Du Col des Quatre Chemins au Col d' Èze par la Grande Corniche.
La Route N7 passe devant le Restaurant des Quatre Chemin.
En route -
Poursuivons en direction de La Turbie, par l'avenue
de la Condamine.
Oui, oui ! celle qui grimpe raide, au plus proche de la colline.
Si, comme le souhaitent tant nos élites, vous circulez
en mode doux, préparez vous à faire chauffer les mollets
;-)) ou à décharger la batterie.
A travers les trouées de la végétation,
le panorama offre parfois une vue plongeante sur la rade et le très
prisé Cap Ferrat
St Michel, est un quartier de Villefranche sur Mer accroché
sur les pentes de la Grande Corniche.
Nous n'en verrons pas beaucoup plus.
Fin de la récréation pour ce restaurant d'un autre
temps. Image réactive.
Après le faux plat sur la commune de St Michel,
la route reprend son ascension.
L'urbanisation disparaît soudainement pour ne laisser place
qu'à une nature rocailleuse et désertique, semblable
aux paysage de la Corniche d'Or entre St Raphaël et Mandelieu
La Napoule.
Après le hameau de St Michel, la route nous délivre
enfin ses plus fameux paysages.
A l'approche du Col d'Èze, on retrouve une avenue
des Diables Bleus.
Les virages de la Grande Corniche à l'approche du Belvédere
d'Èze. Image réactive même lieu.
Le plus dur est fait !
Borne N7 sur le parapet. Exceptionnellement positionnée
sur la droite de la chaussée.
Absorbé par le paysage, nous voici rapidement
arrivé au Bévedère d'Èze, le "Balcon
de la Riviéra".
On regrettera tout de même l'absence de parking, pour marquer
l'arrêt afin d'admirer la vue, comme l'on fait avant nous des
générations d'excursionnistes.
Aujourd'hui, l'établissement semble avoir rompu tout lien avec
l'ancien site touristique et son panorama plongeant entre le Cap Roux
et le Cap Estel.
D'ici, par temps clair et dégagé, il n'est pas rare
d'apercevoir la Corse.
La boutique souvenir et buvette du Belvédere d'Èze.
Au loin la Corse. Image réactive.
Arrêt souvenirs pour ces excursionnistes des années
40
Dans les années 60 / 70, on pouvait profiter de la vue en sirotant
une boisson sur le Balcon de la Riviéra.
Aujourd'hui le lieu est un tantinet moins folichon. Image réactive.
En route -
Après une petite pause photo / selfie, histoire
d'immortaliser la vue, qui, soit dit en passant, ne restituera rien
de la réelle beauté des lieux sur le petit écran
de votre smartphone pourtant dernier cri,
poursuivons sur quelques 600 mètres, pour arriver au Col d'Èze.
Point culminant de notre ascension.
Ici vous pourrez marquer l'arrêt sur des places de parkings mises
à disposition.
Le Tour de France a emprunté ce col à plusieurs
reprises :
9e étape du Tour de France 1919 entre Marseille et Nice, le
Français Honoré Barthélémy, passe en tête
;
11e étape du Tour de France 1935 entre Nice et Cannes ;
16e étape du Tour de France 1953 entre Marseille et Monaco,
classé 2e catégorie ; le Français Joseph Mirando
passe en tête ;
2e étape du Tour de France 2009 entre Monaco et Brignoles,
classé en 3e catégorie ; l'Allemand Tony Martin passe
en tête.
2e étape du Tour de France 2020 entre Nice et Nice, classé
2e catégorie ; l'Irlandais Nicolas Roche passe en tête.
Sur le Tour des Alpes-Maritimes et du Var 2020, la 2e étape
terminait au col d'Èze et fut remportée par Nairo Quintana.
1954, une vue de la Corniche au Col d'Èze, prise de la Voie
Romaine. Image réactive.
Le Col d'Èze, étroitement lié au Tour de France.
De nombreux sentiers pédestres partent du Col
d'Èze, où vous n'aurez aucune difficulté pour y
laisser la voiture. Amis randonneurs à vos godillots !
Vous voulez surplomber la Grande Corniche ? Toujours plus haut est votre
devise ?
Alors n'hésitez pas à emprunter la petite route qui part
immédiatement sur la gauche en direction du "plateau de
la justice".
Tout à fait carrossable, avec quelques parkings disséminés
ça et là, c'est l'ancienne Voie Romaine d'où vous
aurez de magnifiques vues sur le paysage environnant et pourrez faire
de belles balades sur les nombreux chemins alentours.
Toujours plus haut. De la Voie Romaine, on surplombe la Grande Corniche
visible ici en contrebas.
Mais revenons au Col d'Èze.
Jusqu'au milieu des années 1950, l'endroit était plutôt
désert, hormis une vieille bicoque - sans doute une ancienne
bergerie - servant plus ou moins d'abri.
En 1955, le réalisateur Georges Lacombe pose ses
caméras et surtout son décor sur le plateau du Col d'Èze
pour le film "La Lumière d'en Face", avec entre autres,
Raymond Pellegrin et Brigitte Bardot.
Le décor installé de part et d'autre de la RN7 représente
un restaurant routier "A La Belle Etoile" (en fait la bicoque
initiale rafraîchie), face à une station service Avia...
factice.
Les scènes intérieures sont tournées au studio
de la Victorine à Nice.
Le décor principal du film "La Lumière d'en Face",
l'occasion de découvrir à quoi ressemblait la RN7 en 1955,
hormis la station Avia factice. Image réactive.
De sa terrasse de café, BB regarde les chauffeurs de Poids Lourds
reprendre la route. Image réactive - même lieu aujourd'hui.
Le film donna l'idée à un certain Mr Véronin
de construire à cet emplacement un hôtel doté d'une
station service attenante.
Ce qui fut fait en 1959, en réel cette fois, avec l'hôtel
Hermitage du Col d'Èze.
En 1976, l'hôtel change de nom et devient simplement l'hôtel
de l'Hermitage.
En 2015, après de gros travaux, l'hôtel Èze
Hermitage se transforme en hôtel de luxe avec un restaurant gastronomique.
L'Hermitage du Col d'ÈZE. Image réactive.
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