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                    Le relais de La Cascade entre Mondragon et Mornas, une 
                    vieille institution. 
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            Une vieille institution, je vous dis !
          Après le relais de la Cascade, la route longe 
            l'aire de repos de Mornas les Adrets. 
            Ne cherchez pas à y accéder, l'entrée se fait 
            uniquement par l'autoroute A7.
          Un étonnant, mais non moins grandiose panorama 
            s'offre soudain à notre vue. 
            Un rocher abrupte, ou plus exactement une falaise sur laquelle se 
            dresse la forteresse de Mornas, prouesse d'équilibre.
          
            La nationale 7 n'a pas fini de nous surprendre. Au loin la forteresse 
            de Mornas.
          Du haut de ses 137 mètres, la forteresse domine 
            la ville de Mornas et toute la vallée du Rhône.
            On a même un peu de mal à en distinguer les contours, 
            tellement elle semble taillée dans le roc, comme une cité 
            troglodyte.
          Tout d'abord Oppidum Romain dans l'antiquité, 
            le sommet du rocher permettait de contrôler le trafic de la 
            vallée du Rhône. 
            Au IXe siècle, un village se développe au pied de la 
            falaise et l'oppidum fortifié devient une place forte importante.
            Propriété de l’archevêché d'Arles 
            puis des comtes de Toulouse, la forteresse passe sous l'autorité 
            du pape en 1229.
            Ce dernier en confie l'administration au roi de France jusqu'en 1274 
            date à laquelle le pape Grégoire X en reprend la direction.
          La place-forte joue un rôle important de défense 
            lors de la Guerre de Cent Ans, notamment contre les compagnies 
            de routiers qui ravagent le pays à plusieurs reprises. 
            Négligée par l'Église pendant tout ce temps, 
            la forteresse, mal entretenue, tombe en 1562 entre les mains des troupes 
            protestantes dirigées par Montbrun, lieutenant du baron 
            des Adrets, qui fait précipiter les réfugiés 
            et la garnison du haut de la falaise. 
          Dans les années qui suivent, Mornas se retrouve 
            alors successivement aux mains des catholiques et des huguenots.
            Les troubles cessent à la fin du XVIe siècle, 
            et la forteresse, perdant son rôle défensif, tombe peu 
            à peu dans l'oubli et l'abandon.
          Les restes du château de Mornas ont été 
            inscrits au titre des monuments historiques le 20 mai 1927.
          De nos Jours :
            La restauration du château est entreprise à partir de 
            1977 sous l'impulsion de l'association des « Amis de Mornas ». 
            
            La réhabilitation se poursuit encore aujourd'hui, et de nombreuses 
            animations et reconstitutions sont proposées pendant la période 
            estivale.
          Sources : 
          Wikipédia, Les Amis de Mornas, Mornas : 
            Histoire d'une citadelle.
            http://www.forteresse-de-mornas.com
            A l'approche de Mornas, il n'est pas difficile de se rendre compte 
            que l'actuelle route nationale 7 a été élargie 
            et déplacée de quelques mètres par rapport à 
            son ancien tracé que l'on aperçoit sur notre gauche 
            le long des platanes. 
          
            Séparé par une barrière de sécurité 
            en béton, l'ancien tracé (à gauche) et l'actuel.
          Ce nouvel aménagement date de 1983. Avant cette 
            date, la route passait par la rue Jean Moulin au plus près 
            des maisons. 
            Aujourd'hui, la voie ne traverse plus réellement la ville mais 
            permet de la contourner tout en la longeant tout de même de 
            très près.
          
            De l'actuelle route nationale, on a un bel aperçu sur la 
            ville basse et sa forteresse.
          Après l'aménagement de 1983, les platanes 
            qui étaient alors situés du côté droit 
            de la chaussée, se sont donc retrouvés naturellement 
            sur la gauche de la nouvelle route.
            Ce tronçon / évitement, nous mènera rapidement 
            à la sortie de la ville. 
          
            A la sortie de Mornas, mur peint pour le Vermouth Noilly Prat.
          Mais ne partez pas si vite ! Mornas vaut le détour 
            !
            Reprenons donc maintenant l'itinéraire initial, celui d'avant 
            1983.
            Retour à la jonction nord, là où l'ancienne route 
            a été transformée en aire de repos. 
          
            Nous voici maintenant de l'autre côté du muret, sur 
            la route originale. A droite passe la route aménagée 
            en 1983.
          
          Mornas Km 0653
          Le village de Mornas est bâti au pied d’un 
            rocher à pic et fort haut, dont l’un des sommets surplombe 
            le vide de façon impressionnante tel un museau d’animal 
            .
            Le Rhône, autrefois, venait baigner ses murs, ainsi qu’en 
            font foi les traces du niveau des eaux que l’on peut voir sur 
            les murs de façade des fermes de la vallée du Rhône 
            et aussi sur la façade de l’Hôtel de Ville.
            Au sommet de la falaise a été édifiée 
            la forteresse.
          Mornas possédait une enceinte défensive, 
            épaulée par deux tours d’angles.
            Deux portes protégeaient l’entrée et la sortie 
            de la Grande-Rue, qui permettait la traversée de la ville.
            Le trafic y était intense en raison des échanges qui 
            s’effectuaient entre la France et les Etats Pontificaux. 
            De chaque côté de cette rue se situaient les immeubles 
            des personnalités et des notables de la bourgade.
          Sources et Extraits : 
            https://www.mornas.fr
          En route -
          Au Moyen-Âge, la ville basse de Mornas était 
            ceinte de remparts.
            Il n'en reste aujourd'hui que quelques vestiges dont les portes fortifiées. 
            
            A l'époque, la traversée de la bourgade s'effectuait 
            par l'étroite "Grande Rue" reliant la Porte St Pierre 
            au nord à la porte St Nicolas au sud.
          Aujourd'hui, la Grande Rue existe toujours, et il est 
            encore possible d'en effectuer la traversée Nord - Sud (sens 
            unique). 
            Une plongée dans le passé, dont il ne faudra pas vous 
            priver.
            Pour notre part, restons hors des murs. 
          
            Entrée Nord de la ville et début de la Grande Rue. 
            Porte St Pierre, XIIIe siècle et l'abside d'une chapelle romane.
          Au XIXe siècle, lorsque les fortifications ne 
            furent plus nécessaires et que le trafic routier s'intensifia, 
            le mur d'enceinte fut détruit pour laisser place à la 
            route nationale 7 construite pour une bonne partie à l'emplacement 
            même des remparts. 
            La carte d'état major de 1860 montre déjà une 
            route nationale passant hors des murs.
          Longeons donc ce qu'il reste du mur d'enceinte actuel 
            et poursuivons par l'avenue Jean Moulin. 
            Attention l'avenue est en sens interdit dans notre sens de circulation 
            (du Nord vers le Sud). 
          Marchons donc un peu.....
          Nous sommes sur l'ancienne route nationale 7, au plus 
            près des maisons, avec l'alignement de platanes sur notre droite.
          En fait, une avenue sans grand intérêt, 
            peu d'animation, quelques vieilles maisons, tout au plus.
            Vers le milieu de la rue, voici la 3em porte de la ville. 
            Le portail St Firminin qui permettait l'accès ouest à 
            la citadelle. 
          
            Portail St Firminin accès ouest du mur d'enceinte.
          
          Sur cette carte postale en noir et blanc, la route 
            et la ville sont protégées par une digue. Vue en direction 
            du Nord.
            A cette époque, le Rhône impétueux n'est pas encore 
            aménagé.
            Aujourd'hui, même point de vue. Image réactive.
          L'ancienne route nationale se poursuivait jusqu'au bout 
            de la rue, pour ensuite emprunter le cours des platanes sur la gauche. 
            
 
          
          
            Le cours des Platanes, hier et aujourd'hui. Image réactive.
          Le cours des platanes, le cœur de la ville. 
            L'artère principale de la commune. 
            La place typiquement provençale avec ses platanes plantés 
            en 1811, et ses cafés ancestraux. 
          Hélas, l'aménagement récent du 
            cours, standardisé, aseptisé, uniformisé, lui 
            enlève beaucoup de charme.
            La magie n'opère plus...
          
            Le cours des platanes. Image réactive.
          Après le court cours... voici la place de la 
            Fontaine et la Porte fortifiée St Nicolas, la porte Sud d'où 
            débouche la Grande rue.
          
            La place de la fontaine et la porte St Nicolas (sud)
          Empruntons la rue des bourgades sur la droite. 
            Au rond point une surprise nous attend. 
            Une ancienne borne directionnelle.
          Elle portait sur ses faces, des plaques de métal 
            sur lesquelles étaient gravées les directions. 
            Aujourd'hui les plaques ont disparu.
          
            Une ancienne borne de direction qui n'indique hélas plus 
            rien ... était-elle royale ou impériale ?
          
            Sur cette photo de 2011, les plaques sont encore en place,
            Mais hélas pas de gros plan existant.
            Photo Mario de Genève.
          On quitte les derniers faubourgs de la ville par la 
            rue Duranton de Magny, qui nous amène, entre deux rangées 
            de platanes jusqu'à la jonction sud avec l'actuelle N 7.
          
            La route des vacances dans toute sa splendeur. Aujourd'hui.. un 
            peu moins. Image réactive.
          
            A la jonction sud des deux tracés.
          Nous retrouvons la N7 actuelle, face à l'ancienne 
            station service Esso.
          En route -
          En contrebas, l'esplanade des puces - brocantes, ancienne 
            aire de stationnement du " Relais Mornas Sud ", qui lui 
            n'existe plus.
                  
          A la sortie de Mornas, pas vraiment de zones commerciales 
            désagréables comme on en rencontre si souvent aux alentours 
            des villes. 
            La route longe toujours l'autoroute A7 de laquelle, par endroit, elle 
            n'est séparée que de quelques mètres à 
            peine. Étonnant !
          Non vous n'avez pas la berlue ! 
            Une gousse d'ail géante trône bien sur le bord de la 
            route.
            C'est que Piolenc est la capitale de l'ail Provençal.
          
          Toutes les senteurs provençales concentrées 
            dans une gousse, fallait y penser, Piolenc l'a fait.
            A ce titre la ville possède sa fête de l'ail, sa confrérie 
            de l'ail, son aïoli géant et ses étals de vente 
            d'ail. 
          
             
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                  Piolenc km 0657   
                  http://www.mairie-piolenc.fr 
                  En langue d’oc et dans sa déclinaison 
                    provençale « puy » qui se prononce « 
                    pieu » ou « pio » signifie « sommet 
                    », « élévation ».  
                    La première syllabe indique que l’habitat originel 
                    était construit sur un sommet.  
                    Le « castrum » et l’habitat qui devait l’entourer 
                    se trouvaient sur une petite éminence.  
                    Sorte de motte médiévale rocheuse naturelle 
                    : le « Pio ». 
                    Quant à la seconde syllabe elle est certainement contemporaine 
                    de la donation du « castrum », vers l’An 
                    Mil, à l’abbaye de Cluny pendant l’abbatiat 
                    d’Odilon.  
                    On lit dans les chartes « Podium Odolinum » et 
                    on suit l’évolution de cette graphie jusqu’au 
                    terme : « Piolen » puis « Piolenc ». 
                     
                    Toutefois le « c » apparaît définitivement 
                    avec la révolution française et reste encore 
                    énigmatique.  
                  Source : Histoire de Piolenc Extrait de 
                    l’histoire de Piolenc en trois volumes. 
                  Depuis 2015 l'entrée nord de la ville, 
                    par la route de Lyon puis l'Avenue de Provence, n'offre plus 
                    la fraîcheur ombragée de ses platanes.  
                    Manifestement il y a eu coupe franche et définitive... 
                    remettant dès lors en cause tout l'attrait que pouvait 
                    procurer le centre-ville. 
                    Pour une fois que la Route nationale 7 n'est pas déviée, 
                    les rues du centre, sans leurs platanes, ont perdu toutes 
                    leurs splendeurs.  
                    L'ambiance s'en trouve toute chamboulée.  
                    S'en est terminé du village typiquement provençal, 
                    le charme n'opère plus.  
                    On est loin du cliché de la route ensoleillée... 
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            Piolenc 
          Comme pour sa consœur Mondragon, Piolenc est un 
            ancien bourg médiéval fortifié, construit autour 
            de son église, ce qui lui donne cet aspect concentrique si 
            caractéristiques des villages de Provence.
          La présence humaine est attestée dès 
            le néolithique.
            Dans l'antiquité, le territoire actuel de Piolenc fait partie 
            intégrante de la colonie romaine d’Orange, situé 
            sur la via Agrippa. 
            L’effondrement de l’Empire Romain et de la plupart des 
            structures socio économiques antiques, même sur une période 
            de déclin relativement longue, marque bien une rupture : 
            A l’opulence a succédé la misère ; A l’ordre 
            le désordre ; A la tranquillité, l’angoisse … 
            
            S’y ajoute une météorologie défavorable, 
            des épidémies, l’insécurité due 
            au passage même bref mais destructeur d’envahisseurs venus 
            de multiples horizons 
          Le marquis de Provence Rotbaldus (993/1002) donne la 
            partie de Piolenc lui appartenant à l’abbaye de Cluny. 
            
            Moins d’un siècle plus tard, l’évêque 
            d’Orange cède à cette même abbaye, le prieuré 
            et l’église St Martin. 
            In fine, les officiers apostoliques remettront l’autre « 
            moitié » du fief à Cluny. 
            Ainsi vers 1540, l’abbé de Cluny est seul seigneur sur 
            tout le territoire de Piolenc.
          Jusqu’à la Révolution, Piolenc sera terre Clunisienne 
            rattachée à St Martial d’Avignon 
          La révolution passée, les événements 
            politiques sont ceux que connaît la France : La République 
            s’y stabilise ; 
            La ville s’ouvre vers l’extérieur, le faubourg 
            se développe, les remparts sont arasés … 
            La Grande Route (royale, impériale, nationale) est déviée 
            vers l’ouest et des constructions nouvelles vont la longer et 
            feraient presque de Piolenc un village rue, mais sa disposition circulaire 
            autour de son « sommet original » marque encore le paysage 
            urbain. 
           Source : http://www.mairie-piolenc.fr/piolenc-tourisme-patrimoine
          
            Avenue de Provence, même point de vue, hier et aujourd'hui. 
            Image réactive. 
          En route -
          Si la route nationale traverse effectivement Piolenc, 
            elle ne passe pas pour autant par le vieux centre, qu'il est toujours 
            plaisant d'aller visiter au cours d'une balade pédestre, à 
            la découverte de son petit patrimoine historique.
            Quoi qu'il en soit, aujourd'hui, le long de notre route, il est assez 
            difficile de retrouver l'emplacement exact d'un commerce ou d'un bâtiment 
            par rapport aux anciennes photographies, tant la ville s'est transformée.
            Certes Piolenc est toujours un village rue, traversé par la 
            mythique route nationale 7, mais les lieux ont été reconstruits, 
            ravalés, uniformisés, transformés... essayons 
            tout de même de nous plonger dans le passé de la route 
            glorieuse afin de retrouver la nostalgie des lieux. 
          Débutons la traversée.
            Entrée nord, avenue de Provence, platanes rasés ... 
            ça c'est fait...! 
          
 
            
            L'avenue de Provence, même point de vue, hier et aujourd'hui. 
            Image réactive.
          Étonnant ! Des étals de vannerie dans 
            les rues de Piolenc ?
            Vous pensiez que seule la ville de Lapalud pouvait revendiquer le 
            monopole du Balais et autres paniers d'osier ?
          Vous avez parfaitement raison !
          Dans un chapitre précédent, nous avions 
            vu qu'à Lapalud, Capitale du balais, la déviation de 
            la route nationale 7, en 1957, puis l'ouverture de l'autoroute, avait 
            précipité la fermeture des commerces de vannerie, les 
            touristes ne s'arrêtant plus dans le village.
            Cette désaffection des voyageurs pour la ville de Lapalud, 
            poussa certains commerces à installer leurs étals de 
            vannerie quelques kilomètres plus loin, dans les rues de Piolenc, 
            toujours traversée par la N7, renouant ainsi avec la tradition 
            de la vente directe..
          Hélas quelques années plus tard, l'apparition 
            des produits importés bon marché mit définitivement 
            fin à ce commerce traditionnel local, aussi bien à Lapalud, 
            qu'à Piolenc.
          
            L'avenue de Provence, même point de vue, hier et aujourd'hui. 
            Image réactive.
          
            Ambiance Provençale. Même endroit que ci-dessus. 
          
            Détail et panorama
          
            Dans notre cycle "c'était mieux avant" voici la station 
            Shell Avenue de Provence. Image réactive
          
            Causerie à l'ombre des platanes, face au Cours Corsin. Image 
            réactive. 
          
            Ambiance automnale à l'angle de l'avenue de Provence et du 
            Cours Corsin. Image réactive.
          La ville n'est pas grande et la traversée se 
            fait rapidement.
          Sur la gauche nous arrivons à hauteur du Cours 
            du Général Corsin. 
            Bardées de platanes, c'est la place centrale du bourg, typiquement 
            Provençale, la promenade ombragée des Piolençois 
            par excellence, paradis des boulistes avec ses bancs et sa fontaine...
          Sauf qu'aujourd'hui, les boulistes ne jouent plus sur 
            l'esplanade réaménagée en simple passage carrelé, 
            fini la terre battue.
          
            La Promenade Piolençoise
          Jusqu'en 1830, la route Royale passait le long du cours, 
            qui n'est à l'époque qu'un simple quai situé 
            au pied du rempart Sud de la ville. 
            Le lieu dénommé le "Rempart du quay" sert 
            effectivement de quai pour les voyageurs, voituriers ou forains qui 
            arrivent du Sud.
            Il permet la décharge des marchandises, les portes de la ville 
            étant fermées une heure après la tombée 
            de la nuit, "afin d’empêcher les surprises des malandrins 
            ou des gens de guerre ".
          Dans les années 1830, lors de travaux de rectification 
            de la route royale N° 7, un échange de terrain entre l’administration 
            des routes et la commune permet d’élargir le quai. 
            La municipalité cède quelques terrains communaux pour 
            la construction de la nouvelle route, et récupère en 
            échange l’ancienne route royale située au sud 
            des remparts du quay.
           
            A gauche le plan actuel de la traversée de Piolenc par 
            la RN7. (jaune)
            A droite le plan d'avant 1830 et la traversée de la route Royale 
            (rouge)
          Le 11 août 1839, le Conseil municipal de la commune 
            autorise le général Corsin à y faire planter, 
            à ses frais, deux rangées de platanes pour l’embellissement 
            du faubourg. 
            Les habitants et notamment les boulistes, qui y jouaient depuis de 
            nombreuses années, bénéficieront d’un espace 
            plus grand, plus agréable et mieux ombragé : Une 
            véritable promenade.
            Peu à peu, le nom de "quai"sera abandonné 
            au profit de Cours Corsin, en mémoire de ce grand bienfaiteur 
            de la commune. 
          Sources et extraits : http://www.mairie-piolenc.fr
            
          
            Le cours Corsin, anciennement Quay des remparts Sud
          Il existe donc un ancien tracé de route qu'il 
            est toujours facile de suivre aujourd'hui puisqu'il longeait le cours 
            Corsin jusqu'à la porte Sud qui n'existe plus (emplacement 
            du Crédit Agricole), puis empruntait à droite l'étroite 
            rue de la république.
          
            Au bout du Cours Corsin, à l'emplacement de la porte sud 
            de la ville fortifiée. Image réactive.
            A droite l'ancienne route Royale, abandonnée en 1830.
            On se croirait dans un film de Jacques Tati.
          Le tracé de la route nationale fut donc rectifié 
            à partir de 1830, se prolongeant par la rue de Provence, jusqu'à 
            la jonction avec son ancien tracé.
          
            Entrée Sud de la ville, par la rue de Provence. A droite 
            la rue de la République ancien tracé d'avant 1830. Image 
            réactive. 
          A la jonction, nous quittons Piolenc, toujours en vue 
            de l'autoroute A7. 
          
            Encore de belles couleurs pour cette publicité sans alcool. 
            Image réactive.
          Sur la gauche, un petit oratoire surplombe la route 
            nationale. 
            Visible également de l'autoroute, le petit sanctuaire est dédiée 
            à "Notre Dame de Bon Rencontre".
          
            Notre Dame de Bon Rencontre 
          Jadis, sur les routes du Royaume de France, les mauvaises 
            rencontres étaient fréquentes.
            Mais ici le terme de "Bon Rencontre" ne signifie pas que 
            l'on y croisait des voyageurs particulièrement bienveillants 
            ! 
            La "rencontre" était effectivement celle du voyageur 
            avec une source d'eau fraîche et abondante.
          Cette source d'eau bénéfique, voir vitale, 
            aussi bien pour le voyageur et sa monture, que pour les animaux de 
            trait ou pour les bergers lors des transhumances, en faisait une halte 
            obligée.
          N'oublions pas que nous sommes en région méditerranéenne, 
            où l'eau douce est considérée comme un don de 
            Dieu.
            Dans le contexte historico-religieux d'une France Moyenâgeuse, 
            cette source bienfaitrice ne pouvait qu’être attribué 
            à la vierge Marie. 
          A la révolution, l'oratoire perd sa vocation 
            religieuse et la statue de la vierge disparaît en 1793.
            En 1870, l'oratoire est restauré, suite à la promesse 
            qu'un habitant de Piolenc avait faite s'il revenait sain et sauf de 
            la guerre.
            En 1990, la statue de la vierge est dérobée.
          Depuis 2012, la remise en état de l'oratoire 
            est entreprise.
            Sous l’égide de l’Association des « Amis 
            du général Corsin et du patrimoine piolénois 
            » une nouvelle vierge, œuvre de Patrick VINCENT - qui a 
            sculpté quelques années auparavant le buste du général 
            Corsin - est mise en place le 15 août 2016.
          En route -
          Quelques centaines de mètres plus loin, toujours 
            sur la gauche, une étape obligatoire si vous êtes des 
            nôtres depuis le début. Le musée mémoire 
            de la N7 . 
          
          L'évocation d'une époque pas si lointaine...
            Un lieu où le temps s'est arrêté quelques instants,
            Le temps d'une pause sur la route des vacances...
          Des voitures anciennes, des panneaux, des plaques Michelin, des bornes, 
            des affiches et tous les souvenirs de la route joyeuse. 
            Une bonne bouffée de nostalgie à consommer sans modération, 
            vraiment !
          
            Cliquez sur l'image ci-dessus pour plus de renseignements
          En route -
          Allez ! Après le musée, je vous emmène 
            au cirque, et pas n'importe lequel, puisqu'il s'agit du Cirque National 
            Alexis Gruss.
            Qui a dit que l'on s'ennuyait sur la nationale 7 ?
          Le parc Alexis Gruss est installé 5 mois de l'année 
            dans le parc de l'ancien Château Crochant, fief dépendant 
            de la principauté d'Orange.
          https://www.alexis-gruss.com/parc-piolenc
          
            Après la visite du Musée mémoire de la nationale 
            7, je vous propose un tour au cirque.
          En 1743, l’ancien château médiéval 
            situé au sud-ouest du parc actuel, est délaissé 
            au profit d’un nouvel édifice, œuvre de l’Avignonnais 
            Franque. 
            Cette construction de grande ampleur occupera quantité de main 
            d’œuvre et le chantier durera plus de deux ans (1741 à 
            1743).
          
            Le Château de Crochant
          En octobre 1806, le château est vendu.
            Il est acheté par le marquis Alexandre de Piolenc qui s’y 
            installera avec sa famille. 
            Ses descendants, notamment la branche comtale, conserveront et résideront 
            dans ce château pendant presque deux siècles.
            L’occupation de Crochant par la famille de Piolenc sera à 
            l’origine de multiples embellissements : Le château sera 
            modifié et agrandi.
            La création en 1873 d’un parc paysager de presque dix 
            hectares lui servira d’écrin.  
          Le Conseil général du Vaucluse dans le 
            cadre d’un vaste projet d’aire autoroutière va 
            se porter acquéreur et fera exproprier le château et 
            son parc. 
            Ce dessein rapidement abandonné, Crochant est revendu en 1994 
            au cirque Alexis Gruss. 
          
          Source : http://www.mairie-piolenc.fr/piolenc-patrimoine
          En route -
          Face à la petite zone commerciale et aux concessions 
            automobiles, plus aucune trace du Restoroute "Les Princes d'Orange".
            Installé en bordure de nationale 7 dès les années 
            1950, l'établissement et ses pompes à essence disparaîtra 
            totalement au milieu des années 1980.
          
 
            
            Sur la droite, plus rien aujourd'hui ne permet de situer le restoroute 
            des Princes d'Orange. Image réactive.
          