ETAPE 18 : de Vidauban à Mandelieu La Napoule

05/10
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En Route -

Il est temps pour nous de tenter la traversée du massif de l'Esterel.
Très ancienne formation volcanique de porphyre, roche qui contribue à donner au paysage cette couleur rougeâtre si particulière, le massif de l'Esterel forme une barrière naturelle entre Fréjus et Mandelieu.


Si l'on en croit le petit air penché de ces panneaux indicateurs qui pointent déjà vers le sommet du Mont Vinaigre... Apparemment, ça va grimper !

Si la traversée du massif est aujourd’hui apprécié pour ses promenades et ses randonnées, il faudra tout de même parcourir 28 kilomètres de basse montagne jusqu'à Mandelieu, franchir trois cols et négocier pas moins de 183 virages.
"Bigre ! Avec la caravane au cul, ça va pas être simple !! "
Mais le ciel bleu azur, les pins parasols, la forêt de chênes liège, la roche rouge, et il faut le reconnaître, le peu de circulation, rendent la balade plutôt sympathique.


La traversée du massif de l'Esterel


Le Relais Automobile de L'Esterel, dernier îlot de civilisation avant la solitude du massif.


En 2020, à l'occasion d'un tournage de film, le Relais est relooké façon seventies. Silence s'il vous plaît ! Moteur ! Ça tourne !


Depuis notre départ de Paris, nous n'avons encore jamais rencontré une si longue distance sans aucune habitation.

Peu de circulation, mais attention tout de même aux motocyclistes qui ressentent ici comme un vent de liberté, et aux cyclistes qui se rejouent l'étape Marseille-Cannes du Tour de France.


Encore un petit effort pour le passage du premier col.


Etape Marseille - Cannes. Nous voici dans la chaîne des Maures. Le soleil et les incendies ont trop souvent ravagé les forêts.
Leducq, Pesenti, et Benoït Faure sont en tête d'un peloton qui gravit le petit col d'Auriasque.
Les Italiens si proches de leur pays se sentent pousser des ailes. (extrait article de presse 1932)


Col de Testanier, vue en direction de Fréjus, point de départ de nombreux chemins de randonnées.


Au loin le Mont Vinaigre.

Pourquoi ne pas marquer une pause au col de Testanier ?
Nous ne sommes pas encore à mi-parcours, mais à partir d'ici, la côte devient moins rude jusqu'au prochain col.
Le Testanier c'est le rendez vous des randonneurs, car ici se croisent de nombreux sentiers dont l'ancienne route d'Italie, prolongement de la Via Aurélia, que nous avons quittée à La Tour de Mare.


Paradis pour randonneurs


Les sentiers sont balisés par des bornes forestières des eaux et forêts.
La Route du Malpey (Mauvais Pas) présageait de difficultés à venir par la route des cols.

En Route -

C'est reparti pour environ 3 km à travers une forêt de chênes liège où les troncs démasclés témoignent d'une production subéricole encore bien active dans la région.
Dans la descente, sur notre droite, la Fontaine du Testanier, une halte rafraîchissante installée là depuis le début du siècle dernier.

En 1904, Miss Braybooke de Déastbourne, une anglaise résidant à Saint Raphaël, attristée par le spectacle des bêtes grimpant le col, harassées par la chaleur et le poid des attelages,
fit ériger dans la côte, là où coulait une source, une fontaine et un abreuvoir en pierre.

Une inscription gravée rappelle ce à quoi la fontaine était destinée : "Soyez bons avec les animaux. N'oubliez pas qu'ils travaillent pour nous, et souffrent comme nous".
Aujourd'hui les animaux ne s'y arrêtent plus guère, mais les cyclistes aiment s'y rafraîchir ... lorsque la source n'est pas assèchée.


Cent ans plus tard, la fontaine est toujours entretenue par les services municipaux de la ville de Fréjus. Image réactive.

La route alterne descentes, montées et faux plats, mais ne vous y trompez pas, on continue bien de grimper.

Sur la gauche, dans une descente, une stèle en bordure de route, rappelle l'assassinat par la Gestapo du résistant Albert Einodi.


Aujourd'hui la plaque est presque illisible. Image réactive.

Employé de la SNCF à la gare de Fréjus, sous l’Occupation, Albert Einaudi entre dans la résistance.
Ses missions au sein du réseau de renseignement Cotre relèvent de l’espionnage.
Il surveille les déplacements ferroviaires des Allemands, libère des déportés français, et ira jusqu’à faire dérailler un train, avant d’être dénoncé puis arrêté.

Deux jours après son arrestation, on retrouvait son corps criblé de balles sur le bord de la Route Nationale 7.

https://railetmemoire.blog4ever.com/albert-einaudi

Le Col du Logis de Paris, notre point culminant, est un carrefour de routes, de sentiers et de piste DFCI, paradis des randonneurs.
C'est ici que l'on retrouve, sous l'appellation de GR49, l'antique voie Aurélia ainsi que l'ancienne route vers Fréjus.


Panneaux routiers et bornes forestières au col du logis de Paris.

En Route -

La DN7 ne traverse pas le village du Logis de Paris. Elle se poursuit en direction de Cannes / Mandelieu.
Entamons la descente.

Auberge Des Adrets Km 0892

Le patelin est bien nommé, puisque c'est effectivement une auberge qui prête son nom à ce hameau situé à l'écart de la ville Des Adrets de l'Esterel.
"Adré" en ancien provençal désigne le versant d'une colline qui se trouve au sud, le versant ensoleillé.

En fait d'auberge, il s'agissait à l'origine d'un relais de poste, situé à mi-chemin entre Fréjus et Mandelieu, ce qui en faisait une étape obligatoire pour les équipages hippomobiles et les pèlerins en route pour le monastère des Îles de Lérins.
Rebâti par un certain Sieur Laugier en 1653, ce que l'on appelait alors le "Logis de l'Esterel" était composé de vastes bâtiments pouvant abriter le fourrage et les équipages nécessaires pour 40 chevaux et 8 paires de bœufs.


Sur la droite les anciennes granges et écuries, sur la gauche l'ancien relais de poste.

Avec l'arrivée du chemin de fer vers 1865, la bâtisse va perdre sa fonction de Relais de Poste.
La maison sera restaurée par un certain Edouard Jourdan en 1898 pour être transformée en "simple" auberge.


L'auberge des Adrets a traversé les siècles. Image réactive.
Aujourd'hui plus confidentiel, l'établissement de luxe, Chic & Romantique, est uniquement spécialisé dans l'organisation de mariages.


Les torpédos à l'ombre, histoire de refroidir le moteur, les hommes semblent en grande discussion au beau milieu d'une Route Nationale 97 très peu passante.
Il est temps d'aller se désaltérer à l'une des tables de l'agréable terrasse ombragée.

Vous avez dit : auberge sanglante ?

Vous confondez sans doute avec "L'auberge des Adrets", le célèbre mélodrame de Benjamin Antier, joué au théâtre en 1823, où un bandit imaginaire sur la route de Grenoble à Chambéry, Robert Macaire, assassin de grand chemin, personnage cynique et grotesque, fera le succès de cette pièce devenue très populaire, et qui par la suite fera l'objet de nombreuses adaptations théâtrales et cinématographiques.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Macaire

Mais notons tout de même quelques similarités (d'où la confusion) entre la pièce de théâtre et notre auberge des Adrets.

Dans la mémoire collective et la tradition provençale, l'auberge des Adrets est associée au célèbre bandit de grand chemin Gaspard de Besse.
Certes en cette fin de XVIIIe siècle, pour le voyageur arrivant à la nuit tombée, il ne fait aucun doute que cette sombre taverne aux volets clos, isolée de toute civilisation au cœur de la forêt, pouvait rendre le secteur peu engageant.

Le relief accidenté du mont Vinaigre, les forêts de l'Esterel, les grottes et les ravins alentours, attiraient nombre de brigands, écorcheurs, et autres larrons évadés du bagne de Toulon, qui pouvaient s'y cacher en toute impunité après avoir accompli leurs larcins.

Gaspard de Besse est l'un des leurs, un chef de bande. Né à Besse sur Issole en 1757, Gaspard entre dans le banditisme à l'âge de 17 ans.
Son habileté à dépouiller les étrangers fortunés de passage ainsi que ses dons aux pauvres le rendent sympathique aux populations locales, lesquelles lui forgent une légende de « Mandrin provençal »
Afin d'étoffer ses troupes, il organise l'évasion d'autres détenus du bagne de Toulon. Leurs lieux de refuge sont les grottes de toute la région, dont les plus célèbres restent le « trou de Besse » près d'Ollioules, celle du mont Vinaigre, mais aussi l'auberge des Adrets dans le massif de l'Esterel entre Mandelieu et Fréjus.

Gaspard de Besse n'aurait jamais tué ni blessé quiconque mais il est néanmoins condamné pour l'exemple pour « crime de vol sur grand chemin avec armes ».
À ce titre, il subit à Aix en Provence le supplice de la roue devant une foule émue, et sa tête coupée est clouée à un piquet le 25 octobre 1781 sur décision du parlement et mise à l'entrée du bois des Taillades.

Sources diverses / extraits Wikipédia

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gaspard_de_Besse

http://www.passionprovence.org/archives/2020/05/14/37800688.html

https://www.lesadretsdelesterel.fr/quelques-figures-marquantes-adrets/

Voici une courte description de l'auberge dans son jus en 1845 :

Le logis de l'Esterel était un bâtiment à deux étages, élevé au bord du chemin, sur un monticule isolé.
Au premier coup d’œil, cette habitation ressemblait à celles des paysans de la plaine.

La façade, irrégulièrement percée d'étroites fenêtres, n'avait jamais été crépie, et le toit, presque plat, était couvert de tuiles rouges, grossièrement assujetties par des pierres qui menaçaient de rouler sur la tête des passants;
de misérables lucarnes donnaient seules du jour aux chambres de l'étage supérieur, et le rez-de-chaussée avait tout à fait l'aspect extérieur d'une écurie.

Mais, en y regardant de plus près, on s'apercevait que ces grossières constructions étaient d'une solidité que n'avaient pas les maisons du bas pays.
Les murs épais, les fenêtres garnies de barres de fer, la porte à double vantaux de chêne, témoignaient des précautions qu'on avait prises contre les gens suspects qui fréquentaient cette route.
La maison s'élevait isolée entre le chemin et la forêt. Un guichet, pratiqué dans la porte même, permettait de reconnaître sans danger les hôtes qui se présentaient.
D'étroites ouvertures donnaient obliquement sur l'embrasure de la porte et offraient un moyen commode de faire le coup de fusil contre les gens qui se seraient annoncés d'une manière hostile.
A moins d'un siège en règle, il eût été impossible de pénétrer dans le logis de l'Esterel une fois que les portes et les fenêtres étaient closes .

Extrait de la Revue des Deux Mondes édition augmentée 1845 - Misé Brun - Mme Charles Reybaud Paris Hachette

Est-ce parce que le secteur était malfamé que la gendarmerie occupa, jusqu'en 1907, la grosse bastide située à l'entrée du village ?


L’exploitation des bois des Maures et de l’Esterel est longtemps restée traditionnelle : cultures temporaires, pâturages, charbonnières, usage du bois de chauffage, production de bouchons de liège.
A partir de la seconde moitié du XIXe siècle, l’exploitation des arbres se développe, et le commerce du bois va devenir une activité fort rentable.


Le fronton de l'auberge nous livre quelques infos sur l'ancienneté de la bâtisse.

En Route -

Quittons l'Auberge des Adrets et son bandit romantique et poursuivons notre descente vers Mandelieu.

Avez vous remarqué ? Les hameaux que nous traversons dans l'Esterel font toujours partie de la commune de Fréjus, pourtant distante d’une vingtaine de kilomètres.
C'est que nous sommes encore dans un des quartiers de Fréjus, le bien nommé quartier de l'Esterel, quartier nature, comprenant plusieurs domaines et lotissements contemporains des années 1960 à vocation résidentielle.


Le domaine de l’Espéoutier

Sur notre droite, le four à pain et l'oratoire St Jean de l'Esterel.
Initialement dédié à St Antoine, l'oratoire "aurait été construit" vers 1900.
Le four à pain, ouvrage collectif du début du XIXe siècle, permettait au hameau de conserver une relative indépendance.


Un oratoire et un four à pain à St Jean de l'Esterel.


Le domaine de l’Escaillon 1

A l'approche de Cannes, les domaines résidentiels se succèdent en toute discrétion, trahis seulement par la présence de panneaux d'entrée d'agglomération qui jalonnent la route.
Ces quartiers de Fréjus organisés en copropriétés, vastes lotissements presque invisibles de la route, sous surveillance vidéo, clos et protégés de barrières, occupent les contreforts ensoleillés du massif de l'Esterel,


Le domaine de l’Escaillon 2


Saint-Jean de Cannes 1


Au détour d'un virage, enfin au loin la mer et les îles de Lérins

Je crois bien que c'est la première fois, depuis notre départ de Paris, que nous apecevons la Méditerranée.

En cours de descente, au détour d'un virage, une plaque incrustée dans le roc sur le bas côté, marque le souvenir du Champion Cycliste Niçois Adrien Buttafochi, mortellement blessé à cet endroit le 27 juin 1937.


Extrait - Paris Soir - mercredi 30 juin 1937.

Alors que nous retrouvons un petit semblant de plat au creux d'un vallon, un panneau et une borne nous informent du changement de département.


Rappel concernant le déclassement de la Route Nationale 7 : par la réforme 2005, dans tout le département des Alpes Maritimes, l'ancienne Route Nationale 7 après déclassement prend en général l'appellation :
D 6007 lorsqu'elle suit le tracé de l'ancienne RN7/97 venant de l'Esterel, D 6098 lorsqu'elle suit le tracé de l'ancienne RN98 venant de St Raphaël.
Il pourra y avoir cependant quelques variantes D2098 / D2098bis /D98c.


Borne limite de département scellée sur le parapet du Pont Saint Jean


Le Pont St Jean, limite de département.

On poursuit la descente en pente douce, jusqu'à atteindre les premières habitations de Mandelieu La Napoule.

Mandelieu La Napoule Km 0902

Pour les estivants arrivant par la route de l'Esterel, Mandelieu la Napoule était la première véritable station balnéaire rencontrée depuis le départ de la Capitale.

La Côte d'Azur ! enfin !

Mandelieu, est à son origine un lieu de mandement, un lieu où l'on exerce un commandement.
A l'ère Romaine la ville se nomme Mandolocus, puis Mandelieu dès le Moyen-âge.
Mandeluec était le cour d'un vaste domaine allant d'Arluc (Saint-Cassien) passant par Epulia ( La Napoule) et Théole (Théoule) pour se perdre dans l'Esterel.

Epulia (La Napoule) ne comptait que quelques maisons de pêcheurs. Son étymologie remonte au grec "néa polis", soit "ville nouvelle ".
Elle partage cette étymologie avec d'autres villes de la Méditerranée colonisées par les populations antiques grecques comme Naplouse en Palestine, ou encore Naples en Italie.


Par décret du 25 novembre 1970, les deux noms fusionnent pour devenir Mandelieu-la-Napoule.


Vous voilà prévenus !

L'ex RN7, aujourd'hui DN7 se confond maintenant avec l'avenue de Fréjus qui traverse un élégant faubourg résidentiel assez verdoyant.
Ce secteur semble avoir échappé au bétonnage à outrance. Tant mieux !
Il y a bien ça et là quelques immeubles typiques des années 1960-1970, ainsi que des villas occupant des terrains autrefois agricoles, mais on est bien loin des extravagants ensembles immobiliers qui défigurent la côte, côté mer.
Et nous aurons plaisir à découvrir un quartier dont les traces du passé sont encore visibles aujourd'hui.


Une borne vestige de la RN7 avenue de Fréjus.


Le Motel de l'Esterel à l'angle de la RN7 et du boulevard de la mer. Image réactive.


En bordure de Route Nationale 7, à deux pas de la mer, vue sur la colline San Peyre, la voiture garée au pied de la chambre,
et des prix plutôt modérés, le concept du motel était apprécié des vacanciers pas trop fortunés.

A quelques mètres de là, un puits et un portail monumental de pierres rouges, marquent l'entrée d'un lotissement.
C'est là l'emplacement du camping des Bruyères, qui jusqu'au milieu des années 60 environ accueillera les vacanciers campeurs.


Aujourd'hui, le terrain est divisé en parcelles, mais la copropriété a conservé l'imposant portail et le puits. Image réactive

Sur un vaste terrain, dans un confort plutôt spartiate, on plantait sa tente et l'on garait la voiture à l'ombre des canisses.
L'important n'était-il pas d'être arrivé à bon port et de profiter du soleil et de la plage toute proche ?


Époque canadiennes, piquets de tente, sardines de fixation, maillets en caoutchouc, matelas pneumatiques, gonfleurs, tables et chaises pliantes
lampes de poche et réchauds à gaz... un confort relatif, mais la voiture au moins était à l'ombre.


Hôtellerie de Nivelle vers 1973. On le voit, l'époque était encore aux motels, campings, et hôtels abordables, même à Mandelieu.
Rien de surfait. Les vacances se la jouaient populaires, les hébergements n'avaient pas attrapé la grosse tête. Image réactive.
Remarquez une station service Esso derrière.


Les derniers jours de l'ancienne station Esso en 2008. Depuis transformée en boulangerie.

On passe devant la récente église Nodre Dame du Liban.
Ne vous fiez pas à la façade qui pourrait faire penser à une chapelle.

Il s'agit d'une église de 600 places, la plus grande construite en France, inaugurée en 2011.


Résolument contemporaine, l'église Notre Dame du Liban

Le quartier change tout à coup de physionomie lorsqu' apparaît le Casino... pas l'établissement aux bandits manchots, mais le supermarché.
Derrière le parking de la grande surface, émergent les grands et laids ensembles immobiliers.

L'actuel rond-point des Golfeurs, marque la jonction de la RN7 venant de Fréjus via le massif de l'Esterel et de la RN98 venant également de Fréjus mais par la Corniche d'Or.
La jolie Station du champs de course, Energic BP, trône à l'angle des deux Routes Nationales. Le quartier à bien changé, mais la Station semble immuable et fidèle à son distributeur.


Années 40. A droite la RN97 par l'Esterel (qui deviendra RN7 en 1933), à gauche la Corniche d'Or, RN7 de 1904 à 1933, puis RN98. Image réactive.


La Route Nationale vue de la Station du Champ de Course.

Nous sommes à environ 905 km de la Capitale.

C'est ici que cette 18e étape prend fin.


Nous sommes au rond-point, à la jonction des deux routes, face au Derby, hôtel, restaurant et tribunes du champ de courses.
Tout droit .. la RN7 file vers Cannes. Même point de vue aujourd'hui. Image réactive

Mais ne partez pas tout de suite !
Il vous reste à découvrir, si ce n'est déjà fait, le parcours par la Corniche d'Or qui relie Fréjus à Mandelieu La Napoule, alternative à la RN97, qui fut officiellement classée RN7 de 1904 à 1933.


Par la côte


Fin de l'étape
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