Traversée de Lyon Tracé initial de 1790 à 1957

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On poursuit par le Quai Chauveau :

Hélas en sens interdit dans notre sens de circulation, il nous faudra emprunter le pont Köenig et longer la Saône par la rive gauche pour continuer en voiture.
Mais c'est bien rivre droite que se poursuivait la traversée de Lyon de nos deux nationales. On continue donc tout droit pour la description du parcours.

Du Quai Chauveau, on aperçoit au loin Notre-Dame de Fourvière surplombant la vallée, ainsi que la Tour Métallique, point culminant de Lyon.


Quai Chauveau et vue sur N-D de Fourvière et la tour de métal.

Inspirée du troisième étage de la Tour Eiffel, la tour métallique de Fourvière mesure 85 m de hauteur et culmine à 372 m.

Ouverte en 1894, le premier étage est occupé par un restaurant.

Un ascenseur hydraulique conduit les visiteurs à la plate-forme d'observation 85 mètres plus haut.

Fermée au public en 1953, la tour sert depuis de relais Radio et TV.

 

Source : http://www.patrimoine-lyon.org/index.php?lyon=la-tour-metallique

La route passe devant le beau bâtiment du conservatoire de musique, anciennement l'école vétérinaire.

Quai Pierre Scize :

On poursuit par le quai de Pierre Scize.
Ne cherchez pas dans votre dictionnaire des personnalités le nom de cet illustre personnage qui a donné son nom au quai, car la toponymie du lieu est tout autre.

Dans l'antiquité, les rochers tombaient à pic dans la Saône.
Au premier siècle, le général romain Agrippa, qui donna son nom au célèbre réseau de voies romaines la Via Agrippa, fit aménager un passage le long de la Saône.
Il fit ainsi découper le rocher de Thune qui formait une avancée sur la Saône, obstruant le futur passage de la voie.

Le lieu fut ainsi appelé petra incisa ou en français... pierre cize signifiant simplement la pierre sciée....

A la Renaissance ce quai et les suivants étaient utilisés pour le passage des rois.
Ils étaient à ce titre pavés et décorés fastueusement, jalonnés de spectacle et de musiciens.

Sources wikipédia et http://ruesdelyon.monsiteperso.net


Quai de Pierre Scize en 1875. Crédit Photo Bibliothèque de Lyon.

Pour avoir un ordre d'idée des fêtes organisées sur le parcours : voici la description de la rentrée triomphale de François Premier en la cité de Lyon le 12 juillet 1515 :

Le site Gallica - http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k102642q.r=+L'entrée+de+François+Premier,+roy+de+France,+en+la+cité+de+Lyon.langEN


La nef et le cerf volant sur la Saône.

En route -

On l'observe bien ici, au pied de la colline de Fourvière, le quai relativement étroit, parfois à flanc de colline, suit les méandres de la Saône et les sinuosités de la paroi rocheuse.

Quai Bondy :

Toujours en sens interdit dans notre sens de circulation, le quai Bondy se situe à hauteur du "Vieux Lyon" quartier qui s'étend sur notre droite, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Avec la ville de Venise, ce quartier forme le plus vaste quartier Médiéval et Renaissance parvenu intact jusqu'à nos jours.

Visite panoramique, visite 3D, plans, magnifiques photos, prenez le temps d'explorer ce site Internet : http://www.patrimoine-lyon.org/index.php

Quai Romain Rolland :

Lui aussi en sens interdit, le quai Romain Rolland passe devant l'imposant et magnifique palais de justice.
Construit de 1835 à 1847, c'est l'un des plus beaux édifices néo-classiques français, classé monument historique.

C'est en ce lieu que le 4 juillet 1987, au terme de neuf semaines de procès, et après six heures et demie de délibération, la cour d'assises du Rhône reconnaît Klaus Barbie coupable de dix-sept crimes contre l'humanité et le condamne à la prison à perpétuité.


Quai Romain Rolland, le Palais de Justice et derrière la cathédrale St Jean

Il est temps de franchir la Saône sur le large pont Bonaparte. Considéré comme le plus beau pont de Lyon, il fut détruit par les Allemands durant la seconde guerre mondiale.
Le pont sur lequel nous passons aujourd'hui a été reconstruit en 1950. Ici la circulation se fait dans les deux sens.


Le pont Bonaparte


Trolley Bus sur le pont Bonaparte.

Après le pont, les N6 & N7 poursuivaient leur trajet tout droit, d'abord place Antonin Gourju, ancien sénateur du Rhône, puis par la rue actuelle du Colonel Chambonnet, chef des FFI exécutés par les Allemands en juillet 1944, anciennement rue Bellecour, comme le nom de la place sur laquelle nous ne tardons pas à déboucher.


Rue du Colonel Chambonnet, en direction de la place Bellecour.

Place Bellecour :


Bellecour, vue vers la colline de Fourvière.

Bellecour est la plus grande place de Lyon. Ses 62000 m² en font également la plus grande place piétonne d'Europe.
A l'origine, il s'agissait de terres marécageuses sur une presqu'île qui connaît, au temps des romains, une activité principalement militaire.
Possession de l'archevêque de Lyon au XIIe siècle on y fait pousser de la vigne.
Abandonnée pendant plusieurs siècles, c'est Louis XIV qui obtient en 1708 la possession définitive du lieu qui devient place Royale en 1715.
Nommée place Louis le Grand, elle est ornée d'une statue de bronze représentant le roi.
Sous la révolution, la statue royale est détruite, et la place devient place de l'Égalité.

Le 21 juin 1800, Bonaparte de passage à Lyon, pose la première pierre des nouveaux édifices symbolisant ainsi la reconstruction de Lyon après les destructions de la révolution
La place porte alors le nom de place Bonaparte et devient logiquement un peu plus tard place Napoléon.
Sous la Restauration en 1814, elle retrouve son nom de Louis le Grand et s'orne d'une nouvelle statue de Louis XIV.
Sous la Troisième République la place prend son nom actuel de place Bellecour.(Belle cour)

Aujourd'hui, la place est le lieu incontournable des rendez-vous Lyonnais, y sont organisés tout au long de l'année des manifestations, des évènements, des fêtes et des concerts.

Comme le parvis de Notre Dame de Paris, la place Bellecour, est également le point "zéro" des routes partant de Lyon.

http://www.patrimoine-lyon.org/index.php?lyon=la-place-bellecour


Lyon Est, on suit le parcours bleu.

En route -

Trois cents mètres plus loin, nous entrons rue de la Barre.

Rue de La Barre :

Rien à voir avec Raymond Barre l'ancien premier ministre, Maire de Lyon de 1995 à 2001.
Il s'agit en fait ici de la barrière de péage (la barre) qui servait à réguler le trafic sur le pont du Rhône qui débouchait à l'époque ici, presque à mi rue.
A l'époque le Rhône était beaucoup plus large.

En bout de rue, au niveau du n°15, se trouvait en 1870, l'atelier photographique d'Antoine Lumière, père de Louis et Auguste, plus connus sous le nom des frères Lumière, inventeurs du cinématographe.


Scène de vie rue de la Barre, vu vers la colline de Fourvière. Musée Gadagne Lyon.
Scène de rue de l'actuelle rue de la Barre, même point de vue. Image réactive.

Pont de la Guillotière :

Après la Saône, nous sommes sur une presqu'île ne l'oublions pas, voici le Rhône et le pont de la Guillotière, anciennement "pont du Rhône", le plus ancien des ponts de Lyon.

Le pont Moyenâgeux en pierre était fortifié d'une redoute et d'un pont-levis en son milieu servant de poste frontière entre le Dauphiné et le Lyonnais.
La rive droite du fleuve c'était Lyon, la rive gauche l'outre Rhône, un territoire appartenant au Dauphiné et ce, jusqu'à la Révolution.


Le pont du Rhône, et sa redoute moyennâgeuse au milieu.

Long de plus de 500 mètres à l'époque, car le fleuve était large à cet endroit, le pont reliait la "rue de la Barre" sur la rive droite, à la "place du Pont" sur la rive gauche (aujourd'hui place Gabriel Peri).
Au cours du XIXe siècle, le pont du Rhône fut raccourci en fonction des remblais successifs sur le fleuve pour ne plus mesurer que 275 mètres en1860.
En partie détruit durant la seconde guerre mondiale, il est réparé à la fin de la guerre. Sa position centrale, en font un lieu de passage incontournable.

Au débuts des années 1950 la municipalité qui mise sur le " tout automobile" s'interroge sur la solidité de l'ouvrage en pierre mais surtout sur sa capacité à absorber un trafic automobile de plus en plus important.

La décision est prise : le pont sera détruit.

En 1952, on entreprend la construction d'un nouveau pont en acier, plus solide et plus large.
A partir d'avril 1952 la circulation se fait en passant par un ouvrage métallique provisoire installé en aval du futur pont.
En 1953 le pont de pierre est totalement démolit.


Construction de la passerelle métallique provisoire,
en aval du pont de la Guillotière en reconstruction.

Le nouveau pont est ouvert à la circulation le 21 février 1958 et mesure 205 mètres de long sur 30 m de large. La passerelle provisoire sera démontée entre 1958 et 1960

Sources :

http://patrimoine.rhonealpes.fr/dossier/pont-routier-de-la-guillotiere/de9271fe-0302-4a8f-819d-986d9a97fb70

http://les-ponts-de-lyon.pagesperso-orange.fr/

Cours Gambetta :

Dans le prolongement du pont de La Guillotière, voici le cours Gambetta dont nous parcourons rapidement quelques mètres en ligne droite avant d'arriver place Gabriel Peri, anciennement "place du pont".

Il s'agit ici d'une bizarrerie Lyonnaise, car vous pouvez le constater, le pont et le fleuve se situent à deux cents mètres de cette place.
La place, elle, n'a pas bougée, c'est le Rhône qui a reculé au fil des remblais successifs et du coup, la longueur du pont en fut réduite d'autant.

On poursuit en bifurquant sur la droite pour emprunter la "Grande Rue de la Guillotière".
C'est ici également que nous prenons définitivement congé de la nationale 6, qui continue tout droit par le cours Gambetta, terminant là son tronc-commun avec notre route.

Grande Rue de la Guillotière :

La rue est aujourd'hui en sens unique dans notre sens de circulation.

http://lesruesdelyon.hautetfort.com/tag/guillotière
http://vincent.hyvernat.free.fr/Sitepro/jangot-cluzan.pdf

Rattaché à la ville de Lyon en 1852, le bourg de la Guillotière s'est développé au Moyen-âge sur la rive gauche, devant le pont du Rhône, qui fut longtemps l'unique entrée de Lyon mais également le poste frontière entre le Lyonnais et le Dauphiné.

Alors que la ville était cantonnée dans ses remparts, des faubourgs s'installaient aux sorties et s'étiraient au bord des routes.
La physionomie de ces zones de peuplement allongées le long de la route, avec des maisons de un ou deux étages était très caractéristique de ces faubourgs où la fonction routière se démarquait par des activités liées aux services imposés par la circulation : auberges et relais, remises et écuries, ateliers de selliers ou de maréchaux-ferrants, hôpitaux pour les voyageurs....

Source : La circulation routière aux abords de Lyon, Edmond Berthaud, Revue de géographie de Lyon 1953.

Le quartier s'est donc construit au fil des siècles autour de "La Grande Rue", départ de la route du Dauphiné vers la Provence et l'Italie, embryon de ce qui deviendra la future nationale 7.

Seule rue pavée de la Guillotière, "La Grande Rue" vouée aux activités de passage, attestait d'une intense activité commerciale liée aux voyageurs.
On y recensait bon nombre d'hôtelleries, de cabarets et d'auberges.

Aujourd'hui encore la restauration y est toujours présente, mais la rue a perdu tout son charme.

En route -

La Voie a manifestement conservée sa largeur Moyenâgeuse.

En début de rue, première à gauche, ne ratez pas la magnifique et gigantesque fresque du "mur du Cinéma".

Mur peint sur 500 m², une première scène représente la devanture d'un cinéma de quartier dont les affiches de films évoquent toutes des films tournés à Lyon.
Le second tableau reproduit le tournage du premier film des frères Lumières : La Sortie des Usines Lumière tourné en 1895 à Lyon. Le dernier tableau évoque la boutique des frères Lumières.

http://www.lyon.fr/lieu/patrimoine/fresque-du-cinema.html

En route -

De nombreux rois ont logés "Grande Rue de la Guillotière", Philippe Auguste, Saint louis, Louis XI, Marie de Médicis..
A l'angle de la rue des Trois Rois, un blason situé en hauteur (au dessus d'un restaurant Marocains) rappelle qu'en ce lieu se trouvait l'auberge des Trois Rois, une hôtellerie réputée sur la route du Dauphiné.


Ce qu'il reste de l'auberge des Trois Rois.

On l'a vu, la grande Rue de la Guillotière était vouée à la restauration.
Vous constaterez que l'activité perdure encore aujourd'hui, mais ne cherchez pas l' auberge ou la taverne qui vous fera remonter le temps.... il s'agit plutôt ici de cuisine du monde.

Au niveau des N° 86 – 88, une belle façade restaurée en trompe l'œil par la soierie Germain, l'Hôtel du Lion d'or.


Façade en trompe l'oeil

Enfin, la maison au n° 104, a été bâtie en 1813 par un compagnon charpentier qui s'était fait représenter sur la façade en pèlerin de Saint jacques.
Aujourd'hui il ne subsiste que la partie supérieure du tableau effacé depuis.
Source : le progrès illustré Bibliothèque municipale de Lyon

A l'angle des Rues de la Guillotière et de la Madeleine, la maison du compagnon charpentier et son enseigne à l'effigie d'un pèlerin vers St Jacques.
Aujourd'hui une demi enseigne subsiste, effacée par le temps. Image réactive.

Arrivé au niveau de l'église St louis, notre route emprunte la rue de la Madeleine à droite.
Oui oui, l'étroite ruelle qui passe devant les portes de l'église.

Rue de la Madeleine :

La rue a poussé le long de l'ancienne route de Vienne, son nom provient d'une très ancienne chapelle bâtie au XIIIe siècle.
Y était attenante une maladrerie qui recevait les lépreux.
N'oublions pas que le quartier était alors situé hors de Lyon, "outre Rhône" comme on disait à l'époque.
La ruelle est en sens interdit dans notre direction vers le sud.

Agréable dans sa toute première partie, on peut y découvrir entre autres, un large porche arrondi qui fait office de passage vers la rue St Michel, une caserne de pompier occupant les anciens bâtiments du couvent de Picpus, la placette St Louis arborée, très provinciale, occupée par les stands du marché.


La rue de la Madeleine semble moins large aujourd'hui. Image réactive.


La place St Louis, vue vers la Guillotière. Image réactive.

Mais le décor devient rapidement plus oppressant au milieu des immeubles de huit étages des quartiers neuf et sans âmes...
C'est sans aucun doute l'un des coins le plus laid de notre voyage.
Allez ! la rue se termine en fusionnant sur 50 mètres avec le boulevard Marc Bloch, traverse le boulevard Garibaldi et débouche Route de Vienne.


Pas très heureux le quartier de la rue de la Madeleine.

Le plus gros de la traversée de Lyon est derrière nous maintenant. La route de Vienne devrait nous mener hors de l'agglomération Lyonnaise.

Route de Vienne :

Nous sommes sur un tracé doublement millénaire, puisque cette route fut créée avant même la construction de Lugdunum (Lyon).
Pour l'instant en sens interdit en direction du Sud, elle ressemble aux quartiers récents de la rue de la Madeleine... pouah !!!

Continuons jusqu'au croisement avec l'avenue Berthelot reconnaissable à ses voies de tramway...

C'est ici à ce carrefour que prend fin le premier tracé de la N7 période 1790 –1957. fin du premier tracé

Nous retrouverons ce carrefour ultérieurement.

Avant d'en terminer totalement avec ce premier tracé, parcourons ce que l'on pourrait appeler une variante à notre itinéraire.
Un parcours alternatif, souvent jugé plus pratique ou plus rapide, utilisé par les usagers sans même savoir qu'ils se détournaient du tracé originel.
Un raccourcis qui permettait, en quelque sorte, d'éviter l'étroite Grande Rue de la Guillotière et l' exiguë rue de la Madeleine.
Cette variante débute cours Gambetta, là où l'on quitte la RN6, passe par la rue de Marseille et rejoint l'avenue Berthelot.

En route –

Cours Gambetta tournons à droite et empruntons la Rue de Marseille, dont le nom et la direction sont sans ambiguïtés.
Ouverte les premières années de 1860, la voie mène à la gare de Marseille, d'où son nom.


Même point de vue de la rue de Marseille, vue vers Gambetta. Un repère ? Le tabac à gauche.
Image réactive.

Située dans un quartier populaire et commerçant, bordée de beaux immeubles du XIXe siècle, la rue est aujourd'hui en sens unique dans sa première partie et longe les voies de tramways sur la totalité de sa longueur.

On passe devant l'église St André construite de 1860 à 1901.

Au n° 35 de la rue on arrive devant un monument bien connu des usagers de la Nationale 7 : l'ancienne succursale Citroën, un "paquebot de pierre" inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

"Construit de 1930 à 1932 par l'architecte Maurice-Jacques Ravazé. Il est le dernier bâtiment et le plus imposant d'une vingtaine de construction de même style pour la société Citroën.
Il possède un rez-de-chaussée surmonté de 5 étages". (extrait wikipédia).

Aujourd'hui en pleine reconversion, le bâtiment vaut la peine que l'on s'y intéresse.


image réactive

Ne passez pas à côté de ces sites :

http://www.ac-good.com/tractionavant1934/index_fichiers/succursale_citroen_lyon.html

http://www.club-crac.fr/citroen/succursale-lyon

Quelques pâtés de maisons plus loin, au n° 89, même si plus rien ne le rappelle aujourd'hui, se trouvait en 1919 l'atelier et la concession Bugatti de François Lecot.


Concession Bugatti au 89 rue de Marseille.

Il s'agit bien du fameux François Lecot, pilote de course automobile, recordman de course d'endurance en 1924
(6 fois la distance Lyon-Mâcon-Dijon et retour en 24 h00, soit 1619 km)
En 1925, François Lecot ouvre une auberge à Rochetaillé sur Saône mais en parallèle à sa nouvelle fonction de restaurateur il multiplie les raids d'endurance, et devient pilote d'essai pour Citroën.

Le 22 juillet 1935, François Lecot s'élance au volant de sa traction avant pour un long raid de 400 000 km, parcourant quotidiennement pendant une année entière les 1170 km du trajet Paris / Lyon / Monte Carlo.

Conduisant 10h de suite et dormant à peine 4h par jour, il boucle l'équivalent de 10 tours du monde - soit la distance de la terre à la lune - le 26 juillet 1936.

Avec la deuxième guerre mondiale, François Lecot doit vendre son hôtel ; il connaît la misère avant de s'éteindre à la maison de retraite d'Albigny.

Aujourd'hui, une fresque sur le mur de son ancien restaurant garde la mémoire de cet homme exceptionnel.

 

Source et Extrait : http://www.rochetaillee-sur-saone.fr

http://auto-satisfaction.eu/2013/01/31/1935-francois-lecot-fait-400-000km-en-traction-en-un-an/

http://www.ac-good.com/tractionavant1934/index_fichiers/le_pari_de_francois_lecot.html

Encore quelques mètres et nous retrouvons le bas de l'avenue Berthelot, dont vous trouverez la description au cours du 2e tracé.
C'est ici que se termine l'alternative aux rues de la Guillotière et de la Madeleine.


Fin du tracé initial 1790 à 1957

Rendez-Vous Nationale 7 @2016