ETAPE 18 : de Vidauban à Mandelieu La Napoule
09/10 ← Rocher Saint Barthélémy - Cap Roux - Le Trayas - plage Abel Ballif → |
En Route - Antéor Plage → Calanque du Petit Canereit → Calanques et Roc Saint-Barthélémy → Pointe de l'Observatoire →
On quitte à regret Anthéor Plage, pour attaquer
maintenant la partie la plus sauvage de la Corniche d'Or, la plus impressionnante
aussi.
Le pic du Cap Roux et ses 470 mètres se fait omniprésent au
détour des virages.
Avec ses rochers rouges aux parois verticales, c'est l’un des plus beaux
sites du Massif de l’Estérel, et l'une des destinations phares
des circuits de randonnées.
La route est jalonnée de nombreux belvédères, pauses appréciables pour admirer le paysage du bord de la route sans jamais trop s'éloigner de son véhicule..
Calanque du Petit Canereit on lit parfois "Caneiret"
Un escalier de pierre de plus de 100 marches dessert une plage de galets de 50 m dans un décor dominé par un très bel ouvrage de soutènement de la voie de chemin de fer et de la Corniche d'Or.
En contrebas la calanque du petit Canereit. Facile à descendre...
... pour remonter 100 marches avec matelas, paddle, palmes, bouées
serviettes et parasols :-))
Sur ce secteur, la route fusionne presque avec la voie ferrée, dont elle épouse toutes les sinuosités.
Calanques et Rocher Saint Barthélémy.
Les calanques de Saint-Barthélémy se situent au
pied du Rocher du même nom.
Ces petites criques abruptes de 20 mètres, composées de graviers
rouges, possèdent une eau turquoise et claire qui en fait un point
idéal pour la plongée avec masque et tuba. (Snorkeling)
Elles se situent juste à côté de la zone de cantonnement
du Cap Roux, réserve maritime naturelle qui possède une qualité
des fonds et une biodiversité remarquables.
La plus étroite des calanques St Barthélémy
Prouesse technique à l'époque, tout au long de la Corniche
d'Or, le chemin de fer et la route se croisent sans aucun passage à
niveau.
Double croisement par des ponts biais au dessus des calanques Saint Barthélémy.
Les ponts biais et le roc Saint Barthélémy.
Plaque de baptême de la Corniche d'Or
Virage au rocher Saint Barthélémy. Image réactive.
En Route - Pointe de l'Observatoire → Pointe du Cap Roux → Pointe de Maubois → Calanque de Maubois →
La pointe de l'Observatoire -
La pointe de l'observatoire.
La Seconde Guerre Mondiale a marqué l’histoire
locale, avec pour point d’orgue le débarquement du 15 août
1944 sur la plage du Dramont à Saint-Raphaël.
C’est sous l’occupation allemande à partir de 1943, que
de nombreuses fortifications côtières ont été construites
afin de défendre les viaducs et la voie ferrée qui desservait
l'Italie.
A la Pointe de l’Observatoire, ancienne batterie de côte de 1795,
la Luftwaffe installe les éléments d'une batterie côtière
destinée à la lutte antiaérienne.
Aujourd’hui, ces ouvrages pour la plupart en ruine, servent d’observatoire
et de points de vue aux visiteurs de ce site devenu " Espace Naturel
Sensible du Département du Var ".
Sources :
Plaquette : Le Massif de l’Esterel Schéma d’Accueil du
Public Diagnostic
https://sudwall.superforum.fr
La pointe de l'Observatoire est également le point de départ de nombreuses randonnées vers le Pic ou le col du Cap Roux.
En route -
L'accès à la pointe semble aujourd'hui privé,
on y distingue, cachées derrière des bordures de végétation
plusieurs propriétés face à la mer.
La maison à l'extrémité de la pointe est connue pour
avoir appartenu au célèbre duo d'acteurs Laurel & Hardy.
Il est vrai que la pointe du Cap Roux et les abords de la maison servirent
de lieu de tournage pour leur dernier film Atoll K tourné en 1950.
La maison de Laurel et Hardy, oui mais … à la ville, les deux
acteurs ne vivaient pas ensemble, alors qui vivait réellement là
?
Le gros ou le petit ? et l'autre compère où habitait-il ?
Pas de balade à la pointe du Cap Roux donc, mais vous aurez tout de même accès à une jolie plage naturiste en contrebas.
La pointe du Cap Roux, la plage naturiste, et la maison de Laurel &
Hardy.
La maison du duo d'acteurs Laurel & Hardy où fut en partie
tourné leur dernier film Atoll K en 1950. (Utopia aux USA)
Une production franco-italienne, avec Suzy Delair. Tourné principalement
dans les studios de Paris- Billancourt,
certaines scènes furent filmées en extérieur notamment
à Agay et ici aux abords de la pointe du Cap Roux.
Quelques lacets de route plus loin, après la pointe du
Cap Roux, voici la pointe de Maubois.
Ce qui interroge ici, c'est la présence d'une maison en ruine en bordure
de route, presque en équilibre sur la corniche.
La construction semble plutôt contemporaine et ne ressemble en rien
à de quelconques fortifications.
On pourrait penser à une maison de douanier... peut-être...
Une construction plutôt incongrue et en ruine dans le virage de
la pointe de Maubois.
Si vous êtes adepte de randonnées, ou si à
l'occasion d'une virée touristique en France vous avez déjà
visité un gouffre, une grotte, une caverne, un aven ou une rivière
souterraine,
alors il y a une grande chance pour que vous ayez marché dans les pas
d' Édouard-Alfred Martel, premier spéléologue moderne,
explorateur de nombreux gouffres, fondateur de la Société de
spéléologie en 1895,
professeur de géographie souterraine à la Sorbonne et président
de la Société de Géographie de Paris en 1907.
Le fameux sentier Martel qui longe le Canyon du Verdon est sans
doute son sentier le plus célèbre, ainsi que le célèbre
gouffre de Padirac, très prisé des randonneurs et des amateurs
de grottes, bref ... pour en revenir à cette maison en ruine ...
Et bien cette ruine est la maison du célèbre Édouard-Alfred
Martel, le père de la spéléologie moderne.
Tombé très tôt amoureux de l’Estérel, l’homme est aussi un personnage important dans l’Est-Var. Martel, en géographe averti, est à l’origine de la première cartographie précise de l’Estérel.
Il sera un défenseur du tourisme dans le massif volcanique et même l'un des instigateurs de la construction de la Corniche d’Or .
En 1917, Édouard-Alfred Martel concrétise un vœu qu’il a formulé trois décennies plus tôt et fait construire cette fameuse demeure de la pointe Maubois.
Il y séjourne régulièrement jusqu’à sa mort, en 1938.
La maison Martel à la pointe de Maubois.L’histoire de la maison ne se termine pas pour autant au décès de E.A-Martel.
Sa femme Aline de Launay-Martel, hérite de la maison et la vend en 1943.
Peu après, la maison est réquisitionnée et occupée par l’Ost Bat 661, une compagnie composée de volontaires russes et allemands qui y implante batteries anti-aériennes, postes de surveillance et champs de mines immergées
afin d’assurer la protection de la côte et du viaduc d’Anthéor.
Endommagée par un bombardement aérien la veille du débarquement de Provence, la maison de la pointe de Maubois est vendue par son propriétaire en 1951.
Réhabilitée et transformée en 1957 elle fait ensuite l’objet de spéculation immobilière et est de nouveau vendue en 1981, en 1982 et en 1985.
Hélas, le dernier acheteur est un homme d’affaires suisse plutôt véreux. Il fait d'ailleurs l'objet d'un mandat d’arrêt international pour escroquerie.
Il laisse la maison sans surveillance et celle-ci subit alors des effractions multiples, des vols, des dégradations, un pillage en règle et pour finir un squat.
Photo Var MatinEn 1996, la bâtisse retrouve temporairement une seconde jeunesse....
Rénovée pour le tournage du film d’action "Double Team" avec Jean-Claude Van Damme et Mickey Rourke, le scénario de ce nanard prévoit que la bâtisse soit victime d’une sensationnelle explosion.
Et voilà la maison de Maubois plus endommagée que jamais.
La ruine est alors vendue aux enchères par le tribunal de Draguignan.
S'ensuivra de longues procédures juridiques, une série de procès entre marchands de biens, spéculateurs, municipalité et Parc Naturel...
Tout le monde a depuis oublié les origines de cette bâtisse et aujourd'hui un groupe de passionnés d’histoire et de patrimoine s'efforce de réhabiliter et de protéger la maison Martel.
Sources et extraits et pour en savoir vraiment plus :
- Article Var Matin 2019 rédacteur Panchout.
La Ruine Martel sur la pointe de Maubois et la SNCF sur les voies du PLM.
En contrebas, la calanque Maubois, une belle crique de galets rouges.
En Route - Calanque d'Aurelle → Le Trayas (Reserve Hôtel) →
Quelques habitations plus loin, un sympathique petit "snack" en bord de route pour une petite pause face à la mer... et soudain, devant nous le Pic d'Aurelle.
Le Pic et la calanque d'Aurelle
Amateurs de randonnées, les 323 mètres du Pic
d'Aurelle vous attendent !
En bas, côté mer, c'est la calanque d'Aurelle, plage de 50 m
de galets rouges adossée à un remarquable ouvrage de soutènement
de la voie de chemin de fer et de la Corniche d'Or.
De la calanque d'Aurelle, on peut constater que la route de la Corniche
d'Or a été élargie,
une voie passe désormais en encorbellement pratiquement au dessus du
vide.
Aujourd'hui station balnéaire réputée, ce quartier situé à la limite orientale de la commune de St Raphaël, est a l'origine un petit village de pêcheur difficilement accessible, sinon par un tortueux sentier de mulet en bord de mer. Avec l'arrivée du train en 1884 et la création de
la route de la Corniche d'Or en 1903, les premières hostelleries
apparaissent au Trayas. Avec l''apparition des premiers commerces, la station prend son essor mais conserve tout de même son statut de station hivernale. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre Mondiale, avec l'engouement
touristique suscité par les congés payés que
Le Trayas deviendra une station balnéaire prisée par
une toute nouvelle population. |
https://www.avbe.fr/les-quartiers/agay-antheor-le-trayas/
http://www.boulouris-sur-mer.com/photos-anciennes/trayas/trayas.html
Les premières maisons du Trayas, et la toute récente route
de la Corniche d'Or. Même lieu aujourd'hui. Image réactive
Surplombant une anse aux rochers déchiquetés,
voila une intrigante construction en béton, digne des architectures
modernes des années 50.
Tout droit sortie d'un univers à la Jacques Tati, le bâtiment,
avec ses multiples ponts, recoins et bastingages reprend les codes maritimes
des grands paquebots de l'époque.
Larguez les amarres !
Bienvenue à Bord du Navirotel
Tout débute en 1926, lorsque Monsieur André Hazebroucq,
propriétaire d'un terrain en bord de mer au Trayas, décide d'y
faire construire des petits bungalows et des terrasses en restanque, pour
son usage personnel.
Adepte de naturisme, il compte bien tirer parti de tout ce que peut procurer
un tel emplacement : mer, soleil, air pur, santé, nature, et jouïr
ainsi d'une vie libre, saine et heureuse.
Orientés pour la plupart face au soleil, ces hétéroclites
pavillons disséminés au grès des restanques, pour certains
taillés dans le roc, épousent plus ou moins le relief accidenté
du littoral,
ce qui concède à l'ensemble une vague allure de vaisseau de
pierre.
Ces constructions biscornues, disposées ça et là de façon
plutôt disparate, vont finalement être reliées entre elles
par des coursives maçonnées, des ponts et des bastingages, ce
qui va nettement accentuer l'effet Navire.
Dix ans après les premières constructions, l'ensemble
est terminé.
Améliorée, fignolée, la bâtisse a si fière
allure que le propriétaire des lieux décide d'ouvrir les portes
de son domaine personnel à tous ses amis.
Ils découvrent alors avec enchantement un véritable paquebot
de roc constitué d'une quarantaine de chambres, d'un solarium, d'une
salle à manger, de salons, d'une piscine, de garages à bateaux
et à automobiles.
En 1937, sous le coup du succès, le Navirotel ouvre officiellement
ses portes à une nombreuse clientèle pressée de participer
à cette croisière fantasque.
Cette originalité architecturale revendiquée par son propriétaire
va faire du "Navirotel" le rendez-vous incontournable de la Corniche
d'Or.
Tout le beau monde s'y presse, on y vient de partout de l'Inde et des Amériques
aussi.
Salle à manger stratosphérique, salons confortables, le
Navirotel a tout du Paquebot... le mal de mer en moins !
Hélas, les années de guerre viendront mettre un
terme à cette florissante entreprise.
Transformé en hôpital militaire pour y soigner les soldats Américains
débarqués en Provence, l'établissement ne reprendra ses
fonctions d'hôtellerie qu'en 1948.
En 1970, le Navirotel fera l'objet d'une nouvelle expérience
immobilière, les chambres du domaines seront proposées en multipropriétés.
Plusieurs propriétaires d'une même chambre se partageront ainsi
les charges et les frais d'entretien, tout en utilisant la chambre à
tour de rôle...
Pas sûr que l'expérience ait été une réussite.
Abandonné et désaffecté à l'aube des années 1980, le domaine du Navirotel sera transformé en une copropriété résidentielle vers 1990.
Une petite séquence Urbex en 1988 quelques mois avant la transformation en copropriété.
Sources et extrraits :
http://www.boulouris-sur-mer.com
https://www.passionriviera.com/le-navirotel-du-trayas/
En route - Le Trayas gare → Calanque de Maupas → Pointe Noire →
Attenant à l'ex Navirotel, l'hôtel Sube "de La Réserve", fut le tout premier établissement hôtelier construit au Trayas dès 1900, quelques années avant la construction de la route de la Corniche d'Or.
L'hôtel Sube ou encore hôtel de la Réserve, le tout
premier établissement hôtelier au Trayas, son nom figure sur
les premières cartes routières.
/ même lieu aujourd'hui. Image réactive.
Plaque de baptême de la Corniche de l'Esterel. En contrebas la discrète
calanque de Maupas.
La villa Primo, également connue pour avoir été la maison
de Laurel & Hardy.
Plaque de baptême sur le mur de soutènement de la voie ferrée,
au niveau de la calanque de Maupas.
La Calanque de Maupas, la route de la Corniche D'Or et la villa Primo,
connue pour avoir été la maison de Laurel et Hardy. Image réactive.
Ce qui confirme que les acteurs n'habitaient pas ensemble.
Comme vu précédemment avec la villa du Cap Roux, la villa Primo
a sans doute été occupée par celui qui n'habitait pas
au Cap Roux. Mais lequel des deux ?
La route, mais surtout la maison, ont subi quelques transformations depuis
l'époque de ce cliché.
Paysage de la Calanque de Maupas
Quelques virages plus loin -
La gare de Le Trayas est ouverte dès avril 1863.
Construite à une altitude de 30 m au dessus de la mer, elle est alors
desservie par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à
la Méditerranée. PLM.
Comme sa consœur la gare de Neuvy sur Loire, la gare du Trayas sert
de modèle pour les décors de maquettes ferroviaires, sous l'appellation
:
Bâtiment voyageur PLM type Gare de Le Trayas.
Quelques mètres en contrebas de la voie ferrée,
en bordure de la route de la Corniche, le bien nommé Hôtel de
la gare, incontournable.
Une bonne table qui a traversé les âges.
Aujourd'hui la gare est fermée, mais les TER y marquent toujours
l'arrêt. Image réactive.
L'hôtel de la gare est devenu le Relais des Calanques.
L'Hôtel de la Gare vu des rochers de la calanque. Palmiers et végétation
luxuriante, la Route Nationale 7 sous les tropiques ?
Pointe Noire - La Calanque de Maupas : une longue succession de petites
criques et de mini plages.
En Route - Pointe Noire → Anse Notre Dame ( plage Abel Ballif ) → Roc Notre Dame (limite département) → Baie de la Figueirette - Miramar →
Anse Notre Dame - Plage Abel Ballif.
La plage Abel Ballif, blottie au fond d'une crique, est surplombée
par un ouvrage de soutènement de la Corniche d'Or, elle même
surplombée par un ouvrage soutenant la voie ferrée.
La plage rend bien sûr hommage à Abel Ballif, premier président
du Touring Club de France, artisan du développement du tourisme en
France et instigateur de la route de la Corniche d'Or.
Cette crique est d'ailleurs très représentative
des difficultés rencontrées par les bâtisseurs de la route,
des ouvrages de soutènement témoignent de l'ingéniosité
qu'il fallut mettre en œuvre, viaduc, tunnel, pont,
pour dompter un paysage tout en le préservant du mieux possible.
Belle vue sur le Tunnel et le viaduc de la ligne du PLM, et sur le soutènement
de la route de la Corniche.
Extraits de la revue du TCF 1939.
Le 26 juin 1939, le Touring Club de France inaugure en grande
pompe, le monument élevé à la mémoire de son premier
président Abel Ballif.
Réalisé par le sculpteur Antoine Sartorio et l'architecte Paul
Tournon, la sculpture représente deux personnages féminins de
style antique, qui forment une allégorie du tourisme.
Celle de gauche tient dans ses mains une petit monument et celle de droite
une petite automobile.
Sous la sculpture principale, quatre petits reliefs carrés représentent
un cycliste, un voilier, un avion et une voiture.
Sources et extraits revue 1939 du Touring Club de France.
Après la plage Abel Ballif, la corniche se ré-urbanise
peu à peu, abandonnant temporairement son côté sauvage.
Nous voici au centre du Trayas. Petit centre bourg composé à
l'époque d'un grand Hôtel et de son restaurant, d'un café
et d'une épicerie.
C'est toujours le cas aujourd'hui.. sauf que l'hôtel est fermé,
le café également reste une superette....
L'auberge Blanche est le second hôtel construit au Trayas après
celui de la Réserve. Image réactive.
Sa présence est signalée dans les guides touristiques dès
1927.
La bâtisse a subie pas mal de modifications, surélévations,
au cours des décennies précédentes, ce qui explique sa
forme biscornue.
Elle est aujourd’hui à l’Inventaire Général
de la région PACA au titre du recensement du patrimoine balnéaire,
et fait l'objet d'une réhabilitation, en appartements.
Tabac, alimentation et pompe à essence au pied de l'Auberge Blanche.
Image réactive.
En Venant de Cannes, on ne pouvait pas rater l'auberge Blanche, qui tel un
donjon, marquait de sa présence la petite bourgade. Image réactive.
Aujourd'hui la bâtisse est réhabilitée en appartements.
Mais n'en oublions pas pour autant la plage qui se situe un peu plus bas, à la station balnéaire de Miramar.
Le temps pour nous de passer d'un département à un autre, car c'est ici que se situe la borne limite de département.
La limite des départements se situe juste à la sortie du
Trayas. Image réactive.
Rappel :
A sa création en 1824, la route Nationale 98 ou RN 98 est définie comme étant la route reliant Toulon à Saint-Tropez.
Un décret impérial du 2 avril 1870 prolonge théoriquement cet axe le long de la côte jusqu'à Fréjus.
En réalité la RN98 ne rejoindra Fréjus qu'en 1928.
En attendant, la Corniche d'Or depuis sa construction en 1903 est numérotée RN7 de Fréjus à Mandelieu la Napoule.
En 1933 il est évident que la route de la Corniche d'Or ne pourra répondre aux normes d'une grande Route Nationale telle que la RN7.
La Corniche est déclassée pour devenir la RN98 de Toulon à Mandelieu la Napoule.Après la réforme de 2005, la RN98 est renumérotée D98 (de Toulon à Cogolin) et D559 (de Cogolin aux Alpes-Maritimes) dans le Var (83) et D6098 dans les Alpes-Maritimes (06),
hormis les grandes traversées urbaines de Cannes et d'Antibes reclassées dans la voirie communale.