ETAPE 8 : de St Martin D'Estreaux (350 km) à St Symphorien de Lay (400 km).

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Le Coteau - Parigny / Le Bas de Rhins →

 

Le Coteau km 0383

Longtemps simple hameau dépendant de la paroisse de Parigny (entre le Forez et le Beaujolais),
Le Coteau doit son nom à sa situation élevée au dessus des balmes bordant le fleuve Loire.
A l'époque gallo-romaine, un premier hameau voit le jour à proximité d'un gué en bord de Loire,
sur une varenne non loin de la voie romaine reliant Lyon à Roanne.
Une bourgade s'y développe à partir du XVème siècle, grâce au trafic fluvial et routier.

Dès le début du XVIIe, la famille Cozon, s’installe sur les bords de la rivière "Le Rhins" où elle possède un pavillon au cœur de la terre de Rhins, vaste domaine de bois et de prés.

En 1755, un vaste programme de voirie est engagé sur le plan national : la grande Route Royale de Paris à Lyon (future Nationale 7) est aménagée.
Cette voie va changer l'aspect du Coteau avec l'implantation de commerces et d'auberges le long de cet axe.

Mais le véritable essor de la ville se fera après la vente du domaine de Rhins (en 1886) qui enserrait alors Le Coteau de toutes parts, permettant ainsi son urbanisation.

Source : http://www.mairie-lecoteau.fr/

A lire : Les voies antiques du Lyonnais, du Forez, du Beaujolais, de la Bresse, de la Dombes, du Bugey et de partie du Dauphiné déterminées par les hôpitaux du moyen-âge par M.-C. Guigue (1877)


Après le pont, la N7 bifurque sur sa droite et s'élance rectiligne à perte de vue.

En route –

Pour rester sur le tracé historique de la N7 / Route Bleue il faut bien entendu tenir sa droite et emprunter l'Avenue de la Libération, ancienne Rue Nationale.

La rue s'étend, parfaitement rectiligne, sur pratiquement trois kilomètres et demi.
Faubourg commerçant et populaire dans son premier tiers, elle devient plus résidentielle en seconde partie, pour finalement se donner un faux air de campagne - entre deux zones commerciales tout de même - dans son dernier tiers.


Collection Roux / JM Buchet
A l'entrée de la ville, le garage Meunier comptoir pour motocyclettes accolé à la scierie Guillet dont on aperçoit la cour.
Aujourd'hui un immeuble moderne en lieu et place de l'antique concession Harley Davidson. Image réactive.



On bifurque et la Route Nationale s'offre à nous. A l'entrée de la rue Nationale une station de la marque L'Economique
Filliale française de la Standard Oil (future Esso)
Même point de vue pour ces deux clichés pris à l'entrée de l'avenue de la Libération, ex- rue Nationale . Image réactive.

Bars-tabac, charcuterie, réparateur d'appareils électro ménager, agences bancaires, fleuristes, pâtisseries, toilettage pour animaux, épiceries, poissonneries, salon de coiffure...
La rue dénombre encore pas mal de commerces toujours en activité.
En semaine, les étales sont de sortie et les tables des cafés s'installent sur le trottoir, ce qui confère au quartier une petite ambiance populaire sympathique.
Rares sont aujourd'hui les communes de provinces qui conservent ainsi un cœur de ville pas trop moribond.


Ambiance provinciale et populaire rue de la Libération. Vue en direction de Roanne. Image réactive.

Puis nous abordons la seconde partie de rue, moins commerçante, plus résidentielle.


Même point de vue, deux époques : La partie plus résidentielle de l'avenue de la Libération. Image réactive

Nous l'avons vu, depuis 1997 une rocade permet d'éviter Roanne et Le Coteau.
Avant 1997, le trafic transitait donc par l'avenue de la Libération barrée en son milieu par le seul passage à niveau du département.
Comme la plupart des passages à niveau, celui-ci était gardé par un garde-barrière qui n'hésitait pas à interrompre la circulation pendant plusieurs longues minutes lors du passage des trains express.
Si les automobilistes respectaient à contre cœur la fermeture des barrières, ce n'était pas toujours le cas de certains piétons ou cyclistes indisciplinés, qui franchissaient la voie ferrée en toute impunité.


La route de Lyon à hauteur du passage à niveau. Image réactive.
Photo actuelle Claude.K

La course vélo Paris-Nice passait ici et l'arrêt du peloton, lors de la fermeture des barrières, donnait lieu à d'incroyables scènes de passage en force, au grand dam d'un gardien dépassé par les événements.


Exemple de passage en force lors du Paris Nice le 12 mars 1974, ici à Montrond les Bains.


Le poste de transformation relooké par la maison Bonnabaud. Au moins ça égaye un peu le cimetière juste derrière.
Photo JF Lobreau

Le Coteau prend fin au niveau de la concession Citroën.
Dans un même élan, nous longeons maintenant la N7, la D207, et la voie ferrée.


Dans son dernier tiers, malgré une courte zone commerciale, l'avenue de la Libération retrouve son aspect de Route Nationale 7 d'antan.

Ren' essence d'une station service

Bientôt, sur la droite, rompant l'alignement de platanes, se profile un petit édifice bien connu des amateurs de la Route Bleue.

Une ancienne station-service, solitaire, abandonnée, délabrée, dévorée par la végétation ambiante, dont seul le totem émerge encore des amas de ronces et d'ordures,
comme pour nous rappeler à son bon souvenir, nous lancer un dernier signal de détresse.


Une station service abandonnée. Photo Claude.K

Une construction typique des petites stations qui jalonnaient le bord de nos routes à l'époque des trente glorieuses et des congés payés.

Désaffectée, vandalisée, taguée, squattée, "déchetterisée", sa présence fantomatique intrigue pourtant, et bon nombre d'automobilistes n'hésitent pas à marquer l'arrêt sur le bas côté,
pour aller s'aventurer - bravant ronces et ordures - au plus près des murs vétustes, cherchant à retrouver un indice, à faire renaître les souvenirs du passé.
Rares sont ceux aujourd'hui qui se souviennent l'avoir connue un jour en activité.
Oubliée à jamais ...comme tant d'autres en France.


Seul le Totem semble nous faire encore signe de la route. Photo Claude.K

Tout au long de ces dernières décennies y eu bien quelques vagues propositions de rénovations, de réhabilitation du lieu, comme en 2015, lorsque les motards du Club Seven Motor Corporate envisagent de faire revivre la station pour en faire le siège de leur association, au grand dam d'une population apeurée, n'hésitant pas à interpeller la mairie, imaginant déjà les rues du Coteau envahies par des hordes de blousons noirs à moto terrorisant la région. Les clichés ont la vie dure. (source : article Le pays.fr mars 2015.)

C'est finalement du projet de l’association "Cars et Bus et Compagnie" que viendra le sauvetage salvateur et émotionnel de la station, qui désormais tel le Phénix va renaître de ses cendres ses ruines.

Ancienne station service OZO dont le logo est toujours visible sur le totem et sur les murs, elle passera sous l'emblème Total (logo également visible) à l'aube des années 1960, jusqu'à sa fermeture.
Sollicitée en premier lieu par le président de l'association Cars et Bus & Cie, l'entreprise Total Energie au travers de son département "Culture et Patrimoine" refusera poliment de soutenir ce projet de rénovation.
Une décision qui scellera à jamais l'avenir de l'édifice. La station sera donc réhabilitée sous les couleurs de la défunte et vintage marque OZO.


Travaux de déblaiement en août 2021. Photos JC Montuelle, Philippe Moyret.

Le bien nommé projet "Ren' essence d'une station service" voit le jour en août 2021 et suscite immédiatement, aux travers des réseaux sociaux, l'enthousiasme de milliers d'internautes nostalgiques.

Propriétaire du lieu depuis 1981, l'agglomération Roannaise et la mairie du Coteau acceptent de confier la restauration de la station service à l'association "Cars et Bus & Compagnie * ", qui pourra,
sous la houlette de son président Jean-Michel Buchet, y installer son siège social et faire de ce site un lieu de partage et de rencontres, un site d'exposition temporaires, un rendez-vous pour la participation à des manifestations... on le souhaite toutes plus nostalgiques les unes que les autres !

* L'association Cars Bus et Cie – association Roannaise pour la préservation du patrimoine des bus et cars anciens. https://cars-et-bus.fr


Après le déblaiement, le nettoyage, et l'on redécouvre les anciens logos. Photos JC Montuelle, Philippe Moyret.

Les idées au sujet de la réhabilitation du site ne manquent pas et les bénévoles de l'association, retroussent leurs manches.
Le grand déblayage a débuté.
On nettoie, on coupe, on défriche à coup de pelleteuses, de tronçonneuses, de pelles et de pioches, on taille, on abat, on déblaie, on dé-tags, on "Kärchérise", on "bulldozérise ", on redécouvre avec émotion les anciens logos, les anciens locaux, on balaie, on repeint.... la tâche est immense et semble infinie jusqu'au ravalement final, prévu.. on ne sait quand.


Extrait du Figaro, du Progrès, du Grand Roanne, même la presse internationale y va de son article.

Le projet séduit, on en parle sur les réseaux, sur les ondes et dans la presse locale.
L'engouement est tel que même les journaux nationaux s'intéressent au projet et en font les gros titres de leurs chroniques estivales.
Les chaînes de télévision RMC, FR3 et TF1 débarquent et préparent chacune leurs reportages.
C'est ainsi que notre petite station abandonnée se retrouve sous les feux de la rampe au journal du 13 h00 de TF1, avec un reportage mené par l'équipe du journaliste Michel Izard.

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Le tournage et le reportage sur TF1, la consécration pour Ren' essence.

Les anciens propriétaires des lieux, où plutôt aujourd'hui leurs descendants, se manifestent enfin.
On fouille dans les souvenirs, on trie les cartons et les albums de photos de famille, et...miracle, les toutes premières photographies d'époque resurgissent avec leurs lots d'anecdotes.

On en sait désormais plus sur cette station. Deux familles semblent avoir occupé les lieux.
Construite en 1956 aux couleurs de la marque OZO, elle passe sous l'étendard Total vers les années 60 et fermera définitivement en 1981.


A sa construction en 1956 la station est sous la marque OZO, marque très populaire à cette époque.
Au début des années 1960, OZO est racheté par le géant Total. Les logos et les couleurs de la marque changent.
La station restera Total jusqu'à sa fermeture en 1981.


A l'instar de TF1, mais un peu à la bourre quand même, France 2 prépare également son reportage pour son journal du 13h00.
Reportage finalement relégué au journal du 19/20 de France 3


L'histoire inspire aussi les dessinateurs BD. Ici Thierry Dubois à gauche et Jean Luc Delvaux à droite.



Les premières années d'abandon. Photographe ??

Finalement nettoyé, déblayé, aujourd'hui le site connaît un afflux de visiteurs, collectionneurs passionnés immortalisant d'une photo leurs véhicules anciens (mais pas toujours) sur les pistes de la station, ou simples curieux, tous venus soutenir les membres de l'association et se rendre compte du travail colossal déjà accompli.


La Station du Coteau après les premiers travaux de déblaiements, lors du passage du Riviéra Express 2021, de la Côte d'Azur à Paris.
Photos Thierry Dubois, Philippe Moyret

L'association s'est fixée l'année 2023 pour l'inauguration officielle du site.
En attendant de nombreux travaux sont encore à prévoir et pour avancer dans ce projet de restauration, une cagnotte est mise en ligne.


Depuis début octobre une cagnotte est en ligne

 


Pour visionner le reportage de TF1


Pour visionner le reportage RMC


Pour visionner le reportage France 3


Cars Bus & Cie.. le lien.

Débuter un projet et le maintenir à flot, ne sera pas chose facile, malgré l'enthousiasme des militants, des bénévols, des passionnés et des simples curieux, les finances font vite défaut.
J'en veux pour preuve la fermeture définitive du Musée de la Nationale 7 à Piolenc en 2021, qui n'a pas pu assurer sa perennité faute de tout ... moyens, bénévols, visiteurs, donateurs...
Trop de "y'a qu'à, faut qu'on", pas assez de réel soutien... m'enfin !!!

Souhaitons leur Bonne Route pour la réussite de ce projet prometteur.

 


En route -

Juste après la station OZO, et avant l'échangeur, il ne reste absolument plus aucune trace d'une autre station de marque ESSO.


Cliché satellite de 1969. Si vous ratiez la station OZO (en haut à droite du cliché) il restait encore la station ESSO presque mitoyenne (à gauche).

Au niveau de l'échangeur (cercle jaune ci-dessous), la très longue avenue de la Libération prend fin et fusionne avec la D207 qui retrouve là son tracé historique.
La nouvelle Nationale 7 quant à elle, poursuit son tracé en contournant villes et villages.

Quelques magasins de bricolage, quelques entrepôts de meubles, c'est tout ce que nous apercevront de la commune de Parigny ou plus précisément de son hameau "Le Bas de Rhins".

Le Rhins, dont nous longeons la petite vallée parallèlement à la voie ferrée sur la gauche.

 

Petite Chronique insolite (et historique) du bord de route :

Des Rois font étape au Bas de Rhins

Passage du Roi Louis XIII :

Au mois de septembre 1635, la peste sévissant avec violence à Roanne, le Roi Louis XIII se rendant en Languedoc, refuse de s'arrêter dans cette ville pour y loger.
Après avoir traverser le pont de Roanne, il arrive sur le territoire de Parigny, passe à Ailly, où dit-on il ne voulu pas non plus s'établir,
et pousse jusqu'au Bas de Rhins, hameau situé au dessous de Parigny, le long de la Grande Route.
Là, le Roi consentit finalement à coucher dans une chétive maison isolée au milieu des terres, que depuis on a appelée, pour cette raison : la Maison du Roi.

Source : notes et documents sur Parigny 1890.

Passage du Roi Louis XIV :

Le 15 janvier 1659, la quiétude du village de Parigny fut troublé par un convoi pour le moins inhabituel.
Louis XIV revenant de Lyon, accompagné de sa mère la reine Anne d'Autriche régente du royaume, de son frère le Duc d'Anjou, de Mademoiselle de Montpensier, de La Mancini nièce du cardinal Mazarin,
de la comtesse de Noaille et de tous ses gens au service de leurs majestés, s'arrêtèrent aux alentours de midi à Parigny pour y prendre collation, sans sortir des carrosses au vu des conditions hivernales,
mais restant tout de même visible de tous les villageois surpris d'une telle visite improvisée.

Le repas fut préparé par les cuisiniers du roi dans la pauvre maison que les gens du cru appelaient la Maison du Roi située sur le Grand Chemin du lieu appelé Le Bas de Rhins.
Après le repas, le monarque et sa mère s'entretinrent un long moment avec le curé de la paroisse de Parigny, lui faisant don de quatre Louis d'or et d'un peu de pain.
Louis XIV descendit ensuite de son carrosse pour aller se réchauffer dans la dite Maison du Roi, celle où son père Louis XIII avait passé une nuit 24 ans plus tôt en se rendant en Languedoc.
Après y être demeuré quelques temps, réchauffé, il visita une grande partie des carrosses de sa cour avant de reprendre la route.

Source : notes et documents sur Parigny 1890. / Témoignage du curé de la paroisse.

Voila pour les faits.

A la lecture de ces chroniques, je reste un peu sur ma faim.
Je suis passé et repassé au Bas de Rhins sans jamais soupçonner la moindre Maison des Rois.
Personne ici ne se souvient d'ailleurs de ces anecdotes tombées à jamais dans l'oubli.
Une enquête approfondie s'impose, même si je ne me fais pas trop d'illusion quant à retrouver la bicoque 350 ans plus tard.

Au Bas de Rhins, beaucoup de maisons sont neuves et les vieilles bâtisses souvent retapées.
De plus, de nombreux lotissements récents sont sortis de terre, ainsi qu'une mini zone industrielle, ce qui n'arrange pas les recherches.

Etudions les faits, sortons les cartes et épluchons les archives du coin.
J'avais pensé un temps à l'auberge du Dahu, belle bâtisse de pierre le long de la Route Nationale, qui aurait pu prolonger son activité d'hostellerie à travers les siècles. Pourquoi pas ?.
Mais l'étude des cartes atteste que la bâtisse du Dahu est récente et n'existait pas au XVIIe siècle. Fausse piste.

A la fin du XIXe siècle, la Maison des Rois au Bas de Rhins est toujours connue, elle est repérable dit-on à ses fenêtres à meneaux de bois.

La carte d'état major ci-dessus, date de 1866. Si on parlait de la Maison des Rois à la fin du XIXe, la bâtisse doit donc figurer sur cette carte.
Le hameau du Bas de Rhins n'est encore composé que de quelques masures (en rouge), rassemblées de part et d'autre de la route de Roanne à Lyon, assurément l'une d'elles serait la Maison des Rois.

A gauche photo aérienne actuelle.
La croix blanche sur les deux cartes indique le carrefour de la Route Nationale 7 avec la route vers Parigny.

Dans "Essai sur l'histoire de la ville Roanne et de ses environs", édition 1871 écrit par l'archéologue Alphonse Coste on peut lire :

- La maison où s'arrêta Louis XIII et qui plus tard abrita Louis XIV est, si nous en croyons la tradition, celle qui se trouve la première après le chemin conduisant de la Grande Route à Parigny.

Bingo ! reprenons la carte d'état major et relisons la description :


La première maison après le chemin conduisant de la Grande Route à Parigny.


En 2008 on pouvait toujours apercevoir la Maison des Rois, situées à l'angle de la D207 et de la route vers Parigny.
La maison sera hélas détruite partiellement en 2010, pour laisser place à un lotissement. Image réactive.


Ce que l'on pouvait entrevoir de la maison des Rois, du bord de la Route Nationale 7 en 2008.

La Maison des Rois devenue ruine, fut partiellement détruite au début des années 2010. Il n'en reste aujourd'hui qu'une espèce de remise.
Le corps d'habitation a complètement été rasé. Le souvenir de cette chronique historique est à jamais perdu.

Déçu ?
Alors vous pourrez toujours vous rendre à moins d'un kilomètre de là, dans la ruelle principale de Parigny,
pour admirer un élégant manoir du XVe siècle avec fenêtres à meneaux de pierre, siège d'une petite Prévôté,
devenue par la suite presbytère et qui vaut bien un petit détour photographique.

Et si comme pour nos Rois, l'envie vous venait de passer la nuit dans les parages, alors pourquoi ne pas aller faire un tour au domaine du château d'Ailly ?
Certes Louis XIII refusa d'y passer la nuit par peur de la peste, mais depuis... les temps ont changé ;-)

.https://www.ailly.com

 

 

En route -


Le Bas de Rhins. A gauche la voie ferrée. A droite le café - restaurant.
Les bâtiments sur la gauche ont disparu. On remarque une borne d'angle au croisement du passage à niveau.
Même lieu aujourd'hui. Image réactive.

Passage devant le parc expo de la maison artisanale Grescolor, installée sur le bord de la route depuis 1950, reconnaissable à son étonnant bassin d'exposition en bordure de route..


Accolay sur la Route Nationale 6 avait ses potiers, la Nationale 7 a ses meubles de jardin en grès cérame.

Au Pont Mordon, le café-hôtel-routier semble définitivement fermé.


Lorsque la mousse envahit le parking et la terrasse de l'hôtel... je ne mise pas gros sur l'état de la literie....
Un dîner peut-être ?... soyons fou !


Oups, va falloir patienter un moment pour franchir le passage à niveau !!

 

La suite de l'étape


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Textes et conception C@rl décembre 2014 - mise à jour 2021