 100 à 200 km
Stèle souvenir à l’endroit où Emile
Levassor eut un accident (au cours de la 1ère course automobile
Paris Marseille Paris).
Le Dimanche 27 septembre 1896 : le départ
de la 4e étape Lyon-Avignon est donné. La météo
est exécrable.
A Lapalud, La voiture no 5, pilotée par Émile
Levassor tente d'éviter un chien sorti brusquement d'une
maison.
Les deux occupants du véhicule sont éjectés contre
un arbre, Levassor est blessé au visage, à la hanche
et doit suspendre sa participation mais son mécanicien, Charles
d'Hostingue, qui est blessé à l'épaule, prend
les commandes du véhicule et termine l'étape ;
Emile Levassor, ne se remettra jamais vraiment de cet
accident. Fortement commotionné, fatigué et fragilisé,
il meurt subitement à sa table de dessin, terrassé par
une embolie le 14 avril 1897
Note : Le site wikipédia parle d'un accident
survenu à Courthézon... et non à Lapalud...
Sources :
wikipédia, mairie de Lapalud,
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5795094s/f7.item