![]() |
On suit toujours le tracé bleu.
Lyon Est, on suit le parcours bleu.
Après la Saône, nous sommes sur une presqu'île ne l'oublions pas, voici le Rhône et le pont de la Guillotière, anciennement "Pont du Rhône", le plus ancien des ponts de Lyon.
Le premier pont en bois, construit en 1183, s'effondre au passage des croisés en 1190, peu après le passage de Philippe Auguste et de Richard Cœur de Lion.
Au début du XIVe siècle, un second pont est reconstruit
en partie en pierre et en partie en bois.
Ce pont Moyenâgeux, est fortifié d'une redoute et d'un pont-levis
en son milieu servant de poste frontière entre le Dauphiné et
le Lyonnais.
La rive droite du fleuve c'était Lyon, la rive gauche l'outre Rhône,
un territoire appartenant au Dauphiné et ce, jusqu'à la Révolution.
Le Pont de la Guillotière au XVIIe siècle avec sa redoute
et le pont-levis, gravure de J. Drevet.
Long de plus de 500 mètres à l'époque,
car le fleuve était large à cet endroit, le pont reliait la
"rue de la Barre" sur la rive droite, à la "place du
Pont" sur la rive gauche (aujourd'hui place Gabriel Peri).
À partir de 1558, la Ville de Lyon décide de supprimer la partie
du pont en bois et de bâtir un pont en pierre homogène d'une
rive à l'autre.
Les travaux sont achevés en 1861.
Au cours du XIXe siècle, le pont du Rhône fut raccourci
en fonction des remblais successifs sur le fleuve pour ne plus mesurer que
275 mètres en 1860.
Ceci explique l'anomalie lyonnaise qui fait qu'on appelle place du Pont (place
Gabriel-Péri depuis 1947) une place qui se situe aujourd'hui à
une centaine de mètres du pont.
En 1859, deux arches sont supprimées afin de construire les quais de
la rive gauche.
En partie détruit durant la seconde guerre mondiale, il est réparé
à la fin de la guerre. Sa position centrale, en font un lieu de passage
incontournable.
Le Pont de 1661 traversera les âges jusqu'en 1952.
Lors de la retraite de l'armée allemande en septembre 1944, une arche du pont est dynamitée.
Au débuts des années 1950 la municipalité qui mise sur le " tout automobile" s'interroge sur la solidité de l'ouvrage en pierre mais surtout sur sa capacité à absorber un trafic automobile de plus en plus important.
La décision est prise : le pont sera détruit.
En 1952, on entreprend la construction d'un nouveau pont en
acier, plus solide et plus large.
A partir d'avril 1952 la circulation se fait en passant par un ouvrage métallique
provisoire installé une centaine de mètres en aval du futur
pont.
En 1953 le pont de pierre est totalement démolit.
La passerelle métallique provisoire remplace durant 5 années,
le pont de la Guillotière en reconstruction (visible à droite).
Le nouveau pont est ouvert à la circulation le 21 février 1958 et mesure 205 mètres de long sur 30 m de large. La passerelle provisoire sera démontée entre 1958 et 1960
Le pont de la Guillotière et le rond-point de la Fosse aux ours.
Image réactive.
La construction du rond-point de la Fosse aux Ours arrive
en même temps que celle du nouveau pont de la Guillotière,
de 1952 à 1954.
A l’époque, il s’agissait de permettre aux piétons,
de passer des berges du Rhône au quartier de la Guillotière
en empruntant des espaces verts, à l’abri des voitures.
Au fil des ans, le joli passage piéton végétalisé
devenu un repère de délinquance malodorant, a dû être
fermé.
Le rond-point a existé jusqu’au début des années 2000 avant de disparaître pour laisser place aux aménagements des quais du Rhône. (extraits actu Lyon Nicolas Zaugra)
Le rond point de la fosse aux ours années 60. La RN7 c'est tout
droit.
Pour en savoir plus :
https://www.ruesdelyon.net/pont/411-pont-de-la-guillotiere.html?search_query=guillotiere&results=211
https://www.visiterlyon.com/decouvrir/sites-et-monuments/contemporain/pont-de-la-guillotiere
On suit le parcours bleu.
Cours Gambetta :
Dans le prolongement du Pont de La Guillotière, voici le cours Gambetta dont nous parcourons rapidement quelques mètres en ligne droite avant d'arriver place Gabriel Peri, anciennement "Place du Pont".
Il s'agit ici d'une bizarrerie Lyonnaise, car vous pouvez le constater,
le fleuve se situent à deux cents mètres de cette place.
La place, elle, n'a pas bougée, c'est le Rhône qui a reculé
au fil des remblais successifs, le Pont Moyenâgeux débutait
ici.
Place du Pont ou Gabriel Peri. Même vue. Image réactive.
Carrefour important, on pourra pourtant regretter la concentration
de toute une faune interlope qui ne vous donnera certainement pas l'envie
de vous y attarder trop longtemps..
Tout ça ne nous ramènera pas le Prisunic :-))
On poursuit en bifurquant sur la droite pour emprunter la "Grande
Rue de la Guillotière".
C'est ici également que nous prenons définitivement congé
de la Nationale 6, qui continue tout droit par le cours Gambetta, terminant
là son tronc-commun avec notre route.
Place Gabriel Péri . La Grande Rue de la Guillotière,
c'est l'étroite ruelle qui bifurque légèrement sur
notre droite.
Image réactive même lieu.
Grande Rue de la Guillotière :
La rue est aujourd'hui en sens unique dans notre sens de circulation.
http://lesruesdelyon.hautetfort.com/tag/guillotière
https://www.ruesdelyon.net/rue/925-grande-rue-de-la-guillotiere.html?search_query=guillotiere&results=211
https://www.persee.fr/doc/geoca_1164-6284_1950_num_25_3_6631
Rattaché à la ville de Lyon en 1852, le bourg
de la Guillotière s'est développé au Moyen-âge
sur la rive gauche, devant le pont du Rhône,
qui fut longtemps l'unique entrée de Lyon mais également le
poste frontière entre le Lyonnais et le Dauphiné.
Alors que la ville de Lyon était cantonnée dans
ses remparts, des faubourgs s'installaient aux sorties et s'étiraient
au bord des routes.
La Grande Rue était le début de la route du Dauphiné,
de la Provence et de l’Italie. C’est à partir de cette
route que s’est constitué le bourg de la Guillotière.
La physionomie de ces zones de peuplement allongées le long de la route,
avec des maisons de un ou deux étages, était très caractéristique
de ces faubourgs où la fonction routière
se démarquait par des activités liées aux services imposés
par la circulation : auberges et relais, remises et écuries, ateliers
de selliers ou de maréchaux-ferrants, hôpitaux pour les voyageurs....
Source : La circulation routière aux abords de Lyon, Edmond Berthaud, Revue de géographie de Lyon 1953.
Seule rue pavée de la Guillotière, "La Grande
Rue" vouée aux activités de passage, attestait d'une intense
activité commerciale liée aux voyageurs.
On y recensait bon nombre d'hôtelleries, de cabarets et d'auberges.
En route -
La voie a manifestement conservée sa largeur et sa sinuosité
Moyenâgeuse.
Il ne manque que les pavés pour parfaire l'esprit d'antan... avec un
peu d'imagination tout de même.
En début de rue, première à gauche, ne ratez pas la
magnifique et gigantesque fresque du "Mur du Cinéma".
« La fresque du cinéma a été créée
en 1996 en hommage aux Frères Lumière pour insuffler une nouvelle
ambiance au quartier et le sortir de sa morosité ambiante »
(Georges Képénépian, conseiller municipal)
Mur peint sur 500 m², une première scène représente
la devanture d'un cinéma de quartier dont les affiches de films évoquent
toutes des films tournés à Lyon.
Le second tableau reproduit le tournage du premier film des frères
Lumières : La Sortie des Usines Lumière tourné en 1895
à Lyon.
Le dernier tableau évoque la boutique des frères Lumières.
A l'origine, une fresque en trois tableaux, en hommage aux Frères
Lumière. Image réactive.
Maintenant, culturellement parlant, "les Frères Lumière"
ça ne parle pas à tout le monde.
Surtout pas aux graffeurs improvisés - faune interlope ?-
qui, avec force minutie se sont appliqués à saccager ces scènes
qu'ils ne comprenaient pas.
Ne vous attardez pas ici non plus, il n'y a plus rien à voir
! Et ça craint !
Poursuivons ...
Petit rappel historique :
Le pont de la Guillotière, dénommé aussi
autrefois Pont du Rhône était donc le plus ancien pont lyonnais
sur le fleuve.
Il constituait l’unique passage pour franchir ce cours d’eau
à la réputation impétueuse et aux débordements
fréquents.
En prolongement du pont du Rhône, le faubourg de la Guillotière
s’est constitué le long des axes de communication en direction
des Alpes et de l’Italie.
Ce faubourg indépendant de Lyon était une voie de passage
pour les nombreux étrangers et voyageurs en direction de l’Est.
L’artère principale en était l’actuelle Grande
rue de la Guillotière.
Aux portes de la ville, c’était l'endroit tout trouvé
pour que s’implantent auberges et hôtels.
La Grande Rue de la Guillotière était à
l'origine une route, ou plutôt un tronçon commun à plusieurs
grandes routes vers le Midi et l'Italie.
Classée Route Nationale 7 dans la partie qui va de la place du Pont
à la rue de la Madeleine, c'était également le passage
de la Route Nationale 6 jusqu'à l'apparition du large cours Gambetta.
Au fil des siècles, de nombreuses têtes courronnées ont ainsi logées "Grande Rue de la Guillotière", Philippe Auguste, Saint louis, Louis XI, Marie de Médicis, Napoléon.
A l'angle de la rue des Trois Rois, au numéro 14, un blason situé en hauteur rappelle qu'en ce lieu se trouvait l'auberge des Trois Rois, une hôtellerie réputée sur la route du Dauphiné.
A cet emplacement se trouvait l'hôtel des Trois-Rois : la date 1190 se rapporte au passage de Philippe-Auguste, Richard Cœur-de-Lion et Frédéric Barberousse partant pour la croisade.
L'hôtel est attesté à partir de 1582, date à laquelle des marchands de Paris y séjournant ont été attaqués par des courtiers lucquois aidés par des soldats de la citadelle Saint-Sébastien (AC Lyon. BB 107).
En 1665, il est tenu par Charles.
En 1715, Marie Dubourg et Marie Couturier vendent l'auberge des Trois Rois à Conchon moyennant une rente pour la construction du presbytère de la Guillotière (A. 0.2 ; acte reçu Hodieu notaire à Lyon).
En 1749-1758, l'auberge appartient à Deschamps ; ses héritiers la vendent à Antoine Nant le 21 prairial an IV, acte reçu Dugueyt, notaire.
En 1825, l'hôtel est tenu par Laurent Voyant, gendre d'Antoine Nant, qui vend l'immeuble le 10 octobre 1844 à Rouzan.L'immeuble est reconstruit en 1884.
Extraits du dossier : Julie Régnier, Marie-Cécile Mandon, Coralie Belleville, Véronique Belle, Maryannick Chalabi
Copyright(s) : © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel ; © Ville de Lyon
Le cartouche nous indique la présence de l'Hostel des Trois Rois
de 1190 à 1831.
L' Immeuble est reconstruit à partir de 1883. Image réactive.
On le voit, la Grande Rue de la Guillotière était
vouée à la restauration.
Vous constaterez que l'activité perdure encore aujourd'hui, mais ne
cherchez pas l'auberge ou la taverne qui vous fera remonter le temps.... il
s'agit plutôt ici de cuisine du monde.
La ruelle traverse l'avenue Jaurès et se poursuit après.
Au niveau des N° 86 – 88, une belle façade restaurée
en trompe l'œil de la soierie Germain.
C'est ici que se trouvait l'Hôtel du Lion d'Or.
Trompe l’œil, sur la façade de l'ancien hôtel du Lion
d'Or.
A cet emplacement se trouvait l'hôtel de l'Ecu de France, dont le dernier
propriétaire fut François Triévoz (1823-1894).
Le 18 mai 1957, une plaque est apposée à la mémoire de
Louis Tindo . Elle rappelle qu'à cet emplacement fut établie
en 1479 la limite entre le mandement de Béchevelin et le Dauphiné.
L'immeuble est démoli en 1968. Un nouvel immeuble est construit en
1970. https://patrimoine.auvergnerhonealpes.fr
Au numéro 105 - 107, un bel immeuble construit au 18e
siècle, hébergeait l'hôtel des voyageurs, dit de l'Aigle.
Napoléon 1er y aurait séjourné à deux reprises
: dans la nuit du 23 avril 1814, en route pour l´Ile d´Elbe, pendant
que l´on changeait les chevaux de sa berline, puis s'y est arrêté
de retour de l'île d'Elbe, le 10 mars 1815.
Enfin, la maison au n° 104, a été bâtie
en 1813 par un compagnon charpentier qui s'était fait représenter
sur la façade en pèlerin de Saint jacques.
Aujourd'hui il ne subsiste que la partie supérieure de l'enseigne effacée
depuis.
Source : le progrès illustré Bibliothèque municipale
de Lyon
A l'angle des Rues de la Guillotière et de la Madeleine, la
maison du compagnon charpentier et son enseigne à l'effigie d'un pèlerin
vers St Jacques.
Aujourd'hui une demi enseigne subsiste, effacée par le temps. Image
réactive.
Arrivé au carrefour de l'église, il est temps
de quitter la Grande Rue de la Guillotière, car le tracé de
notre route emprunte maintenant la rue de la Madeleine à droite.
Oui oui, l'étroite ruelle qui passe devant les portes de l'église
St Louis.
La Rue de la Madeleine, c'est à droite.
Rue de la Madeleine :
Ici débute l'ancienne route de Vienne, son nom provient
d'une très ancienne chapelle bâtie au XIIIe siècle.
Y était attenante une maladrerie qui recevait les lépreux.
N'oublions pas que le quartier était alors situé hors de Lyon,
"outre Rhône" comme on disait à l'époque.
La ruelle est en sens interdit dans notre direction vers le sud.
Agréable dans sa toute première partie, on peut
y découvrir entre autres, une belle enfilade d'immeubles anciens, un
large porche arrondi qui fait office de passage vers la rue St Michel,
une caserne de pompier occupant les anciens bâtiments du couvent de
Picpus, la placette St Louis arborée, très provinciale, occupée
par les stands du marché.
![]() |
|
La place St Louis au premier plan, puis la caserne des pompiers - ancien
couvent de Picpus, au fond la Grande Rue de la Guillotière.
La seconde partie de la rue, après la place St Louis,
est nettement moins agréable.
Le décor devient rapidement plus oppressant à mesure que l'on
progresse vers la sortie de ville.
La rue se retrouve bordée de hauts immeubles contemporains, quartier
dortoir et sans âme.
C'est sans aucun doute l'un des coins le plus laid de notre voyage.
Pas très heureux le quartier Sud de la rue de la Madeleine.
Allez ! la rue se termine en fusionnant sur 50 mètres avec le boulevard Marc Bloch, traverse le boulevard Garibaldi et débouche Route de Vienne.
Le plus gros de la traversée de Lyon est derrière
nous maintenant.
La route de Vienne devrait nous mener hors de l'agglomération Lyonnaise.
Nous sommes sur un tracé doublement millénaire,
puisque cette route fut créée avant même la construction
de Lugdunum (Lyon).
Pour l'instant en sens interdit en direction du Sud, elle ressemble au quartier
Sud de la rue de la Madeleine, avec des immeubles récents de plus de
8 étages... pouah !!!
La Route de Vienne.
Continuons jusqu'au croisement avec l'avenue Berthelot reconnaissable
à ses voies de tramway...
La Route de Vienne, au carrefour avec l'avenue Berthelot ex avenue des
Ponts. Image réactive.
Passé le carrefour avec l'avenue Berthelot, la route
prend des faux airs de faubourg provincial, encore jalonnée (pour combien
de temps ?) par des maisons basses nettements plus anciennes.
Par contre, les derniers commerces aux devantures taguées, ont définitivement
baissé le rideau, ce qui confère au quartier une impression
de délabrement.
Mais voila que la route amorce une légère montée pour franchir les voies du chemin de fer.
La route amorce sa montée pour franchir les voies ferrées.
Le perron des portes de la lignée d'immeubles, se retrouvent en contrebas
de la chaussée.
C'est ici, juste avant de franchir le pont, que prend fin le premier tracé de la traversée de Lyon par la RN7 période 1790 – 1957.
La Route de Vienne franchie les voies de chemin de fer.
Nous retrouverons ce carrefour ultérieurement.
Parcours alternatif :
Avant d'en terminer totalement avec ce premier tracé,
parcourons ce que l'on pourrait appeler une variante à notre itinéraire.
Un parcours alternatif, souvent jugé plus pratique ou plus rapide,
utilisé par les usagers sans même savoir qu'ils se détournaient
du tracé originel.
Un raccourci qui permettait, en quelque sorte, d'éviter l'étroite
Grande Rue de la Guillotière et la non moins exiguë rue de la
Madeleine.
Cette variante débute cours Gambetta, emprunte la bien nommée
rue de Marseille, rejoint l'avenue Berthelot puis la route de Vienne.
Flèches blanches, tracé alternatif. Flèches bleues
tracé originel.
Cours Gambetta tournons à droite et empruntons la Rue
de Marseille, dont le nom et la direction sont sans ambiguïtés.
Ouverte les premières années de 1860, la voie menait à
la gare du PLM.
Même point de vue de la rue de Marseille, vu vers le cours Gambetta.
Un repère ? Le tabac à gauche.
Image réactive.
Située dans un quartier populaire et commerçant, bordée de beaux immeubles du XIXe siècle, la rue est aujourd'hui en sens unique dans sa première partie et longe les voies de tramways sur la totalité de sa longueur.
On passe devant l'église St André construite de 1860 à 1901.
Au n° 35 de la rue on arrive devant un monument bien connu des usagers de la Nationale 7 : l'ancienne succursale Citroën, un "paquebot de pierre" inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
Au début des années 30, Lyon se devait de posséder
une vitrine Citroën digne de son rang.
Après deux ans de travaux, une nouvelle succursale est inaugurée
en 1932 au 35 rue de Marseille.
Baptisé “La plus grande Station Service d’Europe”,
le bâtiment est imposant.
Il compte 535 mètres de façades, 40000 m2 de surface couverte
répartis sur cinq étages, deux rampes d’accès à
sens unique longues de 350 mètres chacune ainsi qu’une grande
porte accordéon de 15 mètres de large sur 10 mètres de
haut.
Le hall d’exposition à lui seul offre une hauteur sous plafond
de 15 mètres et une façade vitrée de 300 m2. Depuis le
mois de juillet 1995, cette construction de béton et de verre est classée
Monument Historique.
Extrait : https://www.34-57.ch
Construit par l'architecte Maurice-Jacques Ravazé, le bâtiment est le plus imposant de toutes les succursales de la société Citroën.
Aujourd'hui l'ancien garage Citroën est réhabilité en bureaux et espace de coworking.
En route :
Quelques pâtés de maisons plus loin, au n°
89, même si plus rien ne le rappelle aujourd'hui, se trouvait un autre
temple de l'automobile.
Le "Comptoir Lyonnais de Représentations Industrielles" maison
fondée par François Lecot, qui y vendait tout ce qui pouvait
être en relation avec l'automobile.
De la pièce détachée aux pneus, agent des firmes Bugatti
et Diatto pour la région lyonnaise.
La rue a bien naturellement changée, il n'y a plus trace du Comptoir
automobile ou de la concession Bugatti de François Lecot au N°
89.
Concession Bugatti au 89 rue de Marseille.
![]() |
Il s'agit
bien du fameux François Lecot, pilote de course automobile, recordman
de course d'endurance en 1924 En 1925, François Lecot ouvre une auberge à Rochetaillé sur Saône mais en parallèle à sa nouvelle fonction de restaurateur il multiplie les raids d'endurance, et devient pilote d'essai pour Citroën. Le 22 juillet 1935, François Lecot s'élance au volant de sa traction avant pour un long raid de 400 000 km, parcourant quotidiennement pendant une année entière les 1170 km du trajet Paris / Lyon / Monte Carlo. Conduisant 10h de suite et dormant à peine 4h par jour, il boucle l'équivalent de 10 tours du monde - soit la distance de la terre à la lune - le 26 juillet 1936. Avec la deuxième guerre mondiale, François Lecot doit vendre son hôtel ; il connaît la misère avant de s'éteindre à la maison de retraite d'Albigny. Aujourd'hui, une fresque sur le mur de son ancien restaurant à Rochetaillé sur Saône, garde la mémoire de cet homme exceptionnel.
Source et Extrait : http://www.rochetaillee-sur-saone.fr |
https://www.mirebalais.net/2022/10/francois-lecot-homme-des-400-000-bornes.html
https://www.citroenet.org.uk/passenger-cars/michelin/traction/11CV/traction-avant-11cv-4.html
En route -
Encore quelques mètres et nous croisons l'avenue Berthelot
qu'il va falloir emprunter jusqu'à la Route de Vienne (Description
de l'avenue Berhelot voir 2e tracé).
Nous retrouvons le pont du Chemin de fer Route de Vienne.
Route de Vienne, le pont sur les voies SNCF.
C'est ici que se termine l'alternative aux rues de la Guillotière et
de la Madeleine.
Fin du tracé initial 1790 à 1957
Rendez-Vous Nationale 7 mises @ jour 2016 - 2025