ETAPE 17 : de St Maximin la Ste Baume (800 km) à Vidauban (850 km)

02/ 05
← Brignoles →

 

Brignoles Km 0816

Brignoles est une petite bourgade provençale, ancienne résidence d'été des Comtes de Provence, aujourd'hui capitale du centre-Var et de la Provence Verte.
Construite depuis l'antiquité en bordure de la voie Aurélienne, la ville est devenue au fil des siècles une étape importante.
Les visites de François 1er, Charles IX, ou encore Louis XIV ont contribué à faire de Brignoles un lieu de villégiature apprécié par la bourgeoisie et les familles nobles, contribuant ainsi au développement économique de la ville.

Au XIIIe siècle, les Comtes de Provence deviennent seigneurs de Brignoles.
Le vieux château fort est alors transformé en palais et de nouveaux remparts sont érigés : C'est la naissance de la ville médiévale.

Au XIXe siècle la commune est au sommet de sa prospérité économique, les nombreux moulins de la ville témoignent de cette vitalité : moulins à farine, à tan, à huile, mais également ses pressoirs, ses trois papeteries et ses fabriques de tuiles.

A partir de 1880, Brignoles devient un grand centre d’exploitation de la bauxite.
Cette activité florissante a des répercussions positives sur le commerce et autres artisanats de la ville. Cet âge d'or durera plus d'un siècle.

Les fermetures définitives des mines de bauxite en 1990, plongeront la ville dans un marasme économique dont les municipalités successives, toutes étiquettes politiques confondues, peineront à se relever.

Aujourd'hui encore, malgré les plans de réhabilitation, de requalification, de redynamisation du centre-ville historique et abords, la ville reste plutôt moribonde.

" Partout des rideaux de fer baissés, des vitrines poussiéreuses et, dans le meilleur des cas, des pancartes « à vendre ». Maroquineries, bijoutiers, prêt-à-porter s'en sont allés.
Demeurent quelques sandwicheries, coiffeurs, vendeurs de cigarettes électroniques et boulangerie à la devanture hors d'âge".

Extrait article Le Point 2017 Le long de la N7 - 6 : comment Brignoles se paupérise

Sources et extraits :

http://www.brignoles.fr
https://www.la-provence-verte.net/decouvrir/brignoles.ph
https://www.avignon-et-provence.com/tourisme-provence/brignoles


Une note d'humour dès l'entrée de la ville. Publicité peinte sur le mur .... de la cave vinicole.
Comme quoi Sodas et Vins peuvent faire bon ménage.

Qui dit "ville médiévale", qui plus est provençale, dit rue principale étroite, voir très étroite.
Brignoles, avec sa Grand' Rue ne dérogeait pas à la règle des embouteillages provençaux sans toutefois détrôner Tourves qui jusqu'en 1968 garda la tête du palmarès des villes du sud les plus embouteillées.

Brignoles n'attendit pas 1968 pour disposer d'une déviation.
Dès la fin de la seconde guerre mondiale, un nouveau boulevard extérieur (aujourd'hui avenue des Berges) contournait le centre ville par le nord et l'Est via le Boulevard St Louis, et rejoignait la rue Dréo sur l'ancien tracé.
Une déviation située à l'époque aux limites extérieures de la ville, mais aujourd'hui complètement intégrée aux faubourgs.

En 2005 une seconde et vraie déviation sera inaugurée, un contournement sur 4 km par le nord de la ville, qui cette fois-ci évite totalement Brignoles.


Trois possibilités s'offrent à nous pour traverser Brignoles.
En rouge le tracé initial, celui qui passe par le centre ville médiéval.
En bleu, la déviation des années 50 par les faubourgs aujourd'hui intégrés dans le centre ville.
La DN7 grande déviation par le Nord, construite en 2005.

En route -

Laissons tomber ce dernier contournement, bien trop récent, pour emprunter le tout premier tracé, celui d'avant guerre, au plus près de la route royale des malle-postes et des diligences.
Après le rond-point du supermarché Leclerc, poursuivons tout droit. Plus rien n'est indiqué si ce n'est la direction de l'office du tourisme ou de l'hôpital Intercommunal.

N'ayons pas peur des mots, passé la cave vinicole sur la gauche, le faubourg d'entrée de ville est plutôt moche. Non, carrément moche !
Une jungle d'enseignes, où se mêlent mini zones commerciales, anciens immeubles résidentiels et programme immobilier récents.
On repérera bien, ça et là, l'architecture d'anciens garages autos relégués pour la plupart en entrepôts de meubles ou de magasin de bricolage. Piètre consolation.
Mais au moins, en semaine, le quartier est encore bien vivant.

Au rond-point suivant, l'architecture d'une ancienne station des années 30 est conservée. Par quel miracle ?
Nous sommes à la jonction du tracé initial (tout droit) et de la toute première déviation des années 50 (à gauche).


Jonction nord


Une station typiquement années 30. Le panneau Michelin indique les directions de Nice et d'Aix.
Aujourd'hui, la Station est toujours là, occupée par d'autres commerces. Image réactive.


Vue aérienne de la jonction du tracé initial et de sa déviation après guerre. On remarque la station Azur

Poursuivons par le tracé initial, tout droit.

Après le pont sur le Caramy et le passage à niveau désaffecté, nous abordons ce qui fut l'artère principale de la ville jusqu'au milieu des années 50.
La rue de la République.


Nous croisons une nouvelle fois la voie ferrée désaffectée Gardanne-Carnoule.
Au fond, la gare aux portes murées n'attend plus de passagers.

La rue de la République c'est une longue et étroite ruelle héritée du Brignoles médiéval, à l'époque où la ville était ceinte de remparts et de portes fortifiées.
Assez austère dans sa première partie, il va falloir être indulgent et large d'esprit pour apprécier cette rue, plutôt faubourg résidentiel que quartier commerçant, qui nous mènera jusqu'à la place Caramy.


Quelques rares moments d'enthousiasme tout de même rue de la République.


Ouvrez l’œil, on découvre encore des pépites. (dans le sens des retours)


L'Hôtel de Provence et quelques restaurants sur la place du Palais de Justice. Image réactive.
Route nationale 7 pavée, une place et ses platanes, le cliché Provençal.


La rue de la République vers les années 1930. Même point de vue aujourd'hui. Image réactive.


A Brignoles, on vous regarde de haut !


La place Caramy.

La place Carami (ou Caramy) est le centre névralgique du bourg.
Oasis de fraîcheur, c'est la place typiquement provençale, où se concentrent restaurants, bars, cafés, brasseries, terrasses ombragées, sans oublier la fontaine.
Bref, ça bouge place Caramy.


Débouché de la rue de la République sur la place Caramy.
L'ex bar Central n'existe plus, remplacé par une nouvelle enseigne
Ce bâtiment était l'Ancienne Hostellerie du Logis de la Fleur de Lys
.

En coin, le Logis de la Fleur de Lys, qui jouxte l'Hôtel de Ville, date du XVIIe siècle.
Il a notamment accueilli d’illustres visiteurs :

Louis XIV avec sa mère en 1660 alors qu'ils se rendaient à Cotignac. Ils y passèrent la nuit du 20 février, et assistèrent à une messe à la chapelle des Augustins.
Charles IX qui visitait la Provence, les ermitages de la Sainte-Baume et de Notre Dame des Grâces en 1564, en compagnie de Catherine de Médicis, du duc d'Anjou et de Henri de Navarre.
François 1er, entre le 20 et le 26 mai 1538, lorsqu'il allait à Nice pour un rendez-vous avec Charles Quint qui aboutit à une trêve de 10 ans.

Attenant à l'ancien Logis, L'Hôtel de ville, est un ancien hôtel particulier datant du XVIIème siècle. Appelé alors « Maison de Colonia », il fût acheté par la Mairie le 14 août 1789.

Source : http://www.brignoles.fr

La fontaine à 3 vasques qui trône au milieu de la place, date de 1771.
Située à proximité du relais de poste, elle fut construite suffisamment imposante pour permettre à trois chevaux de s'abreuver en même temps.


La fontaine à trois vasques de la place Caramy.

On poursuit par la non moins étroite rue Jules Ferry, seconde partie du tracé initial.
C'est le long de cette artère centrale que se concentraient, jusqu'au milieu du XXe siècle, les principaux commerces de la ville.
Des restaurants et des auberges tout d'abord, afin d'accueillir les nombreux voyageurs qui faisaient halte à Brignoles, et tous les métiers de la vie courante, cordonnier, apothicaire, serrurier, cardeur de laine,
tisseur à toile, charpentier, procureur, avocat, écuyer, maçon, meunier, maître des postes, fournier, muletier, marchand, tailleur, coutelier, médecin, chirurgien, potier, papetier, orfèvre, menuisier...

(Source : plaquette laisser-vous conter Brignoles)

Aujourd'hui la rue fait grise mine, et nombreux sont les commerçants à avoir déserté les lieux.


Le genre de commerces encore en sursis.

Au XIXe siècle on trouvait Grand'rue, l'Hôtel Fabre de Piffard. Une halte renommée à Brignoles qui au temps où l'automobile n'existait pas, pouvait accueillir dans sa remise, les attelages hippomobiles.
Au début du siècle dernier, ce "grand hôtel" recommandé par le célèbre Touring Club de France, s'enorgueillissait de disposer de chambres confortables de wc et de quelques salles de bain.
La remise à chevaux transformée, accueillait désormais les véhicules automobiles des clients de passage.


Au début du siècle dernier / aujourd'hui. Image réactive

Service de voiturier et garage pour automobiles.

Le 18 avril 1921, le célèbre écrivain, Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature en 1907, fait, semble-t-il, halte à l'hôtel Fabre de Piffard.
De sa chambre d'hôtel, l'auteur du Livre de la Jungle (entre autres), écrit à un ami, Le Colonel HW Feilden :

Hotel Fabre de Piffard / Brignoles / (Var) / Le 18 avril 1921.

Nous avons quitté Cannes cet après midi après le repas, pour nous rendre à Brignoles, à 60 miles (96 km) à travers l'Esterel.
Nous y sommes arrivés après 2h1/2 de route. [..]
Le temps semble avoir tourné au froid avec un vent ininterrompu. [..]
On annonce de la neige à Grenoble. [..]
Nous partons demain pour Avignon et Arles d'où nous gagnerons Grenoble, si la neige ne tombe plus..

(The letters of Rudyard Kipling 1920 - 1930)

Et tout à coup, je me surprends à surveiller les fenêtres à l'étage de l'ancien hôtel, avec, tout de même, un peu de mal à imaginer le célèbre Kipling en ces murs. (à suivre...)


La rue Jules Ferry semble déjà à l'époque en sens unique.
Une brave Peugeot 202 tente le dépassement d'un fourgon Citroën. Image réactive.


Annonce pour une station Total, sur un mur de la rue Jules Ferry.

L'étroite rue Jules Ferry/ ex Grand'Rue, débouche maintenant sur une artère un peu plus large, l'avenue Dréo.
Nous retrouvons là le second tracé d'après guerre. Tracé alternatif que nous allons maintenant parcourir avant de poursuivre plus en avant.

Nous retrouvons donc notre ancienne station service Azur à l'entrée de Brignoles.
En route pour la déviation d'après guerre.


Cette fois-ci, à gauche !

Nous voici avenue des berges. Il s'agit des berges de la rivière Carami, qui coule en contrebas sur notre droite, en partie cachée par la végétation.
Le coin est agréable, quelques pistes cyclables, quelques bancs aux pieds des platanes au bord de l'eau, mais un peu trop de circulation pour vraiment apprécier l'endroit.

Au prochain carrefour, il nous faudra tourner à droite en direction du centre ville.
Rien de bien passionnant à voir dans ce secteur, si ce n'est une fresque réalisée à l'occasion du centenaire de l'attribution du prix Nobel de littérature à Frédéric Mistral en 1904 pour ses écrits en provençal.


La fresque hommage à Frédéric Mistral. Image réactive.


Si aujourd'hui c'est un peu ville morte, en juillet 1966 le quartier était un peu plus animé. Image réactive.
Photo noir et blanc Mr Mutru / Brignoles N7

On rejoint rapidement l'avenue Dréo, et l'on retrouve la jonction avec le tracé original.


Nous sommes à la jonction des deux tracés. Celui d'après guerre se poursuit tout droit en direction d'Aix en Provence.
Le tracé initial débouche de la rue Jules Ferry, située derrière la publicité Butagaz. Image réactive.

En route -

L'imposante et austère bâtisse située à l'entrée de la rue Dréo, n'est autre que l'ancien couvent des Ursulines, créé à l'aube des années1630.
Bien des siècles plus tard, le bâtiment sera transformé en caserne, accueillant notamment le 114e Régiment Territorial.
Aujourd'hui, après 4 ans de travaux, la bâtisse est réhabilitée et devient une école de musique, d'Arts et de Dance.

https://www.caprovenceverte.fr/agglomeration/grands-projets/rehabilitation-couvent-des-ursulines/


L'ancien couvent des Ursulines, transformé en dépôt militaires.

Une centaine de mètres plus loin, on ne pourra rester indifférent devant l'architecture d'un garage à l'ancienne.
Surmonté d'un Totem marqué des initiales AB, c'est à l'origine une concession Berliet construite en 1926 par Mr Eugène Blanc en plein centre de Brignoles.
Après la première guerre mondiale, l'atelier intègre les marques automobiles Citroën, Delage, Delahaye et Hotchkiss.

Après la seconde guerre mondiale, Eugène Blanc créé au sein de son établissement une concession Simca, en vue de satisfaire la demande en automobiles.
A cela, il ajoute à son activité une station essence, un service de dépannage, une auto-école et même un service de taxis.
Le garage Blanc Frères devient petit à petit le « passage obligé » de l’automobile dans le centre Var.
L’aventure Berliet va continuer jusqu’à la fin des années 60.
En 1969, le fils d’Eugène, Raoul Blanc, décide de stopper toute activité avec Berliet et Simca, afin de se recentrer sur la partie transport en commun.
De 18 autocars en 1972, la société va passer à plus de 110 véhicules à ce jour.

Source et extraits : http://www.autocars-blanc.fr


Autocars Blanc (AB) Un magnifique garage et son authentique Totem.
La piste de la station service est aujourd'hui obturée.
Ancienne Station Ozo. Image réactive. Photo N&B autocars AB.


En face l'hôtel de Paris n'a conservé que son enseigne.


La rue Dréo, vue en direction d'Aix en Provence.
A gauche les pompes Auto Gazo du Modern Garage et dans le prolongement,
les ateliers du garage Blanc.

A la sortie de Brignoles, une autre vieille institution de la route, l'ancien hôtel Château Tivoli.
Successivement hôtel Garrus vers les années 20/30, Château Tivoli jusqu'aux années 60, puis Hôtel Château Provence aux alentours de 1970,
l'établissement et son parc abritent désormais l'institution privée Ste Jeanne d'Arc, Ecole, Collège et Lycée polyvalent.


L'entrée de l'Hôtel du Château Provence Brignoles vers les années 1970 (vignette) et aujourd'hui institution privée.

A l'aube du siècle dernier, l'établissement était très réputé.
Il permettait aux voyageurs de passer ici leur dernière nuit avant de se rendre sur la côte toute proche maintenant.
Avec son étoile au guide Michelin, l'établissement était également référencé par une multitude de guides touristiques et de clubs automobiles qui en recommandaient l'étape.

Nous y retrouvons l'équipage motorisé de la famille Kipling le 28 mars 1921, lors d'un voyage qui les mènera a effectuer une nouvelle étape à Brignoles.
Partis le matin à 10 h00 de Hyères, ils arriveront à l'hôtel Garrus à une heure de l'après midi, mais vu l'afflux de clients, ils devront patienter pour déjeuner.

La famille repassera à Brignoles le 18 avril 1921.
Étonnamment le journal de bord automobile indique que la famille Kipling a séjourné ce jour là à l'hôtel Garrus /Château Tivoli.
Ce qui rend la lettre émise de l'hôtel Fabre de Piffard à la même date plutôt équivoque. (voir plus haut)
Le journal de bord ajoute ce soir là : "bien dîner, hôtel très propre, et très confortable pour la nuit" (sans préciser s'il s'agit de l'hotel Fabre de Piffard ou de l'hôtel Garrus)

Au vu de la qualité de l'établissement, j'imagine mieux l'écrivain, sa famille, la domestique et le chauffeur qui les accompagnaient, occupant les chambres du château Tivoli plutôt que celles de l'hôtel Fabre de Piffard.

A noter que quelques jours plus tôt, la famille Kippling tenta "l'expérience de l'hôtel Carlton à Cannes", expérience jugée "expensive" par le couple.

Sources : The Kipling Motoring Diaries March/May 1921.


Une multitude de recommandations internationales.
Automobiles Association, Royal Automobiles Club, Touring Club de France, Américan Automobile Association ...

En route -

On quitte Brignoles par l'ancien chemin du Luc.
Il faudra attendre le dédoublement des voies (2x2)
pour retrouver la pleine campagne provençale.

Paysage de vignobles et de pinède.

Le dédoublement des voies date des années 70.

La route originelle passe en contrebas
dans le sens Le Luc - Brignoles.

Elle présente la particularité d'épouser la physionomie
du terrain, en une longue série de creux et de bosses.

Ce secteur de route est connu pour son surnom des "Bosses de Flassans".


En direction de Brignoles sur la RN7 originale, une longue série de bosses....

Sur notre droite, le vallon de Pourraque qui recèle encore de nombreuses mines de bauxite aujourd'hui à l'abandon.
La route est agréable, mais ça grimpe dur en direction de Flassans.


En route vers Flassans... ça grimpe dur. A gauche, en contrebas, dans le sens inverse, le tracé originel de la RN7.

Sur ce secteur de route, je ne peux m'empêcher de penser à ces hordes de vacanciers des années 50, qui après deux, parfois trois jours de voyage, se retrouvaient ici au milieu de la pinède,
sous un ciel bleu azur avec pour seule bande sonore, le chant des cigales.
Quel dépaysement !

Comme elle devait leur paraître bien lointaine, la banlieue grisâtre qu'ils avaient quittée il y a quelques jours de cela.
Oubliés les tracas de la vie, les soucis du travail.
Seule comptait maintenant la promesse de "Vacances sans histoires" (pour reprendre le titre d'une aventure de Spirou et Fantasio par Franquin.)

Rendez-vous nationale 7 : parenthèse, cogitations et reflexions diverses dans la petite Opel.


Le cagnard pointant fait naître quelques interrogations diverses et variées dans la petite auto.
Dans quel état allons nous retrouver les plantes, à notre retour ?
Avant notre départ mon père à pourtant bien pris soin de remplir d'eau les coupelles des plus petites plantes et de baigner les plus grosses dans des cuvettes plus profondes.
Mais avec cette chaleur cela suffira-t-il ?
On aura beau se persuader que chez nous, à 900 km des plages du sud il ne doit pas faire aussi chaud qu'ici, la question reviendra ponctuellement nous hanter tout au long de ces 3 semaines de vacances.
Une question en entraînant une autre.. Et le frigidaire ? N'a-t-on rien laissé de périssable dedans ?
Qui a pensé à ramasser les derniers fruits de la coupelle, surtout cette banane qui commençait à bien mûrir ?
Et le compteur d'eau, fermé, pas fermé ? ce n'est pas faute de l'avoir maintes fois répétée - mais si chacun n'y met pas du sien - je ne peux pas penser à tout !
Il faudra téléphoner aux voisins pour qu'ils vérifient la fermeture du compteur sur le palier
- moi en tous cas j'ai bien fermé les volets de ma chambre nous signale ma sœur...
et moi .. cette fois-ci, je n'ai pas oublié ma brosse à dent...

En route pour environ 9 km entre garrigue et massifs forestiers, le plus souvent en ligne droite.

 


La suite de l'étape


Retour au sommaire

@ 2021