ETAPE 5 : de Pouilly sur Loire à Magny-Cours, de 0200 à 0250 km de Paris.

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Pougues Les Eaux - Neuilly - Varennes Vauzelles

A la sortie de Tronsanges, la D907 amorce un léger contournement qui n'existait pas à l'époque.

Jusqu'en 1995, la RN7 filait tout droit.
Aujourd'hui c'est une impasse bouchée par l'autoroute A77.


Le tracé de 1957 et l'actuel. Image réactive.

L'occasion de découvrir un délaissé de l'ancienne route et quelques anciens murs peints.


Cachée dans la végétation, cette annonce pour le restaurant Courte-Paille de Pougues les eaux. Photo JF Lobreau.


Visible en venant du sud, l'enseigne Total pour la station située à l'entrée sud de La Charité sur Loire, et le chocolat Menier. Photo JF Lobreau


Le délaissé n'est pas avare de publicités. Ici pour la bière La Meuse, parfois visible de l'autoroute A77 qui nous barre finalement la route,
et nous oblige à rebrousser chemin. Photo JF Lobreau.

Reprenons la départementale qui retrouve vite son ancien tracé rectiligne, le long de l'A77.
La route passe devant l'un des tout premiers Courte-Paille de la chaîne de restaurants, et arrive à un carrefour qui permet de rejoindre Nevers par la voie express.

Au croisement des deux routes, se dresse une vaste bâtisse et ses dépendances.
Ancien Relais de poste, reconverti en Hotel-Restaurant Nord-Sud, puis plus tard devenu l'auberge de la Chance Du Roy.
Aujourdhui tout est fermé.


L'hôtel Nord-Sud, un ancien relais de poste sur la route Bleue. Image réactive


Continuons sur la D907 à droite.
Deux anciens ateliers de poteries se font face.
Sur notre droite, les poteries de La Chance du Roy, et en face les poteries Georges, dont nous avions rencontré une réclame peinte du plus bel effet à Tronsanges.

Après nous être délectés des vins de Pouilly, voici maintenant l'heure de nous mettre à la diète : Pougues les Eaux.
Ville Fleurie et Village étape.

Pougues Les Eaux Km 0226


Route ombragée, bordures taillées, pelouse tondue, piste cyclable, massifs de fleurs, l'ancienne cité thermale cherche à séduire
Le quartier s'embourgeoise peu à peu et nous laisse deviner, entre les frondaisons, une succession de belles villas de la fin du XIXe siècle.

Mais la route de Paris est encore longue avant d'arriver au centre ville.

Pougues les Eaux est une ancienne station thermale, une étape fort prisée depuis le moyen-âge, époque où l'on découvre des sources d'eaux minérales aux vertus curatives, on parle alors de sources miraculeuses.

A la Renaissance, la ville connaît la prospérité avec le passage d'Henri III et de sa mère Catherine de Médicis venus tous deux soigner des douleurs néphrétiques.
Henri III souffrait de coliques néphrétiques. A la suite d'une consultation avec le Docteur Jean Pidoux, médecin du roi de France, il partit faire deux cures à Pougues.
La première en juillet 1585 et la seconde en juillet 1586.
Par ses deux cures faites à la station même, Henri III consacra Pougues-les-Eaux.

Les Rois se succédèrent ensuite. Henri IV fit au total huit cures d'eau à Pougues en utilisant l'eau embouteillée.

Tout comme d'autres Rois de France, Louis XIV est venu prendre les Eaux à Pougues. Reconnu comme bon vivant, ses médecins décidèrent de soigner un estomac et un foie bien surmenés.

Après la révolution, Pougues les Eaux est un temps oubliée. Sa renaissance sera pour la Belle Epoque.

La ville s'enorgueillit de beaux hôtels, d'un casino, d'un parc thermal, d'un établissement thermal bains et douches, d'une buvette, et de belles villas se construisent le longs des allées et des squares arborés.

On s'installe à Pougues pour y passer une retraite saine et agréable .

Traversée par la nationale 7, ce qui en fait une ville thermale bien desservie, la présence du Casino attire les foules parisiennes pour quelques années encore.
Puis la ville va sombrer peu à peu dans l'oubli, jusqu'à la cessation de son activité thermale en 1971 et de son embouteillage de l'eau en 1975.

En 1976 le Conseil Général de la Nièvre devient propriétaire du domaine thermal.

Délaissée, oubliée, abandonnée pendant des années par les pouvoirs publics, ni les municipalités successives, ni le conseil régional n'auront à cœur de sauvegarder le patrimoine si riche d'une localité devenue subitement désuète pour ne pas dire moribonde.

Pour en savoir plus : https://jaimepougues.jimdo.com/manifestations/faites-de-la-nationale-7/

http://eaux.minerales.oubliees.over-blog.com/article-pougues-les-eaux-la-belle-endormie-48978439.html

Pougues les Eaux : à la belle époque. Série de carte postales anciennes.
http://marc.verat.pagesperso-orange.fr/CPA_Parc.htm

Histoire de Pougues et cartes postales :
http://www.stleger.info/annonces/pougues.htm

Pougues les Eaux , la belle endormie... En route pour un petit tour du propriétaire et inventaire du patrimoine du temps passé.

En route -

Pougues-les-Eaux marque le milieu de la Nationale 7 dans la Nièvre. Voici la rue de Paris, l'axe principal de la ville.
A l'entrée un petit garage pour motos, cycles et motoculteurs avec sur son côté une publicité peinte pour Igol.


La maison Daglan, depuis 1964 sur le bord de la route. Pignon peint et atelier.

Quelques mètres plus loin, un beau garage, ou plutôt ce qu'il en reste aujourd'hui.
La dernière station service ouverte semble avoir été une station Avia, le mur de façade en conserve encore le liseré de couleur orange.(d'anciennes photographies montrent une station Shell).


La Station Avia, avant fermeture définitive. Aujourd'hui les pompes ont disparu, mais la station est réhabilitée et semble servir lors de
la fête de la nationale 7. Cliquez sur la photo.


Même point de vue avec plus d'un siècle d'écart. Image réactive.

Dans le prolongement, un vieux bâtiment de brique rouge, aux portes et fenêtres murées.
Voici ce qu'il reste du Grand Hôtel, principale résidence hôtelière de la ville avec le Splendid Hôtel situé dans le parc thermal.


Difficile d'imaginer aujourd'hui la Grande Classe de l'hôtel d'antan, et pourtant...


Feu le Grand Hôtel, menacé de destruction, pour y reconstruire des logements sociaux. Image réactive.

Au carrefour de l'avenue de la gare, la maison de la presse qui au cours des années 2000 avait élu domicile dans l'ancienne station service Total en coin, a de nouveau cédé sa place pour un garage.
Juste retour de choses, me direz vous, qui souligne bien la difficulté que rencontre les commerces de proximité pour se maintenir en centre ville.



L'ancienne Station service Total.

En face à l'emplacement du restaurant Le Pékin, se trouvait le petit Hôtel Normandy.


Une belle vue vintage du quartier en direction de Paris, au niveau de l'hôtel Normandy.
On remarque sur cette courte section de route pas moins de deux stations services (Total et Shell) et deux hôtels (Normandy et Grand Hôtel).
Saine concurrence.
Image réactive.


Pougues joue le jeu du souvenir de la N7,
notamment au travers de l'événement bi-annuel "Faites de la Nationale 7".

Face à la fontaine, l'office de tourisme et quelques commerces.
Tout compte fait, l'hôtel-Restaurant des Eaux Vives est le seul établissement hôtelier a avoir conservé sa vocation d'hôtellerie. Anciennement "Le Central Hôtel"


Le Central Hôtel, vers les années 1970 et aujourd'hui.. image réactive

Sur le pignon d'une maison, un mur peint pour le Garage du Relais Bleu concession UNIC à Nevers.


Notez le numéro de téléphone à seulement trois chiffres, une autre époque. Image réactive


Mur peint pour les établissements Sautereau. Photo JF Lobreau

Nous voici au pied de la côte du Mont Givre : un kilomètre cinq cents pour un dénivelé d'environ 75 mètres, avec quelques virages bien prononcés.
Les courbes de la route et le fort pourcentage de la côte avaient de quoi surprendre l'automobiliste jusque là habitué aux kilomètres d'une chaussée relativement plane et rectiligne.
Et dans la descente, les freins chauffaient durs.


La côte du Mont Givre débute tout de go, dès la sortie du bourg.

Dans le virage du haut de la côte, ne vous attardez pas trop à déchiffrer ce mur peint pour la société C.A.T.A.R, agent Peugeot à Nevers.
Hélas la pub devient illisible.


Si vous fouinez un peu sous la végétation, vous trouverez une autre publicité peinte, aujourd'hui invisible de la route.(voir ci-dessous)


Mur peint : Pougues-les Eaux, StationThermale, Voies Digestives.


Une vue de la nationale 7 et du 1er virage de la côte du Mont Givre.
On aperçoit la publicité : Pougues-les Eaux, StationThermale, Voies Digestives.

Quelques mètres plus loin, côté descente, une petite stèle dressée en bordure de route en plein virage, rappelle l'accident de voiture de Mademoiselle Renée Friderich.


Juste à la sortie ( ou l'entrée) sud de l'agglomération, la Stèle de Renée Friderich.

Renée Friderich, est la fille d' Ernest Friderich pilote de course puis concessionnaire Bugatti à Nice, compagnon d'Ettore Bugatti.

En 1931, Renée Friderich participe au Rallye Automobile Féminin Paris-St Raphaël, au volant d'une Bugatti (l'équivalent de l'actuel rallye des Princesses).
L'année suivante, sur demande de Mr Louis Delâge, le fondateur de la marque automobile, elle concourra cette fois-ci au volant d'une Delage D8 S.


Renée Friderich au départ du Rallye Paris-St Raphaël au volant de la Delâge D8 S
devant Le restaurant "Au Centre d'Aviation" à Orly, le 21 février 1932.

Le départ de la course est donné à Paris le 21 février 1932. Le parcours se déroule sans problème, les automobiles traversent Pougues les Eaux..
A la sortie de la ville, dans la montée, la voiture qui roule apparemment à allure modérée quitte subitement la route, fait un tonneau et vient percuter un arbre.
La jeune conductrice âgée de vingt ans, est tuée sur le coup.

On explique l'accident par une perte de contrôle du véhicule, la Delâge s'avérant beaucoup moins maniable que la Bugatti pilotée l'année précédente, de plus, le siège a dû être avancé afin que la conductrice puisse accéder aux pédales.
Renée est donc coincée entre siège et volant et n'a peut pas pu être éjectée au moment du choc.

L'enquête avancera la thèse d'une plaque de verglas, on est en février sur les hauteurs du Mont Givre, qui du coup porte bien son nom.

La D8 S quant à elle, n'est pas trop endommagée, elle sera réparée et connaîtra une longue carrière. Elle existe toujours aujourd'hui.

Sources & photos de l'épreuve :

http://mini.43.free.fr/delage.html
http://www.automobiles-voisin.fr/1931_paris-raph.html
http://rami-by-jmk.wifeo.com/delage-torpedo.php

Sites en Anglais avec des photos qui immortalisent l'ambiance du rallye avant guerre : http://www.hemmings.com/hsx/stories/2006/08/01/hmn_feature20.htm

En route -

Après la stèle de Mademoiselle Renée Friderich, nous quittons Pougues les Eaux.
Encore quelques kilomètres de côte, puis la descente s'amorce avec quelques beaux virages en lacets jusqu'au prochain hameau où le tracé redevient rectiligne direction plein sud.

Au hameau de Neuilly, vous trouverez quelques fermes, un ancien puits et deux publicités peintes.


Au Hameau de Neuilly - attention c'est pas le Neuilly de Sarko - une publicité peinte pour le Cognac Martell.


Jusqu'en 2011, il y avait là un beau mur peint dont la publicité bien conservée, demandait à être rénovée, sauvegardée ou protégée. Photo 2011.
Hélas aujourd'hui, le mur et donc la publicité, sont dans un très mauvais état.

Au prochain rond-point, la D907 semble s'évanouir subitement, nous faisant perdre toutes traces de l'ancienne route nationale.

C'est que la voie express A77 nous a rejoint et propose, via un large débordement par l'est, d'éviter la traversée de Nevers.
Certes cette solution fait gagner beaucoup de temps, mais le contournement est encore trop récent pour faire partie intégrante de la légende de la route mythique.
Prêtons nous plutôt à ce jeu de piste qui consiste à rester au plus près du trajet de la vieille route déchue.
Une vue satellite permettra de mieux appréhender le secteur :


Après le rond-point, il y a encore possibilité, sur un très court secteur, d'emprunter le tracé de la vieille route nationale.
Mais celui-ci fusionne ensuite inévitablement avec l'A77. Image réactive.


A proximité du rond-point, en pleine zone industrielle, on trouvait jusqu'en 2013 l'Escale 7, certes pas le resto routier le plus charmant de la route,
mais il y avait du monde. Il est aujourd'hui reconverti en salle municipale.


Même les enseignes les plus récentes dans notre imaginaire, ne résistent pas toujours à la désertification de la route. Image réactive.


Et avant la chaîne hôtelière Kyriad, c'était les Balladins, et avant les Balladins... Le Routel.

Il va falloir se résoudre à reprendre ici l'A77.
Pour les puristes, l'ancienne route quant à elle continue tout droit sur 500 mètres encore, jusqu'au concessionnaire Volvo, puis disparaît sous l'asphalte de l'autoroute.

[Trajet hors N7]

Reprenons l'autoroute en direction de Nevers, La Varennes-Vauzelles.
On remarque sur la droite, la portion de l'ancienne route nationale 7 qui prend fin au niveau du concessionnaire Volvo.
Dans la montée, une maison arbore une publicité pour l'hôtel PLM Loire.
N'oublions pas que nous sommes sur le trajet ferroviaire Paris, Lyon, Méditerranée.


La compagnie PLM, fut un temps le principal employeur de la région de Nevers.

La sortie vers Nevers est annoncée, nous retrouvons rapidement le tracé originel de notre route préférée.

[Fin du trajet hors N7]


La Croix de Vernuche. En rouge L'A77 en blanc la Sortie vers Nevers (D907) .
En Jaune l'ancienne route nationale 7, aujourd'hui un délaissé.

Au rond-point / échangeur, nous sommes au lieu-dit "La croix de Vernuche" sur la commune de Varennes-Vauzelles.
Depuis l'apparition de l'A77, le secteur ici, s'est pas mal transformé, mais si vous avez l'âme d'un archéologue, alors je vous conseille un petit arrêt, histoire de parcourir à pied l'ancien tracé toujours visible, si l'on y prête attention.


Un peu en retrait, l'Auberge de la Croix de Vernuche, toujours en activité aujourd'hui.
Au second plan, la route nationale 7, bien avant l'A77.


Sur le bord de l'ancienne route, une stèle privée à la mémoire du Docteur MONTEL, décédé dans un accident en 1955.
Photo JF Lobreau

Varennes-Vauzelles Km 0231

Varennes-Vauzelles est né de la fusion en 1966 des agglomérations de Varennes-lès-Nevers, bourg rural de la banlieue de Nevers, et de Vauzelles, hameau où s'établit la cité ouvrière des cheminots travaillant pour les compagnies de construction et de réparation de chemin de fer, filiales de la compagnie PLM.
La cité ouvrière ou cité "jardin de Vauzelles" est un ensemble urbain abouti, issu des théories sociales du début du XXe siècle.

Les ateliers SNCF restent aujourd'hui les premiers ateliers de réparation du matériel de réseau secondaire, et la cité de Vauzelles constitue l'un des principaux éléments contemporains de l'histoire de Varennes-Vauzelles.

source : wikipédia et site Internet de la ville

http://www.ville-varennes-vauzelles.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=7&Itemid=12

Question physionomie, c'est sûr, à part quelques maisons aujourd'hui noyées dans la zone d'activité commerciale, le secteur s'est pas mal transformé.
La route de Paris alterne ici ses ronds-points, ses hypermarchés, ses concessions automobiles et autres entrepôts de vente.
Rien de bien folichon. Et nous n'en verrons pas plus de Varennes-Vauzelles


Cliché N&B la route nationale 7 presque en pleine campagne en 1971. Image réactive.
La même prise de vue 40 ans plus tard. Il n'y a pas photo...

En route -

Nous voici route de Paris, en direction de Nevers, en pleine zone artisanale et commerciale. La zone quoi !
Mais restons aux aguets et ne nous laissons pas distraire par les multiples ronds-points qui ne sont là que pour nous désorienter.
La direction à suivre c'est Nevers par la route et non par l'A77, qui se rappelle fréquemment à notre souvenir.

Après un premier rond-point, sur la droite, le Bengy restaurant, une bonne vieille institution sur le bord de la route depuis 1953.

https://www.le-bengy-restaurant.com


Tout d'abord café des Sports, puis resto routier à la cuisine familiale, aujourd'hui restaurant gastronomique. Image réactive.
Photo Bengy Restaurant.


Après le rond-point ( Conforama et Brico-Dépôt ), à l'angle de la rue Fouchère, sur la droite, une petite statuette difficilement visible dans notre sens de circulation.
Il s'agit de la statue d' Evelyn Graham Frost, aviatrice et poète américaine tombée là le 5 janvier 1934.

https://www.aerosteles.net/stelefr-varennesvauzelles-frost


La stèle commémorative, vue vers le nord. (la D907 est à droite)


Une annonce pour un garage, et pour la célèbre Faïence de Nevers, sur le pignon d'un bâtiment au style art déco. Image réactive


L'autre bâtiment, lui aussi au style art déco année 1950, était l'ancien Hôtel "Sable" plus connu sous le nom de "Relais Bleu".


Hôtel Restaurant Le Relais Bleu - Paris Vichy.


Relais Bleu... Route Bleue...La Varennes Vauzelles à le Blues...

Sur la gauche, un peu en retrait mais tout de même bien visible de la nationale, l'hôtel "Brit Magdalena" qui perdure depuis plusieurs décennies. Pour une soirée étape bienvenue.


L'hôtel Magdalena et son architecture résolument moderne pour l'époque.
Toujours en activité et toujours visible de la nationale. Image réactive


Complet au Magdalena ? alors regardez sur la droite de la route.
Même si le totem n'existe plus aujourd'hui, il y a toujours moyen de dormir dans les parages.

Encore quelques hectomètres (pour être précis), et nous arrivons en vue du pont de chemin de fer et du panneau d'entrée d'agglomération Nevers.


Un dernier pour la route.... Juste avant de passer le pont de chemin de fer : Chez Pierrot, bar, tabac, loto, pmu, presse.
Installé là depuis les balbutiements de l'Automobile... incroyable. Image réactive.


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@2013. mise à jour 2019