ETAPE 18 : de Vidauban à Mandelieu La Napoule

01/10
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Nous débutons cette nouvelle étape toujours en région Provence Alpes Côte d'Azur (PACA), toujours dans le département du Var (83) à la sortie Nord-Est de la ville de Vidauban au Km 850.
Rappel concernant le déclassement de la Route Nationale 7 : par la réforme 2005, dans tout le département du Var, l'ancienne Route Nationale 7 après déclassement prend l'appellation de DN7.

En route -

Notre voyage débute par une côte à la sortie de Vidauban, côte bordée de pins.
Étonnment, nous ne sommes plus en direction du Sud, nous avons obliqué vers le Nord-Est.
C'est que la route doit contourner quelque peu le massif des Maures, barrage naturel à l'accès au bord de mer.
Nous nous retrouvons donc rapidement au cœur de la garrigue méditerranéenne.

Au cours de notre voyage, nous avons rencontré des localités aux noms curieux, des lieux-dits aux patronymes bizarres, saugrenus, parfois même poétiques.
Souvenez vous du cours d'eau "Ecoute s'il pleut" à l'entrée d'Evry, du hameau, " Les maisons du Dimanche" à la sortie de Nogent sur Vernisson, "Maison Seule" à Bonny/Loire, ou encore la rivière "L'oeuf" à Myennes.
Souvent incompréhensibles pour le quidam de passage, ces qualificatifs permettent en général d'identifier un endroit précis par un détail géographique, historique ou parfois ayant trait à l'activité des habitants ou à la physionomie propre du lieu.

Si l'origine du nom de ce hameau "La Caisse de Cauvin" est aujourd'hui oubliée de tous, même des autochtones, il est pourtant en rapport avec un fait divers que la tradition orale perpétue aujourd'hui avec beaucoup d'approximation.

A l'instar de Gaspard de Besse qui écumait la région vers 1870, où de Mandrin qui finit rompu sur la roue à Valence, l'ami Cauvin était lui aussi un bandit de grand chemin.
Il faut dire que la proximité du bagne de Toulon y était sans doute pour quelque chose. De nombreux bagnards évadés trouvaient refuge dans le massif, attaquant au passage les voyageurs imprudents.
Évadé ou pas - nul ne le sait - l'ami Cauvin n'en détroussait pas moins les honnêtes gens sur ces chemins alors peu sûrs à l'époque, et sa méthode était des plus surprenante.
Il trimbalait dans une caisse des mannequins qu'il disposait sur le bord du chemin, laissant croire aux voyageurs effrayés qu'il s'agissait de toute une bande de brigands venus les dépouiller.

Le Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan - 1920, raconte une autre version : après avoir accompli ses méfaits...

"Cauvin se cachait dans une caisse à fond mobile dissimulant l'entrée d'une cachette.
Chaque fois que l'on s'avisait d'ouvrir le coffre, on le trouvait vide ou garni de vieilleries oubliées là".

En fait plus prosaïquement, nous sommes ici sur le tracé d'une ancienne Voie Romaine, la Voie Aurélienne.
Le long de cette voie, de nombreux débris archéologiques et autres constructions des temps Romains furent découverts, dont de nombreux tombeaux construits en brique ou taillés à même le roc.

Voici ce que relate le Dictionnaire Historique et Topographique de La Provence de 1835.

" A quinze minutes du village (Vidauban), il est une partie du chemin appelée La Caisse de Cauvin, à cause d'une pierre ferme, creusée comme un coffre,
où un brigand nommé Cauvin, se tenait caché pour assassiner les voyageurs et les dévaliser ensuite."

Ces tombeaux Romains furent détruits peu après leur découverte, aux alentours de 1820/1830.

Une dernière version... pour la route : autre extrait du Bulletin de la Société d'études scientifiques et archéologiques de la ville de Draguignan 1920 :

"Une autre version veut que la « Caisse à Cauvin » ait été une grotte ou faille de rocher à double issue, située au bord de la Grande Route à l'est de Vidauban.
Une rectification de la voie, opérée au siècle dernier par les Ponts-et-Chaussées aurait fait disparaître la Caisse à Cauvin ".

On le voit, les légendes vont bon train et nul ne sait plus vraiment aujourd'hui à quel brigand se vouer.

La Caisse à Cauvin, c'est également un mamelon rocheux que la route contournait jusqu'en 1952 (circuit rouge ci-dessus).
A partir de 1953 la route adoptera un tracé plus rectiligne, et le contournement deviendra une portion délaissée sur 600 mètres.

Pour rappel : jusqu'en 1828 le tracé officiel de la Route Nationale 7 passait par l'arrière pays Varois de Brignoles jusqu'à Grasse.
Sur la section où nous nous trouvons actuellement nous étions donc sur la RN97 de Toulon à Antibes, via Le Luc.
Cette section du Luc à Antibes sera officiellement reclassé en RN7 à partir de 1933. Aujourd'hui c'est la DN7. (Voir chapitre Flassans sur Issole)


Vue en direction de Vidauban, sur la droite l'ancienne route de 1952.

En route -

Nous retrouvons la route, ses bordures de platanes, ses vignes et ses domaines viticoles.


Le Hameau de La Magdeleine ne se traverse plus depuis 1953. L'ancien tracé, bordé d'arbres reste toujours accessible aujourd'hui.

Pont d'Argens (Les Arcs) Km 0853

Le Fleuve Argens, est un fleuve côtier dont le cours est uniquement situé dans le Var.
Nous sommes sur la commune des Arcs en Provence, mais la Route Nationale 7 y restera à l'écart, se contentant de contourner le bourg sans jamais y pénétrer.
Les abords du Pont d'Argens et du carrefour des 4 chemins étaient par contre prétexte à faire une halte rafraîchissante sur les berges du cours d'eau sauvage, mais au débit modéré.


Un pinardier traverse le Pont d'Argens. A gauche le Relais Franc-Comtois.

Juste avant le Pont on trouvait une vieille institution, le Relais Franc-Comtois, un Hôtel Restaurant qui régalait les touristes d'une pêche fraîche du jour.
La terrasse extérieure, les jardins au bord de l'eau et l'enclos aux sangliers, ajoutaient au dépaysement.
Aujourd'hui le domaine abrite la Maison des Vins Côtes de Provence. Un dépaysement alternatif en quelque sorte.


Le Relais Franc-Comtois au bord de l'eau. Aujourd'hui noyé dans la végétation. Image réactive.


Une pause rafraîchissante au bord de l'Argens.

De l'autre côté du pont, on observe une certaine animation autour du carrefour des 4 chemins, aujourd'hui rond-point des 4 chemins.
C'est que le lieu est propice à une petite halte. Hôtel, camping, stations-service, supermarché, bar, sandwichs, marquons la pause.

Bon, le coin a toutefois perdu de son charme d'antan.

Sur la droite après le pont, un petit Hôtel restaurant rural, La Cascade, au pied du pont d'Argens.
Le séculaire et bien nommé Camping L'Eau Vive, qui a vu, et voit encore, des générations de campeurs venus profiter de la fraîcheur du lieu.


L'entrée du camping de L'Eau Vive, retour aux années 60. Image réactive.

Autour du carrefour, pour faire le plein d'essence, vous n'aurez plus le choix, il ne reste aujourd'hui qu'une seule station service.


Pas moins de trois stations-service au carrefour des 4 chemins. Shell, Esso et au fond, Ozo.


Il est certain que si vous n'êtes pas repassés ici depuis au moins 50 ans, vous allez trouver un peu de changement. Image réactive.


Et la dernière Station du carrefour : OZO.

En route -

Après plus de 800 kilomètres parcourus, la fatigue se fait ressentir et cette petite pause ravitaillement tombait à pic, aussi bien pour les passagers que pour le véhicule.
Direction Le Muy. La circulation se fait maintenant plus dense, le paysage moins sauvage.
La présence de nombreux entrepôts de matériaux de construction, de véhicules poids lourds, de matériel de jardinage, de vérandas et autres réjouissances insalubres au beau milieu des vignes, nuit sacrément au paysage.
Les serres et les cabanes de vignes sont ici systématiquement taguées et l'on peut légitimement se demander si le vin produit dans ce secteur n'est pas impropre à la consommation. Mais j
Je psychote sûrement, mais le paysage environnant n'est pas vraiment engageant... Bref c'est pas dans ce secteur que j'achèterai mon rosé.


Cette cabane de vigne est assez éloignée de la route, ce qui, sans doute, l'a préservée d'un crétin tagueur. Si si ça existe !


Verrue visuelle. Le genre de zone "commercHiante" qui jalonne la route et les vignes à l'approche du Muy.


L'éléphant Bleu était un routier emblématique très apprécié, situé à l'entrée du Muy. Image réactive.
Le réaménagement du secteur en 2015 participera à son rapide déclin.
Juillet 2021 le Restaurant Routier sera détruit.


Quand on vous dit que la cantine était bonne ici !


17 ans après la réforme de déclassification des routes nationales, certains panneaux font toujours de la résistance.


A l'origine sans doute Funel (parfumeur) transformé en Suze (apéritif)

Le Muy Km 0861

Situé dans la plaine de l'Argens entre les massifs des Maures et de l'Estérel, Le Muy est un agréable village entouré de forêts méditerranéennes et de vignobles réputés.

Trois rivières et plusieurs étangs parcourent la campagne environnante et offrent ainsi parties de pêche ou de canoë kayak.
L'escalade est aussi possible sur les étonnantes falaises de porphyre qui se dressent au milieu de cette nature riche et contrastée.

La route qui relie Le Muy à Bagnols en Forêt passe par la forêt domaniale de Rouët et offre de magnifiques paysages.
Le Muy propose l'un des plus importants marchés de l'Est Varois.

L'Estérel, les Maures et la vallée de l'Argens permettent de nombreuses randonnées à pied, à cheval ou en vélo par le GR 51.

Extrait du site https://www.provenceweb.fr

Bon, voila pour la carte postale.

A l'instar de nombreuses villes du Var, Le Muy n'était pas préparée aux cohortes de vacanciers en transit durant les trente glorieuses.
La Route Nationale 7 traversait à l'époque un centre ville aux ruelles étroites, présentant une difficulté supplémentaire, un virage en S qui occasionnait, on s'en doute, des ralentissements monstres, notamment lors des croisements de poids lourds.

Tel un fleuve, dès l'entrée de l'agglomération, des files ininterrompues d'automobiles roulant au pas se faufilaient dans les ruelles du bourg, empêchant même les habitants de traverser la rue pour pouvoir passer simplement d'un trottoir à un autre.
Une difficulté supplémentaire venait s'y ajouter, les routes vers Draguignan au Nord et Ste Maxime au Sud, croisaient la Nationale 7, à une époque où les carrefours avec feux étaient encore rares, et où la "priorité à droite" était la seule règle aux croisements des voies de circulation.
Il n'était donc pas rare, aux beaux jours, de voir quelques gendarmes postés au centre des carrefours pour y régler la circulation.

En 1968, une déviation du bourg par le nord verra le jour.
Si elle permit de désengorger les rues du centre-ville, rendant aux habitants un peu de leur tranquillité, cette rocade interrompue par de nombreux carrefours avec feux tricolores ne fit que reporter le problème des embouteillages en périphérie d'agglomération.

Le toponyme du Muy reste toutefois bien mystérieux, le nom se confondant entre le latin Modius et la langue d'Oc Muei, qui serait sous toute réserve, une mesure de capacité agraire.
Le Muid en latin étant une ancienne mesure de capacité pour le grain, mais également pour les liquides. Débrouillez vous avec ça !! ;-))


Le HY du boucher

En route -

Au rond-point Bir Hakeim, s'offrent à nous les routes vers Ste Maxime à droite, vers Fréjus / St Raphaël par la déviation de 1968 à gauche, et vers le tracé historique de la Route Nationale 7 tout droit.
Poursuivons tout droit.


Le carrefour à l''entrée du Muy. A droite vers Ste Maxime, à gauche le contournement du Muy par la rocade, tout droit le tracé historique.
La Station Total et le garage de la famille Tosello, depuis des générations à l'entrée de la ville. Image réactive.


L'ancêtre du garage Tosello.

La descente de la rue qui ne semble porter d'autre nom que celui de DN7, se fait à sens unique (dans notre sens de circulation), aucun risque d'y croiser d'autres véhicules.
Rue sans doute commerçante en son temps, au vu des nombreuses boutiques aux rideaux baissés.

La rue s'élargit et redevient à double sens, 300 mètres plus loin au niveau de ce qui semble être le cœur de ville.


Joyeux cœur de ville animé et coloré, années 70. Image réactive
Au centre, un gendarme veille à ce que les touristes respectent le sens interdit


La rue un peu avant le double virage. Image réactive

Deux virages serrés successifs au centre ville étaient appelés par les habitués le "cisaillement du Muy".
Parfois la circulation était si dense que pendant des demi-heures entières, la traversée de la route était interdite aux piétons.
Il fallait rester d'un côté ou de l'autre du village. Le Muy était coupé en deux par l'armée de vacanciers.

Extrait Nice Matin Les mythiques bouchons de la nationale 7


Les virages. Remarquez le trottoir de droite un peu en contrebas et protégé par un muret.
Même point de vue aujourd'hui, hélas sans les arbres coupés en 2015.

Après les virages, la N7 descend la seconde partie d'une rue beaucoup moins commerçante, mais dont les maisons colorées nous rappellent l'Italie toute proche maintenant.


Un quartier aux faux airs de Toscane.

Dans le virage du bas de la rue, vous ne pourrez la manquer, voici le monument emblématique et non moins historique de la ville du Muy, La Tour Charles Quint !


La Tour Notre Dame dite Tour Charles Quint. Image réactive


La Tour Notre Dame (ou Tour des Moulins au XVIe siècle) est édifiée au XIIIème siècle.
Elle est aujourd'hui plus communément appelée" Tour Charles Quint " en souvenir de la résistance des Muyois qui s'opposèrent en 1526 à Charles Quint qui envahissait la Provence.
La tour fut complétée plus tard par un Castelet, pièce maîtresse du système de défense du village.

Au mois de juillet 1536, l'empereur Charles Quint à la tête d'une puissante armée, pénètre en Provence.
François 1er ordonne à ses sujets provençaux de tout détruire sur le passage de l'envahisseur, afin d'affamer ses troupes.
La résistance Provençale s'organise tant et si bien que l'empereur bat en retraite.
Au cours de leur retraite, les troupes de Charles Quint se présentent en septembre 1536 devant les remparts Du Muy.
Des habitants se réfugient dans la Tour, bien décidés à abattre l'Empereur lorsqu'il se présentera au pied des remparts.

Au milieu d'un groupe de seigneurs, les Muyois, aux aguets, distinguèrent un personnage plus richement vêtu que les autres, qu'ils prirent pour Charles Quint, et l'abattirent à coups de mousquet.
Il s'agissait en fait du seigneur Garci Lasso de la Vega, Prince des poètes espagnols.
Charles Quint ordonna l'assaut de la tour, mais la résistance des assiégés ayant retardé les mouvements de l'armée, l'Empereur, pour en finir, engagea les Muyois à se rendre, en les assurant de son pardon.
Ils crurent en cette parole impériale, et, lorsqu'ils furent descendus de la tour, on les pendit.

Diverses sources dont : http://www.passionprovence.org/archives/2019/04/15/37182129.html

En 1588, Henri IV fait raser les remparts de la cité tout en épargnant la tour symbolique qui fut inscrite aux Monuments historiques le 26 février 1926.
Aujourd'hui, la Tour abrite une partie de la collection du Musée de la Libération.

En route -

On quitte le Muy entre deux rangées de platanes, on récupère au passage la déviation qui retrouve le tracé original de la route, et l'on franchit la rivière Nartuby.
C'est reparti pour la traversée d'une zone d'activité aux commerces très hétéroclites, d'une laideur sans nom, direction Puget sur Argens.


Aujourd'hui les locaux de ces anciennes stations-service et autres petits restaurants provençaux hébergent des solderies et tout un tas
de petits commerces éphémères et laids, qui ne prennent même pas la peine d'arranger un peu leurs extérieurs.
Remarquez à l'époque le muret de pierre, les plantes en pots, le parterre fleuri devant la station, le soucis du détail quoi ! Image réactive.

Noyées dans la masse bigarrée des enseignes en tous genre, quelques stations-service font de la résistance.... ou pas.


Vue aérienne d'une ancienne station BP. Image réactive


Quelques mètres plus loin Station Shell. Image réactive


L'auberge des Platanes. Image réactive.


Entre Le Muy et Puget, une colonne bien mystérieuse.
Sa situation, me fait penser aux colonnes indicatrices, disposées aux croisements
des routes à partir de 1859. Mais s’agit-il peut-être d'un autre type de monument.
Rien ne permet de l'identifier.

La route semble peu à peu s'extirper de l'urbanisation à outrance pour retrouver un peu de nature sauvage, calée entre la pinède du massif rocailleux et la voie ferrée.

On franchit le pont sur "La Provençale", plus communément appelée l'autoroute A8, autoroute qui relie l'A7 à partir d'Aix en Provence, jusqu'à la Côte d'Azur.
Ouverte par tronçons successifs, l'autoroute fera son apparition dans ce secteur à partir de 1971, pour une mise en service officielle un an plus tard..

Jusqu'en 1957, un peu avant l'actuel pont sur l'A8, la RN97 devenue RN7 amorçait brutalement une série de virages relativement serrés, surprenant plus d'un conducteur que la monotonie de la route avait rendu moins attentif.
Cette section de route dangereuse sera finalement détournée en 1957, pour adopter un profil plus rectiligne, inchangé depuis.


Comme on peut toujours le remarquer aujourd'hui, le subit virage à gauche de cette ancienne portion de route avait de quoi surprendre un conducteur quelque peu dans les nuages.


1955 - Itinéraire de la RN7 dans les virages des Castagniers avant Roquebrune/Argens. Image réactive.
A partir de 1957, la route sera rectifiée, et les virages seront oubliés, laissés désormais à l'abandon.

"La difficulté du Muy franchie, est-ce parce qu'on se sentait soudain libre qu'on devenait imprudent ?
On froissa beaucoup de tôle et l'on se tua dans le virage des Castagniers de sinistre mémoire".

Extrait Nice Matin juin 2017 La route Impériale de l'Empire.


L'amorce d'un beau délaissé de route sur 600 mètres.


600 mètres plus loin, au débouché de l'ancien tracé.

 

Roquebrune sur Argens Km 0866

Roquebrune, qui deviendra en 1920 Roquebrune sur Argens pour se différencier de la commune Roquebrune Cap Martin, est un village millénaire blotti au pied d'un rocher de couleur rouge/brun, le Roc Brun.

Ancien village fortifié, il a conservé ses ruelles médiévales tortueuses, ses fontaines, sa porte fortifiée, et ses curieuses maisons à arcades qui apportent toute la fraîcheur nécessaire les mois d'été.

Quant au Roc, il fait partie des espaces naturels sensibles les plus fréquentés du département, situé sur un massif isolé qui se dresse au-dessus de la plaine de l’Argens sur 6 km2 et culmine à 376 m d’altitude. Points de vues panoramiques et sentiers de Grande Randonnée sont au programme de ce site naturel classé Natura 2000.

Hélas... !!! Nous ne verrons rien de ce charmant village, car la RN7 ne fait que traverser la zone industrielle, et là ... tout le charme va retomber brutalement.

 

Adieu belvédères panoramiques et sentiers de randonnées.
Bonjour les vendeurs de bagnoles, de camping cars, les constructeurs de piscines, de vérandas et autres entrepôts de matériaux, noyés au milieu d'une jungle anarchique d'enseignes publicitaires.

Une seule idée en tête fuir la zone, le plus rapidement possible. Berk !

En route -


Revival pour gogo nostalgique en mal de RN7

Le carrefour des 4 chemins, à l'époque croisement bucolique de routes où l'on retrouvait avec plaisir quelques relais restaurants routiers sympas, nous joue aujourd'hui le revival d'un passé oublié.
Transformé en rond-point sur lequel trône une borne N7 géante et quelques colifichets guère convaincants, il se rappelle à notre bon souvenir, sans trop de conviction.

 


La suite de l'étape

 


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C@rl 2022